ECO)BREF. Smoby Toys certifié ISO 50001. PSA Mulhouse produira un crossover. Investissement citoyen pour la ferme éolienne de Clamecy. Inquiétude chez PSA à Belchamp. 20 millions d'€ pour les PME d'Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine. Yves Bruneau réélu président du groupement des gestionnaires de parcs d’expositions. Première récolte sous IG Cassis de Bourgogne. Deux Suisses lancent le prêt sur gage automobile. La préfecture de Côte-d'Or enterre la subvention du nouveau cimetière de Liernais. Un contrat de ville communautaire à Dijon.
- Smoby Toys, premier fabricant français de jouets certifié ISO 50001.
Le 20 juillet prochain, l'Afnor remettra officiellement à Smoby Toys, fabricant jurassien de jouets, le premier certificat ISO 50001 délivré à une entreprise française de ce secteur. Il concerne son site d’Arinthod (180 salariés), dans le Jura, qui consomme une énergie équivalente à 10 000 ménages de 3 personnes, hors chauffage et eau chaude. Depuis la fin d’année dernière, une analyse précise des consommations du site (gaz, électricité, carburant,…) a été réalisée pour donner lieu à une cartographie indiquant les postes de consommation principaux.
Un état des lieux qui a permis de dresser un plan d’actions allant de l’achat de presses tout électriques à la formation des salariés à l’éco conduite, en passant par le remplacement de l’éclairage néon par de la Led. Et ce dans l’objectif de réduire de 15% d’ici à 3 ans les consommations énergétiques du site. Ce système de Management de l’Energie (SME) est aussi le fruit d’un long travail du fabricant depuis son rachat en 2008 par l’Allemand Simba Dickie Group.
Sous la direction de Thomas le Paul, Somby Toys a injecté près de 40 millions d’€ pour optimiser ses différentes unités : regroupement de la logistique à Moirans-en-Montagne entraînant, selon l'entreprise, 70% de trafic routier en moins et des activités plasturgiques à Arinthod où 90% des déchets sont recyclés.
Le Jurassien, qui emploie 420 personnes au total ne communique pas son chiffre d’affaires, mais seulement celui consolidé de sa maison-mère d’outre-Rhin : 602 millions d’€ avec un effectif de plus de 3000 salariés.
- PSA Mulhouse produira un crossover en 2018.
PSA Mulhouse (Haut-Rhin) produira un SUV (abréviation de l'anglais Sport Utility Vehicle), plus connu sous le nom de Crossover, de la marque DS, " le premier du genre pour l’Europe dans cette marque récente de PSA ", a indiqué la direction à l’AFP à l’issue d’une réunion extraordinaire du comité d’établissement, la semaine dernière.
L’usine alsacienne en sera le « site lanceur » au sein des usines PSA dans le monde.
Deux autres nouveaux véhicules, à l’identité non communiquée, sont également promis à l’usine de Mulhouse à partir de l’an prochain dans le cadre de sa modernisation et de son passage au monoflux qui est effectif depuis mi-juin dernier. Avec la production de ses DS4, Citroën C4 et Peugeot 2008 qui se poursuivra, le site mulhousien cumulera six modèles dans trois ans.
- Investissement citoyen pour la ferme écolienne de Clamecy, dans la Nièvre.
Après la ferme éolienne du Bois de Belfays, en Alsace, c’est au tour de celle de Clamecy-Oisy (Nièvre) de solliciter l’investissement citoyen.
Jusqu’au 30 juillet, les particuliers peuvent prêter à ABO Wind, le constructeur et exploitant de ce parc de six éoliennes de 2,05 mégawatts chacune, en production depuis décembre 2013. Via la plateforme Internet www.lendosphere.com, ils peuvent prêter entre 50 € et 1 000 € (plafond fixé par décret), avec un taux d'intérêt annuel de 5% sur deux ans, bonifié à 6% pour les habitants de la Nièvre. L’objectif de collecte est de 60 000 €.
L’intérêt pour ABO Wind est de récupérer une partie des fonds propres immobilisés pour poursuivre son développement ; pour les particuliers, de faire un placement bien rémunéré même s'il engage de petites sommes.
