A Sochaux, le démontage de l’ancien bâtiment de montage lance l’opération PSA Sud. Soprema inaugure son centre de R&D sur les mousses dans l’Yonne. Gaussin en procédure de sauvergarde. L’UIMM installe la Lean Academy à Chalon-sur-Saône. Capital Grand Est lance un fonds d’investissement pour les PME régionales impactées par la crise. OpenCare, un « living lab » en Alsace pour mieux associer les usagers aux innovations santé. Un job dating industrie, infrastructures énergétiques et réfrigération à Dijon ce 11 avril.
• A Sochaux, le démontage de l’ancien bâtiment de montage lance l’opération PSA Sud
La réaffectation d’une partie conséquente (42 hectares) du site Stellantis de Sochaux voit arriver ses premières pelleteuses. La cérémonie de début de démolition de l’ancien bâtiment de montage laissé vacant par le constructeur automobile s’est déroulée le 3 avril. Les premiers travaux des nouveaux aménagements sont attendus ce printemps. L’emprise concernée d’une vingtaine d’hectares est réinvestie par l’opérateur d’immobilier d’entreprise BT Immo associé au fonds Brookfield Asset Management dans une société dédiée Propco, en vue de développer 62.000 m2 de surfaces logistiques liées à l’industrie, d’ici à 2026. L’autre partie de « PSA Sud » déjà définie s’étend sur 14 hectares de foncier. BT Immo l’a rachetée en novembre à Territoire 25 le concessionnaire de Pays de Montbéliard Agglomération (PMA) pour l’opération. Il conservera les bâtiments (près de 72.000 m2) pour des projets logistiques et industriels. Il restera à reconvertir 6 hectares, mission qui incombera à la société d’économie mixte PMIE (Pays de Montbéliard Immobilier d'Entreprises). L’ensemble de l’opération d’aménagement représente un montant de 26,8 millions d’euros qui doit s’équilibrer par 8,4 millions de recettes de cessions financières, 7,6 millions d’euros de subventions de l’Etat et la région et l’apport en solde de PMA. M.Noyer
• Soprema inaugure son centre de R&D sur les mousses dans l’Yonne

Le groupe alsacien Soprema de produits de couverture, isolation et étanchéité pour le bâtiment a inauguré, jeudi dernier 4 avril, son centre de recherche-développement de Saint-Julien-du-Sault (Yonne), spécialisé dans les mousses. L’unité de 15 personnes planche sur les mousses isolantes, en polyurtéhane ou en polystyrène (PS) extrudé, une matière qui a rejoint en 2014 l'offre du puissant groupe familial (11.000 salariés et un chiffre d'affaires d'environ 5 milliards d'euros en 2023) par une croissance externe, le rachat de l’entreprise Topox. « Le centre de Saint-Julien-du-Sault déploie ses activités à l’échelle européenne pour nos développements sur ces produits, notamment en Allemagne, Italie, Espagne, Belgique et depuis cette année en Grande-Bretagne suite à l’acquisition de la société Celotex auprès de Saint-Gobain », souligne Rémi Perrin, directeur de la R&D de Soprema. Son implantation dans la commune de l’Yonne résulte de la localisation sur le même site de l’usine de mousse polyuréthane et de la proximité de celle ex-Topox de Savigny-sur-Clairis pour le PS extrudé. « Les recherches sur de tels produits nécessitent de s’effectuer au voisinage d’usines, pour les interactions permanentes entre les uns et les autres, on ne peut avoir des laboratoires hors sol », signale Rémi Perrin. La création du centre a représenté un investissement de 4,2 millions d’euros. Son bâtiment d'accueil (1.500 m2) se veut lui-même démonstrateur des savoir-faire du groupe, il fonctionne sans climatisation. M.Noyer
Le scénario était quelque peu attendu : les difficultés de Gaussin emmènent le groupe familial de Héricourt (Haute-Saône) en procédure de sauvegarde. Celle-ci a été prononcée pour six mois mercredi dernier par le tribunal de commerce de Vesoul. Le constructeur de véhicules pour la logistique dispose de ce délai pour se restructurer et trouver les partenaires « industriels et financiers » nécessaires à la bonne poursuite de son activité et au maintien de ses 400 emplois, un objectif qu’il qualifie de « priorité absolue ».
Le groupe paie les conséquences de sa nette baisse de chiffre d’affaires l’an dernier, consécutivement aux importants problèmes de livraison pour son gros contrat de 355 véhicules logistiques électriques vers l’Amérique du Nord - pour Amazon principalement - qui n’a donné lieu qu’à la réception de 14 exemplaires à fin 2023. Le chiffre d’affaires de l’exercice écoulé s’en est trouvé limité à 35,7 millions d’euros, en chute de 37,5 % sur un an, et en déficit des deux-tiers par rapport à sa prévision initiale d’environ 100 millions d’euros ppour 2023. « Il n’y a pas de situation de cessation des paiements et la continuité d’exploitation sur les six prochains mois est assurée par une trésorerie positive », a assuré la direction dans un communiqué. Gaussin estime ses difficultés « accentuées » par la situation de la filiale Metalliance de matériels pour les travaux souterrains à Saint-Vallier (Saône-et-Loire), placée en également en procéure de sauvegarde depuis fin janvier, par décision « unilatérale litigieuse et sans concertation de son directeur général », charge Gaussin. M.Noyer
• L’UIMM installe la Lean Academy à Chalon-sur-Saône

