Api Tech investit 2 millions d’€ dans un nouveau site d’assemblage à Saint-Dizier où seront recrutées une centaine de personnes. La Région Grand Est attribue 9,5 millions d’€ à la transition électrique du site Stellantis de Metz-Trémery. Les Bains municipaux de Strasbourg rouvrent au public après 2 ans et plus de 30 millions d'€ de travaux. La chimie du Grand Est décerne ses trophées RSE. Une fresque habille le barrage de Vouglans, dans le Jura. Les Sept clés pour (s’) entreprendre de Christophe Schmitt, vice-président de l’Université de Lorraine.


• Api Tech investit 2 millions d’€ dans un nouveau site d’assemblage à Saint-Dizier et recrute une centaine de personnes

 
Api Tech, fabricant de distributeurs automatiques de pizzas à Seichamps (Meurthe-et-Moselle) investit 2 millions d’€ dans un nouveau site d’assemblage à Saint-Dizier (Haute-Marne). La société, filiale du groupe nancéien Mentor, va reprendre les 4.600 m² d’Argo France, afin d’y produire ses distributeurs, de la découpe des tôles à l’intégration des systèmes électroniques et informatiques. La PME prévoie d’y recruter 100 personnes dans les 18 mois.

« Revenir dans ma région natale pour y créer une entreprise et des emplois, c’est vraiment quelque chose qui me tenait à cœur », commente Frédéric Deprun, directeur général d’API Tech. L’entreprise d’automatique industrielle ouvre parallèlement une usine à Bollène (Vaucluse) où elle prévoit de recruter 80 collaborateurs d’ici fin 2022.
La PME de 170 salariés a également démarré récemment un atelier de tôlerie à Dombasle-sur-Meurthe (Meurthe-et-Moselle). Depuis qu’elle s’est positionnée, il y a cinq ans, sur le créneau des machines connectées pour la distribution de produits alimentaires, sa croissance est exponentielle. Son chiffre d’affaires devrait dépasser les 25 millions en 2021. P.B.
Pour postuler : recrutement@apitech-solution.com

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• La Région Grand Est attribue 9,5 millions d’€ à la transition électrique du site Stellantis de Metz-Trémery

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Stellantis produira à Metz, 1,1 million de moteurs électriques par an sur la ligne inaugurée en novembre 2019. © Philippe Bohlinger


Stellantis a précisé ce mardi 26 octobre ses plans pour adapter ses usines françaises au virage de l’électrique parmi lesquelles le pôle industriel de Trémery-Metz (Moselle). Sur ce site où travaillent 3.700 personnes, la transition du groupe automobile (Peugeot, Citroën, DS, Fiat, Chrysler) est accompagnée par la Région Grand Est. La collectivité territoriale a annoncé ce même jour un soutien de 9,5 millions d’€ aux deux co-entreprises lancées ces trois dernières années par Stellantis avec des partenaires industriels.
Il s’agit d'une part, d’Emotors créée avec la filiale Leroy-Somer du fabricant japonais de moteurs électriques Nidec en vue d’assembler des chaînes de traction électrique à Trémery. Sur la ligne de production inaugurée en novembre 2019, Stellantis vise 1,1 million de moteurs électriques par an dès 2024.
La seconde co-entreprise baptisée e-Transmissions a été lancée avec Punch Powertrain (groupe Yinyi). Elle devrait démarrer la production de sa nouvelle transmission automatique électrifiée en 2023 sur le site de Metz (Moselle). Cette transmission à double embrayage est destinée à la prochaine génération de véhicules à hybridation légère. A terme, environ 600.000 boîtes de vitesses électrifiées devraient être assemblées localement chaque année. P.B.


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• Opération Jouvence terminée pour les Bains de Strasbourg

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Les cabanes en bois servant de vestiaire ont été rénovées, restituant l’atmosphère du bâtiment de 1908. © Cyrille Weiner

 
Les Bains municipaux de Strasbourg (Bas-Rhin) rouvriront au public le 8 novembre, au bout de deux ans d’une lourde et minutieuse restructuration de 33,6 millions d’€. Celle-ci a été réalisée par le groupement entre Eiffage Construction, l’agence Chatillon Architectes, TNA Architectes, Equalia (futur gestionnaire) et Quadriplus, par mandat de la SPL Deux-Rives, agissant elle-même pour le compte de la ville, propriétaire.
Le bâtiment de 1908 incarne l’architecture allemande alors en vigueur à Strasbourg et la tradition hygiéniste germanique de l’époque. Sa rénovation telle que pilotée par l’équipe de François Chatillon s’est attachée à en conserver le maximum d’éléments les plus remarquables, du bâti mais aussi des aménagements comme les étonnantes cabines en bois. Elle fait retrouver les couleurs d’origine, elle remet en valeur les deux bassins (grand et petit) et relie l’un à l’autre. Elle exploite aussi des espaces techniques délaissés pour installer un jacuzzi et un sauna bien contemporains. Le système de traitement d’eau a été repensé de sorte à réduire la consommation d’eau de 80 % par rapport à la situation précédente et les Bains ainsi revisités sont connectés au réseau de chauffage urbain. M.N.



