L’Alsacien Divalto s’offre la start-up comtoise des logiciels Flexio. Les tartes flambées Maître Pierre de Moselle entrent dans le giron du groupe MAS. La Bourgogne-Franche-Comté met en avant son excellence industrielle au Salon Global Industrie. RDS à Strasbourg obtient le marquage CE pour son système de monitorage. Le premier four électrique de Saint-Gobain PAM Canalisation décroche 3 millions d'euros de l'Etat. Jean Rottner, directeur exécutif du groupe Réalités. Vincent Thomas, réélu président de l’université de Bourgogne. Caroline Lebaillif, directrice de Made in Jura. Pierre Schaeffer et Philippe Gouget, présidents respectifs des fédérations du BTP de la Moselle et du Jura.


• L’Alsacien Divalto s’offre la start-up comtoise des logiciels Flexio

Le groupe Divalto, éditeur de logiciels de gestion de relations clients et d’ERP (Enterprise Resource Planing, planification des ressources de l’entreprise) basé à Entzheim, près de Strasbourg (Bas-Rhin), annonce l’acquisition de Flexio, jeune pousse de Besançon (Doubs) pionnière des solutions dites « No Code ». La société, créée en 2016 par Julien Brugger, a en effet développé une plateforme permettant aux entreprises, PME et ETI, de créer des applications métiers sans détenir aucune notion de codage ni d’informatique technique. Elle revendique 5.300 utilisateurs, principalement dans l’industrie, l’installation-maintenance, les transports et le BTP. Flexio (14 salariés pour un chiffre d'affaires proche d’1 million d’€ ) à la recherche d’un industriel du logiciel capable d’accompagner son développement. Elle a choisi de s’adosser à un groupe dont les ventes ont atteint, en 2023, 31 millions d’€ (en croissance de 19 %) et qui compte 270 collaborateurs pour 85.000 utilisateurs. La start-up devrait proposer, dans les prochains mois, des offres couplées avec les solutions de gestion centralisée et de relations clients de son nouveau propriétaire. Le montant de la transaction, finalisée en janvier dernier et annoncée il y a quelques jours, n’a pas été communiqué. E. Prompt

Les tartes flambées Maître Pierre de Moselle entrent dans le giron du groupe MAS

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Maître Pierre a bâti sa réputation dans la production de tartes flambées surgelées aux bords tressés. © HCL Maitre Pierre


Le groupe agroalimentaire français MAS annonce l’acquisition de Maître Pierre et de ses filiales HCL Maître Pierre et Flamm Top, à Sarrebourg (Moselle). Une page se tourne pour Frédéric Toussaint, l’ancien restaurateur lorrain cofondateur en 1985 de l’entreprise qu’il détenait avec le fonds d’investissement lorrain GEI géré par Poincaré Gestion. L’entreprise mosellane a bâti sa réputation dans la fabrication de tartes fines surgelées, au premier rang desquelles la « flammekueche » ou tarte flambée, une spécialité régionale. Maître Pierre emploie 130 salariés dans deux usines pour un chiffre d’affaires de près de 23 millions d’€ en 2023 réalisé en France, mais aussi en grande partie à l’international. Ce rachat vient élargir le champ d’activités du groupe industriel marseillais MAS qui vise un chiffre d'affaires de 60 millions d’€ en 2024 dans le champ des « produits français surgelés. » Sa filiale de référence, Compagnie des pâtissiers a réalisé en 2023 un chiffre d’affaires de 34 millions d’euros, depuis deux sites de production en Provence et en Normandie. Ses fonds de tartes, tartelettes, flans et gâteaux sont vendus aux professionnels de la pâtisserie, à la grande distribution, aux grossistes, aux enseignes de restauration ou encore aux chaînes de boulangerie. P. Bohlinger

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• La Bourgogne-Franche-Comté met en avant son excellence industrielle au Salon Global Industrie 

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De gauche à droite : Julien Febvay, chargé de mission développement économique de proximité à l’AER BFC ; Nicolas Soret, vice-président en charge des finances, du développement économique, de l'ESS et de l'emploi à la Région BFC ; Jean-Claude Lagrange, président de l’AER BFC ; Nicolas Grenier, coordinateur prospection nationale et internationale à l’AER BFC ; Arnaud Belorgeu, chargé de mission innovation filières et compétitivités à la Région BFC ; Myriam Bardinet, chargée de mission internationalisation attractivité et promotion économique à la Région BFC et Baptiste Regnier, chargé de mission développement prospection à l’AER BFC © Région BFC


