Le verrier O-I Glass injecte 95 millions d’€ dans ses deux usines du Grand Est. L'usine Terreal de Chagny en Bourgogne passe sous le pavillon Wienerberger. Financement trinational pour le raccordement de l’aéroport de Bâle-Mulhouse. L’impact de intelligence artificielle sur les entreprises en débat le 12 mars à Besançon. Les métiers de la maintenance industrielle montent en gamme dans le sud de l’Alsace. Bolloré met la main sur le logisticien Stef Santé à Strasbourg.


• Le verrier O-I Glass injecte 95 millions d’€ dans ses deux usines du Grand Est

Les deux sites de production du verrier américain O-I Glass dans le Grand Est déclenchent un investissement de 95 millions d’€ visant à moderniser leurs installations. A Gironcourt-sur-Vraine (Vosges) où l'usine a fêté récemment ses 120 ans, le groupe annonce injecter 55 millions d'€. L’enveloppe va permettre la reconstruction d’un four et de son équipement avec la technologie GOAT (Gas oxy advanced technology), un procédé innovant reposant sur l’utilisation d’un mélange de gaz et d'oxygène. Cette technologie, couplée au système de récupération de chaleur dernièrement installée sur les installations de préparation des matières premières, devrait réduire les émissions de CO2 du site jusqu'à 18 %.

Parallèlement, une ligne de production sera modernisée afin accroître encore la flexibilité et la capacité de l’usine actuellement d’environ 1,9 milliard de bouteilles par an, principalement pour le marché de la bière. Au total, O-I Glass aura investi près de 120 millions d'€ depuis 2019 sur le site vosgien. À Reims (Marne), le groupe de plus de 23.000 personnes (chiffre d'affaires de 6,5 milliards d’€ en 2023) a mobilisé 40 millions d'€ dans la rénovation d'un four et d'une ligne de production, ainsi que dans l'installation de nouveaux équipements.  P. Bohlinger

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• L'usine Terreal de Chagny en Bourgogne passe sous le pavillon Wienerberger

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Le site de Saône-et-Loire rejoint l'appareil industriel de Wienerberger qui comprend déjà, à proximité, son désormais homologue de Lantenne-Vertière dans le Doubs (ci-dessus). © Wienerberger France


La grande alliance dans la terre cuite devient définitive. Le groupe autrichien Wienerberger a indiqué, le 1er mars, avoir conclu l’acquisition du Français Terreal. Soit un périmètre de 28 sites de production en France, Italie et Espagne totalisant 3.000 salariés, dont environ 200 pour les tuiles à Chagny (Saône-et-Loire). L’acquéreur escompte de cette transaction un chiffre d’affaires supplémentaire de 725 millions d’€ par rapport aux 4,2 milliards d’€ qu’il a réalisés l’an dernier. Chagny vient rejoindre l’appareil industriel de Wienerberger dans l’Est de la France, déjà dense avec les usines de briques ou tuiles à Achenheim, Seltz et Betschdorf (Bas-Rhin), Lantenne-Vertière (Doubs) et Pontigny (Yonne). M. Noyer
 

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• Financement trinational pour le raccordement de l’aéroport de Bâle-Mulhouse 

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L'EuroAirport qui a transporté plus de 8 millions de passagers en 2023 considère sa connexion directe au réseau ferré comme un élément essentiel de sa compétitivité à long terme. © EuroAirport

Un « accord de principe » a été trouvé entre la France, l’Allemagne et la Suisse pour le financement conjoint du raccordement ferroviaire de l’aéroport de Bâle-Mulhouse, a annoncé la préfecture de région Grand Est le 1er mars. Les collectivités locales et les Etats (dans le cas de la France et de la Suisse) se répartiront ainsi le coût du projet, qui est révisé nettement à la hausse : « 353 millions d’€ aux conditions économiques de janvier 2023, soit 475 millions d’€ à l’horizon 2035, compte tenu de l’inflation prévisionnelle », expose la préfecture.