B 4.0



• La chimie du Grand Est décerne ses trophées RSE

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Dow à Lauterbourg, dans le Bas-Rhin, fabricant d'additifs pour les peintures, vernis, plastiques, a robotisé l'inspection de deux réservoirs pour éviter que le personnel entre dans des espaces confinés. © Dow

 
Six entreprises chimiques du Grand Est ont décroché les « trophées Responsible Care » qui entendent mettre en lumière les engagements du secteur en matière de RSE (Responsabilité Sociale et Environnementale). L’organisation professionnelle France Chimie et le jury qu’elle avait constitué ont retenu l’usine Corteva Agriscience à Cernay (Haut-Rhin) pour son recours à l’entreprise adaptée et à l’Esat voisin Saint-André pour une campagne de déconditionnement et récupération de près de 30.000 contenants de produits, sachant qu’elle fait appel de longue date à ses structures de travail handicapé. 

Dow à Lauterbourg (Bas-Rhin) a été distinguée pour l’inspection robotisée de deux réservoirs évitant que le personnel entre dans des espaces confinés et permettant une intervention sur des réservoirs pleins, ainsi que Butachimie à Chalampé (Haut-Rhin) pour ses achats jugés éco-responsables : recours au transport fluvial et ferroviaire, réduction des distances d’approvisionnement en matières premières.
Le trophée de la catégorie santé revient à Resolest (groupe Solvay) à Rosières-aux-Salines (Meurthe-et-Moselle) pour sa démarche spécifique d’analyse de la dangerosité potentielle des résidus qu’elle traite. En énergie, l’usine Tronox de Thann (Haut-Rhin) a été distinguée pour sa nouvelle unité de recyclage des effluents d’acides sulfuriques appliquant les principes de l’économie circulaire. Enfin, le jury a décerné son coup de cœur à l’écopaturage du site TotalEnergies de Carling (Moselle) qui y introduit des taureaux Highlands Cattle, en remplacement du fauchage mécanique. M.N.



M2A

• Une fresque habille le barrage de Vouglans, dans le Jura

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© Kärcher

Six cordistes, dont l’artiste allemand Klaus Dauven et deux géomètres ont fait apparaître en quelques jours une oeuvre originale sur le barrage de Vouglans (Jura), le plus important de Bourgogne-Franche-Comté avec une production d’électricité équivalente à la consommation électrique résidentielle de l’arrondissement de Dole.
Les contours du dessin qui évoque une forêt de sapins du Jura ont été réalisés en reliant plus de 2.500 points avec une gomme biodégradable et les formes, grâce au nettoyage avec des nettoyeurs haute pression, des mousses et lichens présents sur le béton. C’est l’entreprise Kärcher, bien connue, qui a financé cette oeuvre avec l’exploitant du barrage, EDF. Elle doit rester visible entre 3 et 5 ans.



 

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septcles• Les Sept clés pour (s’) entreprendre de Christophe Schmitt, vice-président de l’Université de Lorraine


Dans son nouveau livre, Christophe Schmitt, vice-président de l’Université de Lorraine en charge de l’entrepreneuriat, place la dimension humaine au cœur de tout projet de création d’entreprise. « Et si entreprendre consistait avant tout à donner du sens à son environnement, à construire de la valeur à partir du désordre ? », interroge l’auteur de Sept clés pour (s’) entreprendre paru au mois d’octobre aux Presses de l’Université du Québec (128 pages, 28€).
Ce professeur à l’IAE-School of management de Metz s’adresse à tous ceux qui souhaitent entreprendre de connaître les premières étapes d’un projet, en leur proposant de s’affranchir des stéréotypes rencontrés habituellement.
L’auteur, expert international reconnu dans son domaine, s’appuie sur plus de dix années d’expérience à la tête du Pôle de l’entrepreneuriat étudiant de Lorraine (PeeL), une structure qui diffuse efficacement la culture de l’entrepreneuriat à l’université tout en formant et accompagnant les étudiants-entrepreneurs. P.B.

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