En 2014, la ferme de Clamecy a produit 21 millions de kWh, représentant 1,8 million d’€ de chiffre d’affaires et l'équivalent de la consommation électrique d'environ 25 000 personnes.
- Inquiétude pour la piste d’essais de PSA à Belchamp.
Ce 15 juillet, le groupe automobile convoque un comité central extraordinaire pour présenter aux partenaires sociaux un plan d’externalisations. Trois activités jugées « non stratégiques » seraient concernées : la fabrication et mise au point des lignes de ferrage, le pilotage opérationnel de la maintenance des moyens d’essais et l’activité roulage et analyses.
La sous-traitance de cette dernière activité impacterait le centre technique de Belchamp, près de Montbéliard (Doubs) qui emploie 1200 personnes. 32 km de pistes et des laboratoires permettent de tester l’endurance des nouveaux véhicules et de faire des essais de sécurité.
« On ne voit pas très bien quels gains le transfert de cette activité Roulage va bien pouvoir générer… », s’interroge l’union départementale Force Ouvrière du Territoire de Belfort sur sa page Facebook. « Les essais de la DS5 avaient été confiés à un sous-traitant et cela n’avait pas été du tout concluant. »
- L’Alsace Champagne-Ardenne Lorraine consacre 20 millions d’€ à ses PME.
Pas encore formée, mais déjà pionnière ! La future région Alsace Champagne-Ardenne Lorraine (Acal) a été choisie par l’Etat pour expérimenter les Partenariats régionaux d’innovation (PRI). Le PRI d’Acal permettra de financer des projets d’innovation portés par les PME dans cinq thématiques différentes : gestion durable des ressources, matériaux, santé et silver économie, bioéconomie, usine du futur.
Il sera doté d’un fonds de 20 millions d’€ géré par Bpifrance et abondé pour moitié par l’Etat dans le cadre des Investissements d’avenir, et pour l'autre par les trois régions appelées à fusionner, à raison d’un tiers chacune.
Un appel à projets est ouvert du 15 juillet 2015 au 30 juin 2016. Les aides prendront la forme d’une subvention pour le financement d’études de faisabilité (entre 100 et 200 k€) ou d’une avance remboursable pour les phases de développement jusqu’à l’industrialisation (entre 200 et 400 k€). Concernant l’Etat, il s’agira de la première action concrète de financement sur le périmètre de la future grande région.
- Yves Bruneau réélu président du groupement des gestionnaires de parcs d’expositions.
Le directeur général de Dijon Congrexpo vient d’être réélu président national du groupement des gestionnaires de parcs d’expositions. Ce dirigeant de 68 ans retrouve par ailleurs la vice-présidence de l’Union des métiers de l’événement (UNIVEM) qui regroupe plus de 400 professionnels du secteur.
En poste depuis juillet 2001 à Dijon Congrexpo, Yves Bruneau a su faire du parc des expositions et du palais des congrès de la future capitale de Bourgogne Franche-Comté, l’un des moteurs de l’économie locale. Le site accueille chaque année plus de 250 manifestations, dont la foire internationale et gastronomique, organisée cette année du 30 octobre au 11 novembre, avec pour pays hôte d’honneur, le Chili et ses vins.
- Première récolte sous indication géographique Cassis de Bourgogne.
La filière a obtenu l’indication géographique (IG) Cassis de Bourgogne en février dernier. Le cahier des charges impose l’utilisation exclusive des variétés Noir de Bourgogne et Royal de Naples, son pollinisateur, cultivées en Bourgogne. Réunis au sein du syndicat interprofessionnel de défense du Cassis en Bourgogne, une vingtaine de producteurs et une demi-douzaine de transformateurs vont pouvoir apposer cette marque de provenance sur leurs bouteilles de crème de cassis issues de la récolte de ce mois de juillet.
- Deux Suisses lancent à la frontière le prêt sur gage automobile.
