Atlantic lance la construction de son usine de pompes à chaleur de 300 emplois à Chalon-sur-Saône. Liquidation de Gaussin, fin de l'histoire centenaire. MicronMax ferme à Dieuze, 56 emplois supprimés. Appels à candidatures pour intégrer le Village by CA à Dijon. Mike Horn rejoint Vincent Defrasne dans l’aventure des vêtements Ayaq dans le Doubs. Event’Hi à Dijon, pour des rencontres « pour de vrai ».


Bourgogne

• Atlantic lance la construction son usine de pompes à chaleur de 300 emplois à Chalon-sur-Saône

Le groupe français Atlantic a procédé, le 28 novembre, à la cérémonie de pose de première pierre de sa nouvelle usine dans l’agglomération de Chalon-sur-Saône, marquant le début officiel de ses travaux. Il va consacrer un investissement de 140 millions d’euros à ce projet implanté sur la zone SaôneOr de reconversion de la friche Kodak, sur le territoire de la commune de Virey-le-Grand (Saône-et-Loire). L’ouverture d’une première phase est prévue en janvier 2026 sur une surface bâtie de 39.000 m2 construite par l'opérateur rhônalpin Salini Immobilier. Elle se répartira environ à parité entre la fabrication d’unités extérieures de pompes à chaleur à une cadence visée de 150.000 par an, et le stockage des matières premières et produits finis.

Atlantic a confirmé à cette occasion la perspective de 300 emplois mise en exergue lors de l’annonce de son investissement en octobre 2023. Dans un contexte de développement du marché de la pompe à chaleur, il a porté son choix sur le site de SaôneOr, « idéalement localisé à 40 minutes de notre site de Boz (Ain), au cœur d’une zone industrielle facilitant notre logistique amont (pour l’approvisionnement en matière première et composants) et aval pour fournir les marchés français et britannique, grâce à son accès direct à l’autoroute sur l’axe français nord/sud », a déclaré à cette occasion Emmanuel Caille, directeur général d’Atlantic (12.000 salariés, chiffre d’affaires de 3 milliards d’euros, 31 sites industriels dans le monde). Le terrain de 19 hectares laisse la possibilité d’extensions futures, en outre. M. Noyer

 

CCI 21-71

 

Franche-Comté

• Liquidation de Gaussin, fin de l'histoire centenaire

gaussin
Gaussin s'était engagé dans la conversion à l'hydrogène de ses solutions de traction. © Gaussin


Le scénario le plus prévisible s’est produit : l’entreprise Gaussin de véhicules logistiques d’Héricourt (Haute-Saône) a été placée en liquidation judiciaire ce 29 novembre, en épilogue d’une année qui l’aura vue passer par les procédures de sauvegarde, puis de redressement, tout en étant vidée de sa substance industrielle. Au  moment du jugement du tribunal de commerce de Vesoul, les effectifs sont tombés à 60 contre 400 en début d’année, avant la sortie de Gaussin des véhicules autonomes où il était entré l’an dernier pour reprendre le Lyonnais Navya, et avant la cession de sa principale filiale Metalliance, fabricante d’équipements de travaux souterrains de 145 salariés à Saint-Vallier (Saône-et-Loire).

Le tribunal n’a retenu aucune des deux offres qu’il a qualifié d’ « indécente » pour l’une et d’ « irrecevable » pour l’autre, à savoir celle du repreneur de Metalliance Corail SM (porté par l’ancien directeur général évincé de Gaussin, Steve Filippov) qui se limitait à 20 emplois repris, et celle du groupement Eilyos derrière lui se trouvait…Christophe Gaussin lui-même, le patron du groupe. Lui-même avait été écarté du conseil d’administration en juin par CSG. Ce nouvel actionnaire de référence tchèque n’aura été qu’éphémère et énigmatique,. Il n'a, en apparence, pas joué le moindre rôle de restructuration et de reprise en main qui lui avait été prêté. Gaussin aura été plombé depuis fin 2023 par l’échec à honorer le gigantesque contrat de 355 véhicules électriques décroché auprès notamment d’Amazon et dont les livraisons se limiteraient à une douzaine. L’entreprise familiale cotée, dont l'origine remonte à la fin du XIXè siècle, est censée publier enfin, ces jours-ci, ses comptes de l’exercice 2023. M. Noyer

 

