La friche Nordéon-Philips débute sa démolition à Chalon-sur-Saône. Umiami ouvre son usine d’aliments végétaux sur la friche Knorr en Alsace. Novacarb et Solvay pourraient réduire de 15% leurs rejets salins au sud de Nancy. L’Alsacien Novalix s’associe à l’Institut Max Planck en Allemagne. « Cinq clés pour réussir votre transformation digitale » avec les conseils de Groupeactive. La coopérative d’activité Coopilote a fêté ses 20 ans à Besançon.
• La friche Nordéon-Philips débute sa démolition à Chalon-sur-Saône
Une cérémonie de lancement de la déconstruction de la friche industrielle Nordéon-Philips s’est déroulée ce 19 mars à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). Elle marque l’entrée dans une nouvelle phase de la préparation de la reconversion de l’ancienne usine de néons Nordéon-Marvel Glass appartenant au groupe Philips, liquidée en 2017. Acquéreur fin 2021 du site de 7 ha de foncier et 25.000 m2 de bâtiments, le Grand Chalon fait procéder aux travaux depuis février 2023, jusqu’à la fin de cette année. La dépollution et la démolition - pour un montant de 7 millions d’euros avec les concours principaux de l’Ademe et de la région Bourgogne-Franche-Comté - permettront de recréer de l’offre foncière pour l’implantation d’entreprises, à l’entrée de la zone SaôneOr née sur les cendres de Kodak, dans un contexte où elle s’est raréfiée, grâce aux nombreux dossiers captés par l’agglomération (futures usines Vicky Foods, Iten, Atlantic…). SaôneOr compte par ailleurs encore 10 hectares disponibles. « La requalification de Nordéon en un site clés-en-main donne au Grand Chalon de belles perspectives d’implantations économiques », a relevé Sébastien Martin, président de la communauté d’agglomération. M. Noyer
•Umiami ouvre son usine d’aliments végétaux sur la friche Knorr en Alsace

La jeune société française Umiami a inauguré, le 18 mars, son usine d’alternatives végétales à la viande et au poisson à Duppigheim (Bas-Rhin). Fruit de ses trois premières années d’existence en région parisienne consacrées à la recherche-développement, l’unité de production s’installe sur 14.000 m2 de l’usine de soupes Knorr fermée fin 2021. Sa mise en place aura requis un investissement de 38 millions d’euros (dont 10,5 millions d’euros cumulés d’aides de l’Etat via France 2030, de la région Grand Est et du fonds Feder de l’Union européenne). Elle emploie 53 salariés dans un premier temps, sur un objectif final d’environ 200 qui compenserait ainsi la suppression des 216 emplois de Knorr. Umiami a mis au point une technologie que ses dirigeants présentent comme unique au monde d’umiamisation - d’où son nom : une forme de texturation qui assure recréer par des végétaux « avec fidélité le goût et la texture de pièces épaisses et entières de viande ou de poisson tout en préservant leurs qualités nutritionnelles. » Les « filets » végétaux élaborés représentent une capacité de production de 7.500 tonnes par an au démarrage, avec l’objectif de parvenir à 20.000 tonnes à terme. M. Noyer
• Novacarb et Solvay pourraient réduire de 15% leurs rejets salins au sud de Nancy

