Se connecter
TH s’étend de Dole vers la Picardie en s’associant à Saint-Gobain. Studios 7K, prochain espace de la création audiovisuelle à Muhouse. Le GPA «casques bleus» débarque en Saône-et-Loire. BFC Angels lance un fonds d’investissement pour soutenir la transmission des PME. Remise des trophées export en Alsace. Laurent Fraisse, directeur régional de la Banque de France Bourgogne-Franche-Comté. Cyprien Mateos, délégué régional Orange en Bourgogne. Fabrice Urban, président de l'UIMM Alsace.
• TH s’étend de Dole vers la Picardie en s’associant à Saint-Gobain
TH (Technologies & Habitat), spécialiste de la construction préfabriquée d’habitats modulaires, vient de boucler une levée de fonds qui permet de concrétiser l’étape suivante de son développement planifiée par son dirigeant Alain Béjean : créer une nouvelle usine dans les Hauts-de-France, complémentaire et d’une capacité supérieure à son « prototype » situé à Dole-Champvans (Jura). Grâce aux 8 millions d’€ levés auprès de Saint-Gobain et de la Banque des territoires qui entrent au capital à titre minoritaire, la PME va pouvoir implanter cette unité à Saint-Quentin (Aisne) sur 8.000 m2 de bâtiments. « La capacité de production atteindra 200 logements par an, à partir d’une mise en service prévue à la mi-2024 », annonce Alain Béjean. Le dirigeant vise la création sur place de 200 emplois. TH, dont le siège est en Haute-Savoie (75 salariés aujourd’hui au total pour un chiffre d’affaires prévu de 8 millions d’€ en 2023 avant un décollage par l'effet de la nouvelle usine) entend ainsi tirer parti de l’engouement pour ces constructions modulaires, en vogue notamment auprès des bailleurs sociaux. Un tremplin d’activité pour lui vient d’ailleurs de 300 chambres d’étudiants commandées par l’Office public de l'habitat de l’Aisne à Soissons, qui sont réalisées avec Bouygues Construction. Dole emploie pour sa part 45 salariés pour une cadence de production d’une centaine de logements par an, qui sera augmentée elle aussi. M. Noyer
• Studios 7K, prochain espace de la création audiovisuelle à Muhouse
Sous le nom « Studios 7K », la société coopérative haut-rhinoise Seven Production (7 salariés) porte le projet de constituer à Mulhouse un centre de création audiovisuelle se voulant d’un rayonnement régional et au-delà. Elle l’ouvrira à la fin de cette année, dans des bâtiments (le « village d’activités ») du site DMC, comme un trait d’union entre la création des débuts de la révolution industrielle et celle du XXIème siècle. Cet espace sera en capacité d’accueillir jusqu’à 100 personnes simultanément. Il sera doté d’équipements de dernière technologie pour la production et le montage vidéo et audio et il remplira des fonctions à la fois d’incubation de projet, de formation, d’essais techniques et d’animation du lieu autour de la thématique de la création audiovisuelle. Entouré d’une vingtaine de partenaires institutionnels (la communauté d’agglomération M2A, la société publique locale Citivia…) et privés, il représente un investissement en équipements de 670.000 €, financés avec le concours de l’Union régionale des sociétés coopératives de production et de l’organisme France Active. Le village d'activités de 10.000 m2 « atteint désormais un taux de commercialisation de 90 % », se réjouit Thierry Belloni, vice-président de M2A à l'aménagement du territoire. M. Noyer
• Le GPA « casques bleus » débarque en Saône-et-Loire
Le concept est né en Nord Franche-Comté avant d'essaimer dans la régiion. © CPME BFC
Le groupement de prévention agréé (GPA) surnommé des Casques Bleus, créé en 2018 dans le Nord Franche-Comté pour soutenir les sociétés en difficulté, se déploie maintenant dans toute la région. La Côte-d’Or a démarré fin 2022 et désormais la Saône-et-Loire depuis le 9 juin dernier. Le Doubs et la Nièvre sont également en cours de création. L'arrivée en Saône-et-Loire intervient juste après une enquête de la CPME 71 publiée en avril qui indiquait une situation économique dégradée pour les TPE-PME, notamment une diminution de 36 % de leur chiffre d’affaires et une baisse de trésorerie de 45 %. Le soutien apporté aux entrepreneurs repose sur deux axes d’accompagnement, l’un orienté sur l’entreprise, l’autre sur le dirigeant. Les Casques Bleus composés de professionnels bénévoles aident le dirigeant à retrouver un dialogue avec les administrations, les banques et à trouver une solution aux difficultés de l’entreprise. En parallèle, un travail est mené pour lui proposer de prendre du recul, et le cas échéant lui proposer un soutien psychologique. Des partenaires sont alors sollicitéscomme le SASTI en Côte d’Or, ou encore l’APESA dans d’autres départements. Alors qu’à sa création seuls 10 % des dirigeants acceptaient cet accompagnement plus personnel, le bilan fait état aujourd’hui d'une proportion de 40 à 50 %. Louis Deroin, le président du GPA Casques Bleus BFC, attribue l'évolution à deux facteurs : « cela devient moins tabou à force d’en parler, et il y a de plus en plus de dirigeants qui vont mal. . Si tous les secteurs sont concernés, certains comme le bâtiment et les coiffeurs, tendent à être plus nombreux. Entre 40 et 50 dossiers sont actuellement traités sur l’ensemble de la région, dont 25 dans le berceau de naissance du Nord Franche-Comté. S. Dolidze
