ECO)BREF. Un contrat de 2 millions d'€ pour Galilé. Cleia renoue avec les bénéfices. La brasserie de Vézelay expulsée ? Altran donne un coup de pouce à Frec|n|sys. Dans l'Est, les plus gros employeurs sont publics. 

 

- Un contrat de 2 millions d'€ pour Galilé.

 

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Provéa réalise des équipements spécifiques pour les fabricants de tubes. ©Traces Ecrites.

 

Le Réseau Galilé remporte un contrat de 2 millions d'€, représentant une charge de travail estimée à 12 400 heures, pour la construction d’un banc de contrôle ultra-son destiné à l'un des leaders mondiaux de la fabrication de tubes. Ce banc de contrôle ultra sons permettra d’effectuer des essais non destructifs sur des tubes allant de 30 à 140 mm de diamètre.

Ce marché fait intervenir les compétences en robotique, convoyage, assemblage et soudures spéciales de plusieurs entreprises du réseau. « Cette concentration de forces pluridisciplinaires répond à une demande très forte des grands donneurs d’ordres qui souhaitent, dans leur immense majorité, un seul interlocuteur pour un même projet », indique un communiqué de l'entreprise.

C’est l’entreprise Provéa de Venarey-les-Laumes (Côte-d'Or) qui assure la maîtrise d’œuvre du projet et travaille en synergie avec PI System Automation (Romagnat), Farman (Joué-les-Tours), Manu System (Venarey-les-Laumes) et Escofier (Chalon-sur-Saône).

« Ce GIE intra groupe se suffit à lui-même. Nous n’avons pas besoin de faire appel à des métiers extérieurs », se félicite Jean-Claude Boyer, patron du Pôle Industrie du Réseau Galilé.

 

- Cleia renoue avec les bénéfices

 

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Les années se suivent et ne se ressemblent pas pour le concepteur et fabricant de briqueterie et tuileries de Nolay (Côte-d’Or). Si 2013 a été plus que difficile avec une perte d’1 million d’€, 2014 signe le rebond. Cleia (27 millions d’€ de chiffre d’affaires), présidé par Philippe Pénillard,  affiche un résultat de 350 000 €.

Et 2015 devrait être encore bien meilleure, avec un prévisionnel de 35 millions, dont 30 déjà sécurisés et une réserve de 80 millions de contrats auprès d'industriels français, allemands, biélorusses, tunisiens, algériens et kurdes.

La qualité des process proposés, illustrés par les deux brevets : Zéphyr® et le four Deforcet, témoignent du dynamisme de la R&D miason qui intègre un nouveau laboratoire (4C) permettant de réaliser des essais céramiques complets.

 

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Marc Neyret, gérant de la Brasserie de Vézelay.

- La brasserie de Vézelay expulsée ?

 

Installée depuis juillet 2012 à Saint-Père-sous-Vézelay (Yonne), dans un bâtiment construit par la société d'économie mixte Yonne Equipement, La Brasserie de Vézelay a reçu de son propriétaire un avis de résiliation du bail au 31 mars 2015. Le tribunal d'Auxerre délibérera ce jour-là sur cette procédure d'expulsion en référé.

Patrick Neyret, gérant de l'entreprise et la SEM sont en conflit depuis plusieurs mois. Le premier conteste le montant du loyer qu'il juge trop élevé, s'appuyant sur un rapport d'expertise qui dénonce une valeur locative d'au moins 35% supérieure au marché, d'un montant à 30 000 € par an.

Le chef d'entreprise a d'ailleurs décidé de ne pas payer ce qu'il considère comme un « sur-loyer », d'où la procédure judiciaire.

Mercredi 25 mars, il donne une conférence de presse pour sensibiliser l'opinion et surtout, les candidats aux élections départementales, car la SEM Yonne Equipement est une émanation du conseil général, futur conseil départemental.

Selon son avocat, Jérôme Deliry qui brandit l'arme de la mise en sauvegarde de l'entreprise pour se libérer de ce conflit, il suffirait d'un renvoi pour que les deux parties aient le temps de trouver un accord, l'entrepreneur se déclarant prêt à racheter le bâtiment.

D'autant que la brasserie de Vézelay (chiffre d'affaires de 545 000 €) prend son envol. Patrick Neyret annonce pour ce début d'année, une croissance de 40% des ventes par rapport à la même période de 2014 et un excédent brut positif dès son second bilan.

 

- Altran donne un coup de pouce à Frec|n|sys.

 

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©Davis Cesbron.

 

La start-up bisontine Frec|n|sys, est retenue par Altran France, conseil en innovation et ingénierie avancée, dans le cadre d'un appel à projets pour développer des solutions technologiques innovantes au service de l’industrie connectée.

Installée à la maison des microtechniques à Besançon, Frec|n|sys conçoit, fabrique et fournit des composants passifs pour les télécoms, des résonateurs et filtres de fréquence pour la défense et le spatial, ainsi que des capteurs communicants pour les applications professionnelles et grand public.

« Devenir partenaire d'Altran au travers de son accélérateur business constitue pour Frec|n|sys un véritable levier pour concrétiser son potentiel d'innovation en parts de marché effectives », commente Sylvain Ballandras, le président de la start-up.

 

- Dans l'Est, les plus gros employeurs sont publics.

 

Intéressante revue des employeurs réalisée par AlterEcoPlus, pour les élections départementales. Département par département, le site internet d'Alternatives Economiques répertorie les 5 plus gros employeurs.

Le constat illustre le discours de la désindustrialisation de la France. Hormis 10 industriels - PSA (Doubs, 11 440 salariés, Mulhouse, 8624 salariés et Haute-Saône, 3130 salariés), Parisot (Haute-Saône, 630 salariés), Solvay (Jura, 1429 salariés), FPT Powertrain Technologies (Saône-et-Loire, 1581 salariés), Berner (Yonne, 1416 salariés), Petit Bateau (Aube, 1022 salariés), Alstom (Belfort, 2022 salariés), General Electric (Belfort, 2017 salariés) -, les plus gros employeurs sont des services publics ou parapublics : hôpitaux, villes, conseils généraux, La Poste, la SNCF.

En Côte-d'Or, dans le Bas-Rhin, dans la Nièvre et en Haute-Marne, on ne compte aucun industriel dans les 5 premiers employeurs.

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