L’UIMM a inauguré en mars la Lean Academy sur son site de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). Cette nouvelle offre de l'Union des industries et métiers de la métallurgie vise à développer les projets d’optimisation de processus de flux ou à réorganiser une ligne de production au sein des entreprises. La pédagogie repose sur des études de cas concrets. La Lean Academy s'adresse aux étudiants du niveau bac à bac+5 ainsi qu'aux salariés des entreprises qui peuvent acquérir une certification. Six élèves de licence pro CAPPI lean manufacturing (niveau bac+3) sont en cours de formation. D’autres cursus sont à prévoir comme celui du CNAM en ingénieur spécialité informatique et big data. L'installation chalonnaise s’est inspirée de démarches similaires dans d’autres régions, dont celle du pôle formation UIMM Champagne-Ardenne, mais elle reste pour l’heure la seule en Bourgogne-Franche-Comté. L’UIMM de Côte-d’Or/Saône-et-Loire organisera prochainement des petits déjeuners pour informer les entreprises qui souhaitent améliorer leur process et bénéficier de cette formation. S.Dolidze
• Capital Grand Est lance un fonds d’investissement pour les PME impactées par la crise
Capital Grand Est, société régionale indépendante de capital-investissement, annonce le lancement du fonds d’investissements ReBest, destiné à accompagner le rebond d’entreprises de la région Grand Est faisant face à des difficultés conjoncturelles. Avec une taille cible supérieure à 40 millions d'euros (31 millions d'euros pour la mise initiale), ce véhicule financier pourra intervenir en fonds propres et quasi-fonds propres dans une quinzaine de PME et ETI de la région, avec des montants unitaires d’investissement compris entre 1 et 4 millions d'euros. ReBest interviendra en tant qu’actionnaire minoritaire pour consolider le bilan financier d’entreprises impactées négativement par des événements conjoncturels. En complément d’autres dispositifs financiers, il s’attachera à soutenir et relancer des entreprises présentant un fort potentiel de retour à une croissance durable, et un fort enjeu territorial. Le fonds a été constitué avec le concours de partenaires publics et privés : banques régionales, région Grand Est, fonds France Relance Etat-Région (FFRER) géré par Bpifrance, l'assureur régional CAM, le Groupe Arthur Loyd Grand Est, etc., ainsi que des dirigeants d’entreprises de la région. ReBest vient compléter les outils régionaux de capital Investissement gérés par Capital Grand Est depuis 2012. J.Giorgi
• OpenCare, un « living lab » en Alsace pour mieux associer les usagers aux innovations santé

Lançant sa campagne de recrutement depuis la fin mars d’une communauté d’usagers, OpenCare Lab pose ainsi les fondements de son approche voulue différente de la recherche-développement et de l’innovation en santé : y associer dès le début les patients, et considérer que leur expérience et leur ressenti constituent des facteurs tout aussi précieux que l’avancée technologique. « Ne pas les prendre en compte a déjà trop souvent conduit à des échecs », relate Guillaume Facchi, président et fondateur d’OpenCare Lab. Ce « savoir expérimentiel » se nourrit aussi, selon l’approche de l’équipe initiatrice, de « toutes les interactions d’une personne dans sa vie avec son environnement physique (qualité de l’air et de l’eau, etc.) et social », ajoute le dirigeant.
Hébergée par l’incubateur Quest for Health à Strasbourg, la structure qui emploie 4 salariés a choisi de rejoindre le monde coopératif sous forme d’une SCIC. Les collèges d’usagers, salariés, financeurs et initiateurs composent ainsi la société coopérative d'intérêt collectif, dont la démarche reçoit le soutien et la validation de nombreuses structures de santé : les Hôpitaux universitaires de Strasbourg, l’Ugecam (groupement des établissements de soins de la Sécurité sociale), le pôle compétitivité Biovalley France, l’université de Strasbourg, etc. OpenCare Lab compte réunir environ 3.000 usagers dont les données seront recueillies de façon sécurisée par des serveus qualifiés HDS (hébergeurs de données de santé). Les premiers travaux associeront des start-up impliquées par exemple dans la lutte contre la maladie de Parkinson ou la mucoviscidose. M. Noyer
• Un job dating industrie, infrastructures énergétiques et réfrigération à Dijon ce 11 avril

Les métiers de l’industrie, des infrastructures énergétiques ou encore de la réfrigération donnent rendez-vous ce jeudi 11 avril, à l’hôtel de la Cloche à Dijon pour un salon organisé par Equans France qui recherche de futurs collaborateurs. Lycéens, étudiants mais également demandeurs d’emplois sont conviés à la recherche de nouvelles opportunités professionnelles, de 9h à 15h. Une trentaine d’offres d’emplois sont à pourvoir sur Dijon et ses alentours, en alternance et en CDI.
Face à la raréfaction des profils techniques et de la méconnaissance des métiers de l’industrie, des infrastructures énergétiques ou encore de la réfrigération, les différentes entités d’Equans France (Ineo ITE, Axima Réfrigération, Axima Installation, Ineo Infracom, Ineo Nucléaire, Ineo Réseau Est et Axima Maintenance), ont conçu un format innovant pour mettre en lumière leurs différents métiers : roboticiens, automaticiens, installateurs, techniciens réfrigération, techniciens de maintenance, techniciens du secteur du nucléaire, chauffagistes, électriciens, techniciens de maintenance en sécurité incendie et opérateurs des réseaux et des communications. D.Levy


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