Le milieu de la décennie prochaine constitue l’échéance visée pour la mise en service de la nouvelle voie à double sens de 6 km, située sur le territoire français et dont la réalisation sera pilotée par SNCF Réseau. Evalué les précédentes années à 150 puis 200 millions d’€, le raccordement est considéré par l’EuroAirport (8,1 millions de passagers transportés l’an dernier) comme un élément nécessaire de sa compétitivité à long terme. M. Noyer

 

L’impact de intelligence artificielle sur les entreprises en débat le 12 mars à Besançon

Trois fois par an, avec son cycle de conférences Open Business, la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) Saône-Doubs propose aux entreprises de monter en expertise sur des thématiques bien identifiées en apportant de l’information économique et technique aux dirigeants.

Pour cette année, le premier rendez-vous est programmé mardi 12 mars à 19 heures à la Maison de l’Economie de Besançon, sur un sujet devenu incontournable ces derniers mois : « L’impact de l’intelligence artificielle sur votre entreprise ». Après l’intervention de Jérôme Colombain, journaliste spécialiste des nouvelles technologies, trois acteurs locaux apporteront leur éclairage : Ciprian Melian, directeur de Livdeo, Gilles Tonnelier expert en intelligence artificielle chez Quarks Solutions - deux start-up de Besançon - et Sylvian Giampiccolo, dirigeant de , société du groupe industriel R. Bourgeois Scoderà Pirey.
Puis le 14 mai, toujours à Besançon, le sociologue Serge Guérin animera une conférence sur le « vieillissement : quelles menaces et opportunités pour vos entreprises et territoires ? »
Enfin, le 19 septembre à Vesoul, l’ancien athlète Stéphane Diagana, champion du monde du 400 mètres haies en 1997, évoquera « La performance en entreprise et dans le sport ». Informations et réservations : www.saone-doubs.cci.fr/open-business.

 

• Les métiers de la maintenance industrielle montent en gamme dans le sud de l’Alsace

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Démonstration de l'entrée de la maintenance industrielle dans l'ère du numérique, au lycée Jean-Mermoz de Saint-Louis (Haut-Rhin) qui lance un BTS spécialisé à la rentrée prochaine. © Mathieu Noyer


Un « apprentissage dating » pour la maintenance industrielle sera organisé le 13 mars prochain au lycée Jean-Mermoz de Saint-Louis (Haut-Rhin) à l’initiative de l’établissement et de la communauté d’agglomération Saint-Louis Agglomération. Cette catégorie de métiers rencontre une forte demande des entreprises dans le secteur frontalier du sud de l’Alsace en plein dynamisme. La manifestation s’inscrit dans un contexte de montée en qualification des formations proposées localement.

Au bac pro, s’ajoutera en formation initiale un BTS à la rentrée 2024, par apprentissage, pour 10 à 15 places ouvertes dans un premier temps. « Les employeurs exprimaient l’attente d’un cursus post-bac pour s’adapter à l’évolution technologique, la réponse est ainsi apportée », souligne Hervé Le Chevalier, enseignant en maintenance industrielle au lycée. Les cours aborderont les différents aspects de la maintenance : corrective, préventive, d’amélioration, ainsi que son organisation dans les entreprises. La formation continue accroît également son offre localement : depuis le 26 février, le Greta Alsace Sud a démarré un parcours de neuf mois (900 heures au lycée Stoessel de Mulhouse et 392 heures en entreprise) de titre professionnel TSMI (Technicien supérieur en maintenance industrielle) pour la maintenance d’éléments électromécaniques, hydrauliques et d’automatisme d’installations industrielles. M.Noyer 

 

• Bolloré met la main sur le logisticien Stef Santé à Strasbourg

BSL rachète STEF Santé
Signature de l'acte de rachat de Stef Logistique Santé. © BLS


Bolloré Solutions Logistiques (BSL) opère le rachat de la filiale santé du transport-logisticien Stef, basée à Strasbourg où elle emploie 85 salariés, sur trois sites dans la zone portuaire. Ces entrepôts de SLS (Stef Logistique Santé) assurent sur une surface cumulée de 13.000 m2 le stockage de produits sous trois gammes de température : ambiante de + 15 à + 25 °C, « froid positif » de +2 à + 8 °C et froid à - 20 °C. Ils servent principalement à l’emballage de produits pharmaceutiques, une activité que BSL exerce déjà depuis la plateforme de l’aéroport de Strasbourg-Entzheim sur une surface de 10.000 m2. M. Noyer

 

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