BFC Angels Capital, c’est le nom du fonds que lancent les business angels de Bourgogne-Franche-Comté. Officialisé lors de la dernière assemblée générale de l’association le 1er juin, il a pour vocation d’appuyer des repreneurs d’entreprise de la région. « Nous comblons un trou dans la raquette, explique Pierre Vieillard, président de BFC Angels. Nous nous positionnons sur des tickets d’environ 150.000 €, situés souvent en-dessous des radars bancaires, pour des opérations sur lesquelles les repreneurs, en général des cadres quadragénaires, souhaitent se lancer en amenant en moyenne 210 000 €. » Le fonds doit être déployé dès la rentrée. Il se montera à 1,5 million d'€, dont la moitié apportée par des business angels, l’autre par ses partenaires : région Bourgogne-Franche-Comté (300.000 €), Caisse d’épargne Bourgogne-Franche-Comté, Crédit agricole Champagne-Bourgogne et Crédit agricole Franche-Comté (150.000 € chacun). Son montant doit ainsi rendre possible une dizaine d'opérations, avec des sorties envisagées à cinq ou sept ans . Le dispositif prévoit de cesser son activité au bout de dix ans. BFC Angels met ainsi au service de la transmission d’entreprise les compétences pour lesquelles l'association est reconnue, en matière de soutien à la création d’entreprise et notamment de start-ups : en 2022, elle a injecté 572.000 € dans l’économie régionale, à travers 6 projets financés parmi 16 instruits, pour un tiers chacun dans le secteur industriel, l’agroalimentaire et le numérique. P. Bouillot
• Remise des trophées export d’Alsace
La déjà 26ème édition des « Trophées Alsace Export » en Alsace a livré son palmarès lundi soir 12 juin. L’initiative de la CCI Alsace Eurométropole et de la CCI International Grand Est a récompensé six pépites ou fleurons bien reconnus de l’économie régionale. Au titre du « développement export exemplaire », un trophée a été remis respectivement à l’électronicien ACEA de Gundershoffen (Bas-Rhin) qui réalise 58 % de son chiffre d’affaires hors France, principalement aux Etats-Unis ainsi qu’en Pologne, et à Komax le fabricant d’extrudeuses de Wittenheim (Haut-Rhin) notamment très performant en Allemagne et en Italie. La catégorie « croissance mondiale » est revenue à Burger & Cie le constructeur de maisons et aménagements en bois de Lièpvre (Haut-Rhin) pour son nouveau système « Grad » de terrasses sans fixation qui entame sa percée internationale. L’équipementier des boulangeries Bongard d’Holtzheim (Bas-Rhin) a reçu le trophée « RSE/ développement durable à l’international » et le Strasbourgeois HypnoVR (dispositif d’aide au patient par hypnose par réalité virtuelle) celui de l’export transfrontalier pour ses développements dans le Pays de Bade et en Rhénanie-Palatinat et la création prochaine de sa filiale au Novartis Campus à Bâle. Enfin, le coup de cœur du public est allé à PM Industrie à Allenwiller (Bas-Rhin) avec ses nouvelles pièces métalliques pour la moto et d’autres activités de loisirs. M. Noyer
Mouvements
• Laurent Fraisse, directeur régional de la Banque de France Bourgogne-Franche-Comté
Laurent Fraisse a été nommé directeur régional de la Banque de France en Bourgogne-Franche-Comté à compter du 23 mai. Il succède à François Bavay. Il a effectué toute sa carrière depuis 1986 au sein de l’établissement, occupant des postes dans différentes villes, dont Lille comme adjoint au directeur régional et Annecy (Haute-Savoie) comme directeur départemental. Depuis trois ans, il avait rejoint le siège parisien pour prendre en charge des projets de modernisation internes, notamment le réaménagement des espaces de travail. En Bourgogne-Franche-Comté, outre le rôle bien reconnu de la Banque de France dans la production de données et statistiques sur la conjoncture et l’accompagnement des entreprises dans les étapes de leur vie, il entend mettre l’accent sur l’éducation à la finance et à l'économie des différents publics, en particulier les jeunes. M. Noyer
• Cyprien Mateos, délégué régional Orange en Bourgogne-Franche-Comté
Précédemment délégué régional en Franche-Comté, il succède en Bourgogne à Véronique Morlighem. Originaire de Langres (Haute-Marne), il est titulaire d’une maîtrise en administration des affaires des universités Sorbonne et Dauphine à Paris. Après une carrière dans les services financiers de diverses entreprises du BTP (Véolia, Bouygues…) des services aux collectivités ou encore de l’informatique-télécommunications, il a rejoint Orange en 2001 et était en poste en Franche-Comté depuis 2015. M.Noyer
• Fabrice Urban, président de l’UIMM Alsace
Le président de l’entreprise Quiri & Cie à Duppigheim (Bas-Rhin) succède à Bruno Russo à la tête de la représentation alsacienne de l’Union des industries et métiers de la métallurgie, qui regroupe 320 entreprises employant 52.000 salariés. Le bureau renouvelé se compose également de Patrick Reimeringer vice-président (entreprise Burkert), Samuel Zouaghi (Cryostar, trésorier) et Florence Perez (secrétaire, La Techni Soudure). La nouvelle équipe verra son début de mandat marqué par l’entrée en vigueur, au 1er janvier, de la nouvelle convention nationale de la métallurgie signée par les organisations syndicales. M. Noyer