La Région Bourgogne-Franche-Comté, via l’Agence Économique Régionale (AER BFC) est présente en force au Salon Global Industrie à Paris, depuis lundi et jusqu'à ce 28 mars. Elle y met en avant son excellence industrielle à l'échelle nationale avec son statut de première région en terme de taux d'emploi industriel. De quoi offrir une vitrine de choix aux 22 entreprises régionales présentes sur place (*). 30% des cadres de Bourgogne-Franche-Comté travaillent dans le secteur industriel ( contre une moyenne nationale de 17 %) et près de 60% des effectifs sont spécialisés dans des domaines clés tels que la mécanique, la métallurgie, le transport, l'agroalimentaire, la plasturgie… Le Salon Global Industrie constitue la plateforme idéale pour promouvoir les secteurs stratégiques comme l’hydrogène et l'énergie en général, la santé, le luxe, les mobilités ou encore l’alimentation. Le conseil régional consacre à l’ensemble de ses actions collectives à l’international un budget d'1,2 million d’euros pour une trentaine d’opérations qui bénéficient à environ 500 entreprises chaque année. D. Lévy

(*) Ardec Industries ; Ardec Precision Machining ; Bourgogne Précision Mécanique SAS ; Business-Alu Masué et Hadoux ; Cicafil ; DB Synergies ; Décolletage du Bas Jura ; Dijon Bourgogne Invest ; Ertop ; Gillet Décolletage ; Le Décolletage Jurassien ; MBP SAS ; Meca Forging ; Microtec ; M-Plus ; Precijura ; Robotics Valley ; Safe Metal ; STS Industrie ; T2M SAS ; Troncy ; Yltec 

 

RDS à Strasbourg obtient le marquage CE pour son système de monitorage

La start-up strasbourgeoise RDS a annoncé, courant mars, l’obtention du marquage CE pour MultiSense, son dispositif qui facilite le suivi et le retour à domicile des patients à risque après une opération chirurgicale. « Elle représente une nouvelle étape vers la commercialisation de notre solution en France et en Europe », affirme Elie Lobel, président de RDS. « La phase de pré-commercialisation a déjà débuté, avec des premiers résultats très positifs, démontrant un fort intérêt des cliniciens pour cet outil clé dans la transformation des parcours patients. »

MultiSense désigne un dispositif de monitorage patient à distance, composé d’un patch connecté, d’une plateforme sécurisée en ligne et de services d’accompagnement associés. Dans sa version actuelle, il permet de suivre à distance six paramètres physiologiques : la fréquence cardiaque, le rythme respiratoire, la saturation en oxygène, la température de la peau, le niveau d’activité et la posture des patients. RDS, qui emploie une vingtaine de salariés, prévoit une levée de fonds courant 2024, afin de soutenir la commercialisation de MultiSense en Europe, de continuer à développer ses produits, de lancer de nouveaux essais cliniques et d’enregistrer sa solution auprès des autorités américaines, pour une arrivée aux États-Unis prévue en 2025. Le marché mondial du monitorage patient à distance pesait 53,6 milliards de dollars en 2022, avec un taux de croissance annuel moyen de 26,7% prévu pour la période 2022-2027. J. Giorgi

 

• Le premier four électrique de Saint-Gobain PAM Canalisation décroche 3 millions d'euros de l'Etat 

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Le fabricant lorrain de canalisations ajoute le process du four électrique, moins émetteur de C02, à son mode historique d'alimentation par haut-fourneau. © Saint-Gobain PAM


