Dijon choisit GL Events pour son parc des congrès et expositions. Socomec ouvre ses portes en Alsace pour remplir ses postes de travail. Dans le Territoire de Belfort, Parco Cycles et le groupe Citèle roulent en tandem pour alléger le vélo électrique. Verallia relance son four à Chalon-sur-Saône. Quest for health, naissance d’un incubateur pour les start-up de la santé dans le Grand Est. Le lorrain Demathieu Bard Construction décroche un viaduc pour le métro de Toulouse.


 

• Pour son parc des congrès et expositions, Dijon choisit GL Events et annonce 42 millions d’euros d’investissement

Par 48 voix pour, 7 contre et 4 abstentions, les conseillers municipaux de Dijon ont désigné, ce lundi soir 5 décembre, l’attelage GL Events-CCI Métropole de Bourgogne comme gestionnaire de son parc des congrès et expositions, pour cinq ans à partir du 1er janvier prochain. Pour cette nouvelle délégation de service public, la Ville a préféré la candidature conjointe du géant lyonnais de l’événementiel et de l’organisme consulaire à celle de l’association Dijon Congrexpo, qui exploitait l’équipement depuis une trentaine d’années. Si certains évoquent un conflit personnel entre le maire de Dijon, François Rebsamen, et le président de l’association, Jean Battault (ex-dirigeant des Cassis Boudier et ancien président du Medef Côte-d’Or), l’élu justifie le choix par « l’ambition et la puissance du réseau de GL Events ».

À ceux qui redoutent que l’opérateur lyonnais évince les prestataires locaux, le maire répond que la CCI, qui « représente et défend 54 000 entreprises de Côte-d’Or et Saône-et-Loire », est actionnaire à hauteur de 20 % de la nouvelle entité délégataire. La municipalité a annoncé son intention d’investir 42 millions d’€ dans la rénovation du site : « Nous faisons le choix de maintenir cet équipement structurant au centre-ville [ndlr : dans le quartier Clemenceau] plutôt que de le reconstruire hors les murs, explique François Rebsamen. Nous allons en revanche reconstruire entièrement le hall 1 et rénover le hall 2, pour bénéficier d’un équipement moderne et cohérent, conforme à nos ambitions ». Le contrat prévoit la reprise des personnels du parc et le maintien de la foire de Dijon, qui reste, malgré sa baisse de fréquentation des dernières années, l’une des plus importantes de France. P. Bouillot

 

Dijon

 

• Socomec ouvre ses portes en Alsace pour remplir ses postes de travail

socomec bis
Le groupe d'équipements électriques cherche à embaucher 50 personnes sur ses sites alsaciens. © Socomec


Le groupe alsacien Socomec d’équipements électriques (chiffre d’affaires de 604 millions d’€ en 2021 pour un effectif de 3.900 salariés) ouvrira, ce jeudi 8 décembre, les portes de ses usines de Benfeld et Huttenheim (Bas-Rhin) aux candidats en recherche d’emploi pour tenter de trouver preneurs à ses postes vacants sur ces sites constituant le siège et le cœur de l’entreprise. Les métiers recherchés sont ceux de moniteur-câbleur, opérateur de montage, magasinier-cariste, régleur sur presse à injection et outilleur. « Nous dénombrons environ 50 postes ouverts, en CDI majoritairement et intérim longues missions (18 mois) pouvant déboucher sur une embauche ferme. Ce format de portes ouvertes constitue une première pour nous. L’immersion proposée dans notre environnement de travail dans une plage horaire large, de 14h à 20h, permettra de s’imprégner de la culture d’entreprise familiale et, nous l’espérons, d’attirer des candidats », expose Judith Maiffret, directrice des ressources humaines du groupe. Celui-ci recherche « d’abord des personnes motivées, avant un prérequis technique que nous sommes prêts à faire atteindre par la construction d’un parcours de formation », précise la DRH. M. Noyer 

 

PVFmars

 

• Dans le Territoire de Belfort, Parco Cycles et Citèle roulent en tandem pour alléger le vélo électrique

parco cycle
La jeune entreprise travaille à concevoir un vélo de seulement 14 kg, aux cadres de fabrication locale. © Parco Cycles