C’est le second dossier environnemental majeur des deux soudières lorraines, après celui de la décarbonation des procédés. Au sud de Nancy, les sites Novacarb (groupe Humens) et Solvay ont annoncé, le 15 mars, « une avancée significative » dans leurs travaux pour réduire les rejets en chlorures ou « concentrations salines » dans les eaux de la Meurthe, un affluent de la Moselle. Les deux fabricants de carbonate et bicarbonate de soude installés à Laneuveville-devant-Nancy et Dombasle-sur-Meurthe (Meurthe-et-Moselle) ont engagé des recherches dans le cadre d'un protocole d’accord 2021-2027 avec l’Etat, l’agence de l’eau Rhin-Meuse et la région Grand Est. Parmi les technologies sélectionnées en 2023, figure la possible séparation du sel (chlorure de sodium) par nanofiltration. Après des études avec l’université polytechnique de Catalogne, la solution a été testée sur un pilote pendant six mois en collaboration avec le centre technique de l’eau à Barcelone. Au terme des tests, une réduction des rejets de chlorures de 15% a été confirmée. Solvay et Novacarb qui représentent localement près d'un millier d’emplois directs, engagent à présent une nouvelle étape destinée à affiner la faisabilité du procédé et identifier des pistes de recyclage du chlorure de sodium. P. Bohlinger
• L’Alsacien Novalix s’associe à l’Institut Max Planck en Allemagne
Novalix, société à Strasbourg spécialisée dans la découverte de candidats médicaments pour l’industrie pharmaceutique, a annoncé la mise en place d'un partenariat stratégique à long terme avec l'Institut Max Planck (MPI) pour les sciences multidisciplinaires à Göttingen (Allemagne). « Il est plus coûteux et plus risqué que jamais d'identifier et de mettre sur le marché de nouveaux médicaments. Le modèle actuel n’est pas tenable à terme. Intégrer davantage la recherche académique dans le processus ne peut qu’augmenter les chances de réussite des opportunités thérapeutiques », commente Denis Zeyer, directeur général de Novalix. Depuis janvier 2024, des scientifiques de l’Institut Max Planck travaillent ainsi au sein du centre de recherche de Novalix sur des projets en oncologie et anti-infectieux. Le Dr. Ashwin Chari, directeur du groupe de recherche sur la biochimie structurale et les mécanismes au MPI pour les sciences multidisciplinaires, reconnaît les défis à relever, mais se dit optimiste quant à la possibilité de « transformer leurs découvertes en traitements efficaces. » Novalix emploie plus de 430 personnes. En 2022, elle a réalisé un chiffre d’affaires de 23,3 millions d’euros. La société n’a pas souhaité communiquer sur son chiffre d’affaires de l'an dernier. J.Giorgi
• « Cinq clés pour réussir votre transformation digitale » avec les conseils de Groupeactive

Frédéric Barbier, directeur général de Groupeactive et Alain Lamy,gérant de Ingenis Consulting à Saint-Apollinaire (Côte-d'Or) ont associé leur expertise, mardi 12 mars, à Ahuy pour proposer une conférence à des chefs d’entreprises de TPE et PME de l’agglomération dijonnaise sur le thème des « 5 clés pour réussir votre transformation digitale ». Selon Frédéric Barbier, « le succès d’une entreprise ne va plus uniquement dépendre de son savoir-faire, de la qualité de ses produits ou services, mais bien de la mise en place d’une stratégie de transformation digitale. » « Transformation digitale, ressources humaines, production industrielle, les petites ou moyennes entreprises ont même besoin que les gros groupes… », a appuyé Alain Lamy. Les conférenciers ont conseillé de aux entrepreneurs de procéder par étapes : clarifier et quantifier les enjeux autour des ERP et CRM (Enterprise Resource Planning et Customer Relationship Management) ; évaluer et améliorer la performance du système d’informations ; engager l'organisation dans le changement et en garantir les bons choix et moyens ; adopter les avantages du Cloud.
Groupeactive, organisme de formation certifié Qualiopi pour plus de 2.500 TPE et PME en France, préconise de faire appel à un directeur des systèmes d’information (DSI) à temps partagé afin d'accompagner les dirigeants dans leur transformation digitale. Lui-même peut activer un tel réseau d’experts indépendants dans tous les secteurs d’activités : direction commerciale, supply chain, direction des systèmes d’information, direction administrative et financière, direction des ressources humaines... D. Lévy
• La coopérative d’activité Coopilote a fêté ses 20 ans à Besançon
Depuis 20 ans, Coopilote accompagne, principalement en Franche-Comté, celles et ceux qui aspirent à entreprendre autrement. Pour célébrer cet anniversaire, un événement festif a réuni près de 300 personnes au Kursaal de Besançon (Doubs), début mars. Cette coopérative d’activité et d’emploi (CAE) offre une alternative aux schémas traditionnels de la création d’entreprise en proposant à ses membres de venir tester leur projet sous le statut d’entrepreneur-salarié dans un cadre coopératif et sécurisé. Coopilote rassemble plus de 320 entrepreneuses et entrepreneurs, dont 140 associés ayant décidé de poursuivre leur développement au sein de la structure à l’issue de leur période de démarrage de trois ans.
Employant 18 salariés dans son équipe d’appui, le groupe s’est organisé en quatre filiales : Coopilote (généraliste), Baticoop (bâtiment), Formacoop (formation) et SVP (services à la personne). Leader national des CAE sur le plan économique, l’ensemble enregistre une croissance continue de son activité depuis 10 ans. Il a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 14 millions d’€ en 2023 avec une moyenne de 33.000 € par entrepreneur en démarrage et 69.000 € par associé. Ces ratios démontrent, selon Coopilote, « la solidité des projets accompagnés et leur potentiel de développement après le lancement. » E. Prompt