En service depuis l’été 2022 à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle), le four électrique de Saint-Gobain PAM Canalisation restait dans l’attente de financements de l’Etat. Le ministre délégué à l’Industrie, Roland Lescure, a officialisé, le 22 mars lors d’un déplacement en Lorraine, l’attribution d’une subvention de 3 millions d’€ à ce projet de transition écologique qui a mobilisé au total 10 millions d’€ d’investissement. Le four baptisé « Thor » permet à l’industriel de produire annuellement 120.000 tonnes de fonte décarbonée, en complément du haut-fourneau d’une capacité de 300.000 tonnes par an. La nouvelle installation est alimentée à partir de résidus de première fusion (rebus, jets de coulées, etc.), des fontes fatales auxquelles s’ajoutent des ferrailles issues du recyclage. Le four présente également l’avantage de ne pas consommer d’eau pour son refroidissement, contrairement au haut-fourneau. Il sera complété d'un second modèle, fin 2025 dans l’usine de Foug (Meurthe-et-Moselle), un projet également qui sera soutenu par l’Etat via l’Ademe. En France, Saint-Gobain PAM Canalisation emploie 2.000 salariés, essentiellement dans le Grand Est, à Bayard-sur-Marne (Haute-Marne), ainsi qu’en Meurthe-et-Moselle à Toul, Foug, Blénod-lès-Pont-à-Mousson et Pont-à-Mousson où est implanté le siège du groupe. P. Bohlinger

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Mouvements

 

Jean Rottner Directeur exécutif Groupe REALITES 2Jean Rottner, directeur exécutif du groupe Réalités

Jean Rottner prend du galon chez son nouvel employeur. L’ancien président du conseil régional du Grand Est, démissionnaire fin 2022 pour se reconvertir dans l’immobilier privé au sein de Réalités devient directeur exécutif de ce groupe de développement de projets d’aménagement et de construction dans les régions, à compter d’avril. Il y sera « responsable de la mise en œuvre de la stratégie globale et de la gestion opérationnelle », fort de « sa riche expérience et de ses qualités humaines », affirme le groupe. Le premier projet significatif de Réalités en Grand Est se fait toujours attendre depuis que Jean Rottner en a pris la direction régionale à sa sortie de la vie politique. M. Noyer

 

 

Université Bourgogne Vincent Thomas présidentVincent Thomas, réélu président de l’université de Bourgogne

La liste conduite par Vincent Thomas a remporté, le 11 mars, les élections du conseil d’administration de l’université de Bourgogne. Le président sortant joue un rôle moteur dans le rapprochement de grande envergure de l’enseignement supérieur en Bourgogne dans l’Etablissement public expérimental qui associe entre autres la Burgundy School of Business et les écoles d’ingénieurs CESI, ESEO et ESTP. Internationalisation dans le cadre de l’alliance « Forthem » entre 9 universités d’autant de pays d’Europe, transition écologique, qualité de vie des personnels et des étudiants constituent les autres priorités de l’équipe qu’il pilote. M.Noyer

 

MADE IN JURAJPGCaroline Lebaillif, directrice de Made in Jura

Ce début avril, Caroline Lebaillif prendra la direction de l’association Made in Jura basée à Lons-le-Saunier. Elle succède à Laurent Mermet-Husson, en poste depuis 2021, qui fait valoir ses droits à la retraite. Caroline Lebaillif était, depuis trois ans, la manager de commerce de la communauté de communes jurassienne Bresse Haute-Seille dont le siège est à Bletterans. Made in Jura a été créée en 2016 pour porter la marque territoriale éponyme lancée en 2003 par le département. Animée par deux salariées, elle fédère un peu plus de 350 entreprises adhérentes. E. Prompt

 

Pierre Schaeffer fédé BTP Moselle 2Pierre Schaeffer et Philippe Gouget, présidents respectifs de la fédération du BTP de la Moselle et du Jura 

Pierre Schaeffer (ci-contre) a été réélu pour trois ans président de la fédération du BTP de la Moselle, après deux premiers mandats. A la tête d’une entreprise familiale de chaufferie-plomberie, il compte poursuivre les actions prioritaires en faveur du recrutement et de la montée en compétences des 1.200 entreprises qui représentent, avec leurs 19.000 emplois, deux-tiers environ de la profession dans le département. Les élections pour la présidence ont également eu lieu en mars pour la fédération du BTP du Jura. Pierre Worms ne se représentait pas après six ans de fonction. Lui succède Philippe Gouget, le gérant de l’entreprise ALD Bois employant 30 salariés à Port-Lesney. M. Noyer 

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