Concevoir un vélo à assistance électrique (VAE) de 14 kilos et relocaliser une fabrication industrielle de cadres : c’est le double défi qu’a voulu relever Jean Mougenot. « J’ai eu l’idée de créer un vélo ‘’frugal’’ adapté à la ville, beaucoup moins lourd que les VAE actuels [autour de 22-23 kilos], avec une assistance électrique minimale qui ne sert que lorsqu'on en a vraiment besoin, dans les montées ou au démarrage », explique l’ingénieur en conception mécanique de 24 ans, fraîchement diplômé de l’Université de technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM). Après avoir développé trois prototypes puis une présérie, le jeune Vosgien, à la tête de la start-up Parco Cycles, semble bien parti pour réussir son pari. Et ce grâce à un partenariat industriel local avec le groupe Citèle, dont les unités d’Offemont (fonderie) et Auxelles-Bas (usinage et assemblage), dans le Territoire de Belfort, industrialisent les cadres en aluminium et montent les cycles sur une ligne de production dédiée. Fin novembre, dans le cadre d’une prévente pour 1.600 € (soit 500 € en dessous du prix moyen d’un VAE), la fabrication d’une première série de 500 vélos Parco a été lancée. Accompagné par l’UTBM, le jeune entrepreneur, qui a déjà investi 200.000 €, démarre tout juste sa communication en direction du grand public et des professionnels. E. Prompt

 

expertcomptable

 

• Verallia relance son four à Chalon-sur-Saône

verallia
Le four remis en route est l'un des trois de l'usine, dédié aux bouteilles de vin de Bourgogne. © Verallia


L’usine Verallia a relancé, ce 30 novembre, l’un de ses fours qui avait été mis à l’arrêt pour maintenance un peu plus d’un mois auparavant, le 24 octobre. Très consommateur d’énergie, le fabricant d’emballages en verre dispose de tarifs d’électricité et de gaz fixés il y a plusieurs années qui le mettent ainsi à l’abri de la flambée des cours actuelle. Ce four relancé produira chaque jour environ 400 tonnes de verre de teinte feuille morte soit la gamme dédiée aux vins de Bourgogne qui représente un tiers de la capacité du site d’un peu plus de 500 personnes. Il fonctionnera sans arrêt jusqu’en 2030 et marque l’entrée en action de l’investissement de 65 millions d'€ annoncé en début d’année au bénéfice de l’usine de verre pour les vins tranquilles, les spiritueux et les boissons non alcoolisées. M. Noyer 

 

Quest for health : naissance d’un incubateur pour les start-up de la santé dans le Grand Est

Le réseau de cinq incubateurs (Innovact, Quai Alpha, Rimbaud’Tech, Semia et The Pool) implantés dans le Grand Est a annoncé, le 1er décembre, la création de Quest for health, l’incubateur du Grand Est dédié aux start-up santé. La structure bénéficie de l’appui et du soutien de nombreux partenaires institutionnels en France, en Suisse, en Allemagne et à Boston (États-Unis), ainsi que de l’écosystème de l’innovation du Grand Est, avec en premier lieu le pôle de compétitivité BioValley France et la Satt (société d'accélération du transfert de technologies) Conectus. Quest for health accompagne aujourd’hui 60 entreprises incubées.

L’objectif à l’horizon 2025 est d'atteindre un palier de 100 start-up à fort potentiel. Adressant les trois secteurs de la biotech, de la medtech et de l'e-santé, l'incubateur propose un accompagnement des projets d’entreprise dès la sortie des laboratoires (publics ou privés), et il accueille des start-up qui ont déjà réalisé une première levée de fonds, avec pour objectif de les emmener jusqu’à leur premier chiffre d’affaires ou vers une levée de fonds supérieure. Il donne accès à des dispositifs financiers, tel le WiClub Santé, outil de financement unique en Europe créé en partenariat avec la plateforme de financement participatif Wiseed. Quest for health prévoit de s'installer prochainement au sein de Nextmed, campus des technologies médicales de Strasbourg, situé dans l’enceinte de l’hôpital civil, à proximité d’instituts médicaux prestigieux (Ircad, IHU Strasbourg, Gepromed...). J. Giorgi

 

• Le lorrain Demathieu Bard Construction décroche un viaduc pour le métro de Toulouse

demathieu
Le viaduc que construira Demathieu Bard traversera des zones urbaines et agricoles de l'agglomération toulousaine. © Demathieu Bard


Jolie prise pour Demathieu Bard, le groupe de construction basé à côté de Metz (Moselle) qui emploie 3.800 salariés et a réalisé un chiffre d’affaires d’1,7 milliard d’€ l’an dernier. Il remporte la réalisation d’un viaduc pour le prolongement de la ligne B du métro de Toulouse, en préparation des travaux d’une troisième ligne dans l’agglomération qui viendra s’y connecter. Le marché représente un montant de 59,5 millions d'€, à répartir avec les entreprises co-traitantes Mas BTP, ETPO et Matière. Cet ouvrage long de 2,2 kilomètres franchira des voies de circulation, des zones urbaines et agricoles ainsi qu’un lac. Il sera notamment constitué d’un tablier mixte, en béton et métal. M. Noyer 

 

Commentez !

Combien font "2 plus 4" ?