Par sa proximité (15 km) avec la frontière suisse, la société Auto-Pfandhaus.ch (traduction : Prets-sur-gage.ch) lance à Hombourg (Haut-Rhin) un service de prêt sur gage automobile destiné au marché français. Le client dépose son véhicule contre un crédit immédiat - généralement la moitié de la valeur du véhicule - et dispose de 3 mois renouvelables pour le récupérer, moyennant le remboursement de la somme prêtée avec intérêts et frais.
Les caisses de Crédit municipal ayant en France, le monopole du prêt sur gage, Cédric Domeniconi, issu du monde de la finance et de l'assurance, et Alexander Lötscher, de l'automobile, utilisent une autre procédure, similaire : la vente à réméré automobile régie par l’article 1659 et suivants du Code civil français, en quelque sorte, une vente avec option de rachat.
La SAS Fineocar, société française, créée pour l’occasion devrait embaucher une personne en Alsace dans les prochains mois. Le service, précise la société, concerne également les PME en difficulté de trésorerie qui possèdent un véhicule de société.
- Visa obtenu pour l’Ecole d’ingénieurs des affaires, l’Esta de Belfort.
L’école supérieure des Technologies et des Affaires (Esta) de Belfort obtient du ministère de l’éducation nationale, le visa Bac+5 pour son diplôme de Manager en ingénierie d’affaires. Cette obtention conduit également l’Esta à disposer d’un titre inscrit au Registre National des Certifications Professionnelles (RNCP - niveau 1) ce qui lui permet de proposer une formation par apprentissage.
- Liernais : la préfecture enterre la subvention du nouveau cimetière.

Dominique Héry, maire de Liernais, commune de 620 habitants dans le canton d’Arnay-le-Duc (Côte-d’Or) n’en revient toujours pas. Alors qu’il vient de réceptionner le tout nouveau cimetière municipal qui aura coûté 480 000 € TTC, l’Etat, via la sous-préfecture de Beaune, refuse de lui accorder une subvention de 120 000 € au titre de la dotation d’équipement des territoires ruraux.
« Anne Frackowiak-Jacobs, la sous-préfète, nous a pourtant imposé le respect de normes très strictes : parfaite intégration au paysage, présence d’un colombarium, d’un jardin du souvenir et le recours à un architecte, en l’occurrence Correia et Associés de Saulieu, ce qui a renchérit le coût », explique l’élu.
Certes, la représentante de l’Etat n’a rien promis, mais a autorisé par courrier en date du 5 février 2014 le démarrage des travaux du site mortuaire qui vaut aujourd’hui référence par son aménagement pour toutes les communes rurales de Côte-d’Or. Le 17 mars dernier, la réponse négative tombe comme un couperet : « Compte tenu de l’enveloppe accordée à l’arrondissement de Beaune et du nombre très important de dossiers complets, des priorités ont été établies (..) ». Et de poursuivre par : « les travaux portant sur les cimetières ne sont pas considérés comme prioritaires ». Une jolie façon de tuer toute initiative locale.
- Un contrat de ville communautaire à Dijon.
Signé en juillet, le nouveau contrat de ville communautaire, porte sur les cinq quartiers de La Fontaine d’Ouche et Les Grésilles à Dijon, Le Mail à Chenôve, Le Bief du Moulin à Longvic et Le Belvédère à Talant. Les projets de rénovation et de construction de logements bénéficieront de crédits d’Etat de droit commun à hauteur de 36,6 millions d’euros qu'abonderont les collectivités locales et les bailleurs sociaux. Les quartiers Guynemer à Longvic et Centre-Ville à Quétigny sortent de la géographie prioritaire d’intervention de la politique de la ville.
Les photos non signées ont été fournies par les entreprises.
La vente à réméré consiste à vendre un bien immobilier avec faculté de rachat dans un délai défini, permettant un apport rapide de fonds pour pallier une situation d’urgence. A terme le propriétaire peut racheter son bien aux conditions définis lors de la vente. Lors d’un besoin d’argent, de nombreux propriétaires ont déja vendus leurs biens immobiliers avec la vente à réméré en restant locataire avec la possibilité de racheter le logement. http://obaile.fr/remere-vehicule/