ECO)BREF. Lamberet annonce 150 emplois en Saône-et-Loire. Un portugais sauve le fabricant de literie Cauval. Inauguration aujourd’hui à l’EFS de Besançon. Mecatherm décroche un contrat au Mozambique. Armstrong Building Products investit 20 millions d’€ à Pontarlier. Louis Latour séduit les douanes. Nouvelle base logistique pour Carrefour en Lorraine. Précision sur SKF Lons-le-Saunier pour nos confrères du Progrès.
- Lamberet s’implante entre le Creusot et Montceau-les-Mines, en Saône-et-Loire.
Premier constructeur européen de véhicules sous température dirigée, Lamberet s’offre une 4ème usine à 90 km de son siège social de Saint-Cyr-sur-Menthon (Ain). Il investit 10 millions d’€ dans un bâtiment de 15 000 m2 qu’il vient d’acquérir à Saint-Eusèbe (Saône-et-Loire), commune de la communauté urbaine Le-Creusot-Montceau.
La filiale du groupe chinois AVIC depuis le 12 mai dernier y carrossera dès l’an prochain des véhicules réfrigérés de type fourgon et véhicules utilitaires légers (VUL). 150 emplois sont annoncés sur 4 ans.
Le carrossier isotherme attend 160 millions d’€ de chiffre d’affaires sur son exercice en cours et emploie 850 personnes. Il exploite deux autres unités à Sarreguemines (Moselle) et à Gross-Rohrheim, près de Francfort en Allemagne.
- Un renfort portugais pour le fabricant de literie Cauval.
C’est une bouffée d’oxygène, financièrement parlant, que le groupe portugais Aquinos va apporter au groupe français Cauval. Le fabricant ibérique de matelas et de canapés met sur la table 25 millions d’€ sous forme d’une augmentation de capital à travers une filiale commune à créer.
A terme, Aquinos envisage de prendre le contrôle de Cauval. Le fabricant français de meubles et de literie (marques Dunlopillo, Treca ou Simmons notamment) est confronté depuis plusieurs années à d’importantes difficultés de trésorerie. Il emploie 450 personnes dans son usine de Bar-sur-Aube (Aube), où la nouvelle du rapprochement avec Aquinos a été accueillie avec soulagement, sans dissiper complètement les craintes sur la pérennité du site. Les deux groupes, de nature familiale et de taille comparable, mettent en avant leur complémentarité dans une stratégie de pénétration des marchés européens.
- Une plateforme de production de médicaments inaugurée aujourd’hui à l’EFS de Besançon.

Un an après le grand congrès de Chicago qui reconnaissait l’efficacité des médicaments de thérapie innovante (MTI), l’Etablissement français du sang (EFS) de Bourgogne Franche-Comté inaugure ce 24 novembre à Besançon, une plateforme de production de ces traitements de nouvelle génération.
D’un coût total de 2,5 millions d’€ financés à 70% par l’Europe (Feder) et les collectivités locales, cet équipement doté de deux salles blanches de niveaux d’exigence maximal s’inscrit dans le réseau de cinq plateformes de l’Etablissement Pharmaceutique Etablissement Français du Sang, avec ceux de Grenoble, Nantes, Toulouse et Créteil, et devrait pouvoir produire rapidement trois types de médicaments à base de cellules humaines.
Une mutualisation de l’équipement avec d’autres équipes de recherche publique et privée est envisagée, et même souhaitable pour financer des travaux pointus. « Nous avons la capacité d’héberger des entreprises et nous comptons accueillir assez rapidement des investisseurs privés, dès lors que nos médicaments auront fait preuve d’efficacité. Nous avons sept projets de médicaments », confie Pascal Morel, le directeur de l’établissement.
L’Etablissement français du sang (EFS) de Bourgogne Franche-Comté travaille depuis 15 ans sur des thérapies innovantes pour le traitement de cancers, de leucémies et de maladies inflammatoires (polyarthrite rhumatoïde, maladie de Crohn).
- Mecatherm décroche un contrat au Mozambique.
Le fabricant d’équipements de boulangerie industrielle basé à Barembach (Bas-Rhin) bénéficie du premier crédit export de la Bpifrance pour l’installation de deux lignes de fabrication de pain dans un hypermarché à l’enseigne Spar à Maputo, la capitale du Mozambique, implanté par le groupe Premier, un distributeur local. La transaction est de l’ordre de 10 millions d’€
Ce dispositif lancé en mars 2015 est destiné à favoriser la conclusion de contrats à l’international. Soit la banque publique rachète le crédit fournisseur octroyé par l’exportateur à son client, dans la limite de 25 millions d’€. Soit elle accorde un crédit acheteur au client étranger, entre 5 et 25 millions d’€ lorsqu’elle finance seule et jusqu’à 75 millions en cofinancement avec des banques privées. Ces crédits sont couverts par l’assurance de Coface (DGP) à 95 %.
