Dijon accueillera bien le siège de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin. Lesaffre Panification France, ex-Sil Fala, modernise son usine de Strasbourg. Un nouveau club d’entrepreneurs à vocation industrielle : le Lorraine Nord Business Club. C’est reparti sur la ligne des Horlogers, toute neuve. Grand Besançon Métropole et Keolis testent des modes alternatifs pour les bus urbains.
• Dijon accueillera bien le siège de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin
La Russie et le Brésil n’étaient pas des votes assurés parmi les 48 pays qui composent l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV). Réunis lundi 25 octobre à Dijon, tous les représentants de cette organisation intergouvernementale ont finalement voté comme un seul homme – l’unanimité était requise –, en faveur du déménagement du siège de Paris à Dijon.
L’organisation à caractère scientifique et technique qui a pour mission d’élaborer les normes de production et de consommation, de valider et de recommander l’évolution des pratiques etc. s’installera, comme le maire François Rebsamen l’avait proposé, à l’Hôtel Bouchu d’Esterno. Cette propriété de la ville d’une surface de près de 2.000 m² sur un terrain de 3.280 m², située à quelques centaines de mètres de la Cité Internationale de la Gastronomie et du Vin qui doit être inaugurée le 22 mars 2022, sera rénovée par ses soins, par l'intermédiaire de la Société publique locale d'aménagement de l'agglomération dijonnaise (Splaad).
La Région Bourgogne-Franche-Comté contribuera à hauteur de 2 millions d’’€ à la dépense de 11,5 millions d’€. « Avec le transfert du siège de l’ONU du vin au cœur de notre cité, Dijon devient une vitrine mondiale du patrimoine vitivinicole (Lire l’article de Traces Ecrites News : Pourquoi Dijon veut redevenir une grande cité viticole) et accueille une organisation internationale pour la première fois de son histoire », a commenté le maire. Livraison prévue en juillet 2024. C.P.
• Rebaptisée Lesaffre Panification France, Sil Fala modernise son usine de Strasbourg

Aux mains du groupe Lesaffre depuis 1967, Sil Fala (Société Industrielle de Levures Fala) s’est imposée depuis dix ans comme l’un des principaux fournisseurs de levure fraîche en Europe. Aujourd’hui, l’entreprise prend le nom de Lesaffre Panification France et accélère ses investissements avec l’annonce d’un plan d’investissement de 20 millions d’€ sur 5 ans.
« Nous avons décidé de lancer un vaste plan de modernisation pour améliorer nos équipements et aller vers l’industrie 4 .0. Cette modernisation est nécessaire pour répondre aux attentes des consommateurs qui veulent avoir accès à de nouveaux types de produits, comme le bio, les superaliments ou encore le pain au levain. Nous devons anticiper ces tendances et nous y adapter en maintenant l’excellence opérationnelle de notre site de production afin de continuer à accompagner nos clients boulangers », déclare Lionel Joly, directeur général de Lesaffre Panification France. Le dernier investissement du site de Strasbourg date d’avril dernier avec l’installation d’une chaîne d’emballage entièrement automatisée pour les cubes de levure de 42 g. J.G.
Le concept de Business Club imaginé en 2013 par Olivier Talbert à Valenciennes (Nord) essaime en Lorraine. Ce réseau destiné à mettre en relation industriels, sous-traitants et prestataires de services sur un territoire donné s’est lancé début octobre dans le nord lorrain. Le Lorraine Nord Business Club (LNBC) est l’un des 27 clubs franchisés du réseau en France.
Présidé par Jonathan Metz, président de l’entreprise familiale Verrissima en Moselle, il a été co-fondé par l’entrepreneur et expert en développement commercial Gilles Lakomski. Ses premiers membres espèrent rapidement fédérer 40 entrepreneurs et acteurs du monde économique lorrain. Le LNBC décline le modèle bien rodé du réseau, à savoir organiser une dizaine de déjeuners dans l’année autour de personnalités des mondes économique, sportif, politique ou culturel.
Le 9 novembre, il accueillera Roger Marion, ancien patron de l'antiterrorisme dans la salle de réception du parc Walygator, puis se sera au tour de Pierre de Villiers, ancien chef d’état-major des Armées le 9 décembre. P.B.
Contact : http://lorraine-nord-business-club.fr
• C’est reparti sur la ligne des Horlogers, toute neuve

Le 31 octobre, la circulation des trains sur la ligne dite des Horlogers, entre Besançon et La Chaux-de-Fonds (Suisse), va reprendre. SNCF Réseau Bourgogne-Franche-Comté a inauguré le 19 octobre la fin d’un chantier de 8 mois qui a consisté à remplacer 35 km de voies, conforter des ouvrages (tunnels, ponts, parois rocheuses…) et moderniser la signalisation pour permettre aux TER de la Région Bourgogne-Franche-Comté de continuer à circuler en Suisse. Cet investissement de 55 millions d’€ a permis également de rendre accessibles tous les gares de Morteau, Valdahon, l’Hôpital-du-Grosbois et Etalans.
Le budget nécessaire a été apporté par l’Etat et la Région Bourgogne-Franche-Comté pour 22,65 millions d’€ chacun, l’Europe (programme Interreg, 6 millions) et SNCF Réseau (4,2 millions). Les travaux ont été réalisés par Colas (signalisation), Eiffage/FTTA (ouvrages d’art) et Heitmann TP, entreprise locale située près de Besançon (mise aux normes des quais).
La ligne des Horlogers, qui s’étend sur 75 kilomètres entre Besançon et la frontière suisse, permet la circulation de 31 TER par jour, dont 15 circulations entre la France et la Suisse, comprenant un train supplémentaire entre Valdahon et Besançon avant 8 heures. Le temps de parcours total devrait être réduit de 15 mn. C.P.
• Grand Besançon Métropole et Kéolis testent des modes alternatifs pour les bus urbains

En matière de transports collectifs, les collectivités locales explorent toutes des modes alternatifs au diesel pour réduire leur impact carbone. Tandis que certaines comme Dijon, Auxerre, Belfort ou Metz s’entichent pour l’hydrogène, d’autres comme Besançon cherchent la bonne formule entre l'électrique, l'hydrogène et le gaz naturel (GNV).
« Nous avons une configuration de ville assez particulière avec beaucoup de dénivelés », justifie Marie Zéhaf, vice-présidente en charge des transports et des mobilités. Pendant dix jours jusqu’au 30 octobre, un bus électrique prêté par Heuliez, une filiale du groupe Iveco, circule sur la ligne Chamars-Citadelle qui traverse le centre historique jusqu’aux fortifications Vauban qui surplombent la ville, et sur une ligne plus « ordinaire », la 10 reliant Chaffanjon au CHU.
Intégrant un pack de 10 batteries lithium-ion à l'arrière du bus et sur le toit pour une puissance de 420 kWh, le bus électrique a une autonomie de 200 à 300 km selon la saison, la typologie et le dénivelé de la ligne, et bénéficie de la technologie de récupération d’énergie au freinage et à la décélération, utilisée lors du redémarrage du véhicule.
Début novembre, un bus hybride, électrique et gaz naturel sera à son tour testé, avant au printemps 2022, un bus hydrogène. Aujourd’hui, les deux tiers de la flore de 116 bus roulent au gazole et un tiers au gaz naturel de ville. C.P.