Lorraine
MicronMax ferme à Dieuze, 57 emplois supprimés

Entreprise d’usinage de précision de 56 salariés, MicronMax va fermer à Dieuze (Moselle), en conséquence de la défaillance de sa société propriétaire ayant entraîné sa propre liquidation, ce 28 novembre. Cédée par la société GGB, elle avait été reprise par un investisseur brésilien,  « qui manquait de compétences, ignorait tout du droit social français et a subi la baisse du carnet de commandes et du chiffre d'affaires avec la conjoncture, menant au dépôt de bilan cette année »,  relate Ralph Blindauer, l'avocat du CSE (comité social et économique). Un repreneur, le Lyonnais ACI, s'est manifesté mais son offre « n'était pas solide, les salariés  l'ont refusée », poursuit l'avocat.   Le site mosellan était plus particulièrement chargé de l’usinage de composants (les paliers) de pompes hydrauliques. Un dernier espoir de sauvetage subsiste toutefois, auprès d'un client.  M. Noyer

 

Bourgogne

• Appels à candidatures pour intégrer le Village by CA à Dijon

Le Village by CA lance un appel à candidatures pour rejoindre son réseau, sur le site de Dijon. En France, le concept réunit 47 Villages pour 830 entreprises partenaires et 930 start-up. Premier accélérateur de business en France et en Europe, le Village by CA forme un écosystème propice aux échanges entre acteurs de l’innovation. En l'intégrant, les start-up bénéficient d’un suivi personnalisé, adapté à leurs besoins spécifiques et à leur rythme de croissance. Elles bénéficieront de trois ans d’accompagnement maximum collectif et individuel avec des mises en relations privilégiées avec des partenaires du Crédit Agricole, des conseils d’experts et des conseils de la start-up manager du Village. Le dépôt des candidatures est encore possible cette semaine en ligne. La sélection interviendra le 18 décembre. D.Levy

 

Banque Pop

 

Franche-Comté

• Mike Horn rejoint Vincent Defrasne dans l’aventure des vêtements Ayaq

ayaq
Le célèbre aventurier Mike Horn (à droite sur la photo) intègre le capital et l’équipe d’Ayaq, la marque de vêtements techniques et écoresponsables créée dans le Doubs par l’ancien biathlète Vincent Defrasne. © DR


Ayaq, la marque de vêtements techniques et écoresponsables lancée en 2020 par l’ancien biathlète franc-comtois Vincent Desfrasne, reçoit un renfort de poids. Après avoir co-fondé la start-up de l’hydrogène Inocel, le célèbre aventurier Mike Horn va entrer au capital de la société établie aux Grangettes, près de Pontarlier (Doubs) et prendre en charge le développement de certains produits, dont une future gamme « exploration. » « Mike aura un rôle opérationnel important », souligne le champion olympique de 2006. Le montant de la participation de l’explorateur n’est pas encore arrêté car la jeune entreprise, qui a déjà levé 2 millions d’euros depuis sa création, engage une nouvelle opération de financement. Dans le but de réunir « 2 millions d’euros au maximum », elle réalise un nouveau tour de table et recourt, en parallèle, à la plateforme de financement participatif en capital CrowdCube, afin de former une communauté d’investisseurs-ambassadeurs de la marque.

Destinés à la pratique des sports outdoor et fabriqués en Europe, les vestes, pantalons et t-shirts d’Ayaq sont aujourd’hui distribués dans 120 magasins en France, Suisse, Autriche, Italie et Allemagne. Vincent Defrasne ne communique pas son chiffre d’affaires, mais indique avoir déjà vendu plus de 50.000 pièces. Son entreprise, qui emploie une dizaine de collaborateurs, vient de finaliser sa première collection de vêtements « du quotidien. » Dévoilée le 28 novembre à Paris, elle sera commercialisée à partir de septembre 2025. E. Prompt

 

Eurogerm

 

Bourgogne

• Event’Hi à Dijon, pour des rencontres « pour de vrai »

jeux de société envent hi
Le concept proposé par Eva Jaber repose sur des rencontres autour d'une activité : jeux de société, afterworks... © Eva Jaber


Son démarrage d’activité depuis début octobre la conforte dans la pertinence de son projet : Eva Jaber lance, avec sa société Event’Hi, un ensemble d’activités ayant pour but de favoriser la rencontre entre des personnes qui cherchent à tisser des relations à Dijon (Côte-d’Or), afin de rompre leur isolement ou de se constituer un réseau amical à l’occasion de leur installation dans l’agglomération. Jeux de société, mixologie, cross-training, séance de dégustation de vue, atelier de peinture, ou simplement apéro afterwork, l’ancienne responsable juridique devenue entrepreneuse démultiplie les possibilités, « grâce à un réseau d’une quinzaine de prestataires et d’établissements, qui ne demande qu’à s’étoffer », souligne-t-elle. Parmi ceux-ci, la salle Le Klub prête par exemple son spa-balnéo. Orienté principalement vers les CSP+, le concept débouche sur des réunions jusqu'à 12 personnes maximum. Et comme le dit avec malice Eva Jaber, « la relation peut devenir ensuite de toute nature, amicale, pourquoi pas amoureuse, Event’Hi est là pour initier la rencontre, tout simplement ». M. Noyer

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