Avec plus de 600 lignes installées dans 50 pays, Mecatherm se positionne comme le leader mondial des d’équipements de boulangerie industrielle. L’industriel alsacien réalise 85 % de ses 104 millions d’€ de chiffre d’affaires à l’export et emploie 470 personnes. Son ambition est de poursuivre encore son développement à l’étranger, notamment dans les pays francophones.
- Armstrong Building Products investit 20 millions d’€ à Pontarlier.

Le fabricant américain de plafonds suspendus investit 20 millions d’€ dans son unité de Pontarlier (Doubs) qui héberge son siège social français. L’extension à 36 000 m2 permettra d’accueillir une nouvelle ligne de plafonds acoustiques. Les travaux se termineront à la fin de l’année prochaine. Cette augmentation de capacité est destinée aux marchés du sud, France, Italie et Espagne, précise l’industriel dans un communiqué.
La nouvelle a été bien accueillie par les 150 salariés de l’entreprise (7600 dans le monde) qui constataient un ralentissement de l’activité ces dernières années.
- Le négociant Louis Latour certifié opérateur économique agrée (OEA).
Tout comme le liquoriste dijonnais Gabriel Boudier, la maison de vin beaunoise Louis Latour devient un opérateur économique agrée (OEA). Cette certification délivrée par les douanes, à l’issue d’un audit, en fait une entreprise de confiance dont les démarches administratives sont simplifiées.
« Acteur économique jugé fiable, nous avons moins de contrôles, une baisse de notre caution et comme nous garantissons la sécurité de nos expéditions, nos conteneurs restent moins longtemps à quai. Notamment aux États-Unis, où les autorités sont très soucieuses depuis le 11 septembre 2001 d’être rassurées sur le bon contenu des marchandises importées », explique Christophe Deola chez Louis Latour (65 millions d’€ de chiffre d’affaires, 205 personnes).
- Nouvelle base logistique pour Carrefour à Moncel-lès-Lunéville.
Carrefour va prendre ses quartiers d’ici le printemps 2016 sur une plateforme logistique flambant neuve de 63 000 m² à Moncel-lès-Lunéville. Déjà implanté sur cette commune de Meurthe-et-Moselle, le géant de la grande distribution était à l’étroit et menaçait de déménager sur la zone de Gondreville, à proximité de Toul, dans le même département.
Les collectivités locales - communauté de communes du Lunévillois en tête - sont parties en quête de disponibilités foncières. L’aménagement de la 1ère tranche d’une zone d’activité baptisée Actipôle de Mondon leur a coûté 4,5 millions d’€. La nouvelle plateforme tri-températures (ambiant, réfrigéré et négatif ) de Carrefour développée par la foncière Argan y occupera 14 hectares, sur 24. Pour le spécialiste de l’immobilier logistique, l’investissement avoisine 50 millions d’€.
- Mise au point concernant SKF Lons-le-Saunier à nos confrères du Progrès.
Dans son édition du 19 novembre, notre confrère Le Progrès met en cause la véracité des informations publiées par Traces Ecrites News, le 14 octobre dernier, sur l’usine SKF de Lons-le-Saunier (Jura), qui produit des roulements et certaines pièces de structure en composite pour l’aéronautique.
Outre le procédé, un rien inamical du petit jeu questions réponses vrai-faux, qui laisse croire que nous nous sommes trompés, et ce à plusieurs reprises, nous confirmons l’intégralité de nos informations.
SKF compte bien dans les deux ans développer son activité composite sur 2000 à 3000 m2 supplémentaires. Ce projet passe par l’acquisition de 4 millions d'€ de nouveaux équipements, auxquels se rajoute 1,5 million dédié à améliorer le parc de machines déjà en exploitation.
Contrairement à ce que nous pensions au départ et que nous avons immédiatement rectifié, l’entreprise n’investira pas dans l’immobilier et passera par un spécialiste (promoteur) à qui elle louera l’espace. Précisons enfin que Jean-Philippe Gaborel, le directeur du site que nous avons joint, n’a en rien démenti nos propos pour avoir été à leur origine.