
ÉVÉNEMENT. Dijon Congrexpo inaugure ce matin 31 octobre à 11 heures, en présence de François Rebsamen, l’ancien maire de Dijon, aujourd’hui ministre du Travail, la 84ième édition de sa foire internationale et gastronomique.
La manifestation qui s’achèvera le 11 novembre fait évoluer son concept. Si le côté festif comme populaire demeure son ADN, elle met de plus en plus l’accent sur le volet gastronomique. La présence de très grands chefs en témoigne.
Doit-on encore présenter une si noble dame de 84 ans ? La réponse est oui, car sous l’impulsion de Jean Battault, président, et d’Yves Bruneau, le directeur général de Dijon Congrexpo (7 millions d’€ de chiffre d’affaires, 29 salariés), l’organisateur, la foire internationale et gastronomique de Dijon fait évoluer son concept.
Les 200 000 visiteurs attendus trouveront toujours, jusqu’au 11 novembre, 580 exposants venus de toute la France. On pourra manger assis ou sur le pouce dans l’un des 24 restaurants régionaux, goûter différents breuvages sur les zincs improvisés des stands.
Un pays étranger, cette année le Portugal, prendra ses quartiers dans le pavillon hôte d’honneur et la table de Lucullus demeurera toujours la vitrine des métiers de bouche.

Bref, du traditionnel dans une ambiance populaire et festive, mais plus seulement. Cette année, toute une partie du grand hall, baptisé Quartier des Saveurs (*), met sur 500 m2 la foire à l’heure vraiment gastronomique.
Pas moins de 14 grands chef proposeront midi et soir un repas de leur composition. Parmi ces derniers, citons les 3 étoilés Jean-Michel Lorain, de la Côte Saint-Jacques à Joigny (Yonne), Emmanuel Hébrard de l’Abbaye de La Bussière-sur-Ouche (Côte-d'Or), ou encore le Dijonnais Stéphane Derbord.
Cuisine connectée

Un seul est étranger : Rui Paula, chef portugais de 47 ans qui exploite 3 restaurants à Porto et sa région. Préparer comme lui la morue ou les sardines, plats lusitaniens par excellence, relève du grand art.
Il a appris à manier poêles et casseroles avec sa grand-mère, mais il s’inspire aussi beaucoup des cuisines française et japonaise.
Il sera aux fourneaux le 9 novembre et c’est un rendez-vous à ne pas louper.
Ce quartier du bon goût mettra aussi la cuisine à l’heure higt-tech, du 3 au 5 novembre à travers des jeux et des applications mobiles.
Une table ronde sur la cuisine de demain se tiendra même le mercredi 5 de 17h30 à 18h45, en présence notamment de Philippe Crevoisier, le directeur général de l’activité culinaire électrique du groupe SEB. Enfin, achevons de nous mettre l’eau à la bouche avec un show culinaire permanent : la Cuisine des Saveurs, où chaque jour et sur un thème particulier des chefs feront une démonstration devant le public.
Dijon, qui devrait ouvrir fin 2016 la Cité internationale de la gastronomie sur le site de l’ancien hôpital, méritait bien un tel programme.
(*) Septième édition avec 30 exposants réunis par l’Aria Bourgogne et le pôle de compétitivité goût, nutrition, santé, Vitagora.
Conseils pratiques :
La foire de Dijon ouvre tous les jours du 31 octobre au 11 novembre de 10h à 20 h, à l’exception de six nocturnes où elle ferme à 23h.
Comme le trafic urbain devient de plus en plus dense sur Dijon, les visiteurs motorisés auront tout intérêt à garer leur voiture dans l’un des nombreux parkings relais et emprunter le tramway qui dépose devant l’entrée.
Pour éviter de faire la queue aux caisses, Dijon Congrexpo propose d’acheter ses places via une billetterie en ligne à tarif préférentiel : www.foirededijon.com