ECO)BREF. Le Grand Chalon confirme sa vocation logistique. Just Dijon, la marque territoriale de Dijon Métropole. Premiers projets dans la Zac Deux-Rives à Strasbourg. Les grands chantiers de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté en 2018. La Revue Géographique de l’Est décortique les enjeux de l’industrie lorraine. K6FM fête ses dix ans avec une forte progression d'audience. Metalliance trouve des financements auprès de Medef Accélérateur pour son train électrique sur pneu.

 

 - Le Grand Chalon confirme sa vocation logistique.

 

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Une plateforme de 75.000 m2 prête à bâtir sur la zone d'activités de SaôneOr. © Grand Chalon.

 

Le territoire du Grand Chalon confirme sa vocation logistique : Sébastien Martin, président de la communauté d’agglomération l’a réaffirmé la semaine dernière à sa conférence de presse de début d’année. Sans attendre que la première tranche de 50 hectares de la zone d’activités SaôneOr - située sur l'ancien site de Kodak - ne soit totalement remplie, une seconde est engagée en 2018.
A la fin de l’année, une plateforme de 75.000 m2 sera prête à commercialiser : le Grand Chalon a déposé le permis de construire qui sera cédé aux industriels ou investisseurs qui s’y installeront. Sous une bannière commune baptisée “Territoires 4 étoiles”, aux côtés de Dijon Métropole, de la communauté urbaine Creusot Montceau et de Mâconnais Beaujolais Agglomération, la collectivité a vendu cette compétence au dernier SIMI (salon international de l’immobilier industriel).
La logistique emploie déjà 5.000 personnes à Chalon-sur-Saône avec comme porte-drapeaux, Zooplus, Rhenus Logistics et Amazon, mais l’élu ne redoute pas une saturation du marché de l’emploi « car il s’agit de postes peu qualifiés que l’on peut facilement satisfaire à cause d’un taux de chômage (catégorie A) de 8,5%. »
Sur la première tranche de SaôneOr, le groupe Alainé vient d’achever la construction d’une plateforme logistique de 18.000 m². Et c’est sur le même secteur, que le plasturgiste SGT va investir 20 millions d’€ dans la fabrication de préformes en PET pour les embouteilleurs de boissons et recruter 120 personnes d’ici fin 2018. C.P.

 

Nicéphore Cité


- Dijon Métropole lance sa marque territoriale.

 

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La marque Just Dijon arbore 3 couleurs : le noir Eiffel, l'or Ducal et le blanc Pompon. Traduction pour les non Dijonnais : Gustave Eiffel, natif de Dijon, le Palais des Ducs de Bourgogne, actuel Hôtel de Ville et musée des Beaux-Arts, et la statue de l'ours blanc du sculpteur Pompon au jardin Darcy. © JPM & Associés.

 

La marque territoriale Just Dijon a été lancée vendredi dernier 9 janvier lors des voeux du maire et président de Dijon Métropole, François Rebsamen. « L’objectif est d’accroître la visibilité au plan national et international afin d’attirer des investiseurs, des porteurs de projets, des étudiants…et rassembler les acteurs économiques et culturels pour parler d’une même voix ».
Un club d’ambassadeurs (accessible sur www.justdijon.com) autorisera ses membres à utiliser les outils graphiques lors de salons professionnels et grands événements.
En plus de son patrimoine et de la gastronomie, Dijon Métropole veut construire son identité sur les innovations dans l’agroalimentaire, avec notamment une agriculture en circuits courts en collaboration avec le conseil départemental de la Côte-d'Or (la légumerie prévue s’implantera sans doute à Chenôve, a précisé le maire) et la replantation du vignoble sur les coteaux de Dijon, sur la ville intelligence (gestion connectée des équipements publics), ainsi que sur l’industrie de la santé. C.P.

 

 

LCR

 

- Premiers projets dans la Zac Deux-Rives de Strasbourg.

 

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Vue depuis le pont de la citadelle de la tour de 18 étages du promoteur strasbourgeois SAS-3B © KCAP et OSLO Architectes. Illustration-Yam Studio

 

La Zac des Deux-Rives, terrain d'urbanisation de 74 hectares sur les friches du port du Rhin, dévoile ses premiers projets. Le promoteur strasbourgeois SAS 3 B édifiera une tour de 57 mètres et 18 étages pour 73 logements, baptisée “Emergence”, à la pointe du secteur Citadelle tourné vers le centre-ville.
Le projet conçu par les cabinets KCAP et Oslo Architectes se réalisera d'avril 2019 au premier trimestre 2021. Dans le même secteur, trois autres programmes seront réalisés par le régional Stradim (habitat privé) associé aux bailleurs Habitation Moderne et Habitat de l'Ill, ainsi que par les autres bailleurs Nouveau Logis de l'Est et Domial. Ils totalisent environ 250 logements privés et sociaux qui seront livrés entre la mi-2020 et la mi-2021.
Le secteur de la friche charbonnière “Starlette” va accueillir le plus gros programme à ce jour : 35.000 m2 de logements, bureaux et autres activités tertiaires, qui ont été attribués à Kaufman & Broad et Stradim, avec les architectes Dominique Coulon (Strasbourg), HHF (Bâle) et Tatiana Bilbao (Bâle-Mexico). Le chantier d'environ 50 millions d’€ doit débuter en septembre 2019 pour une durée de deux ans. M.N.

 

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Sur l'ancienne friche charbonnière du port du Rhin, un programme de 35.000 m2 de logements et de bureaux. © Dominique Coulon & associés - HHF architects - Tatiana Bilbao ESTUDIO.

 

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-  Les grands chantiers de la Caisse d’Epargne de Bourgogne - Franche-Comté.

 

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Antoine-Syvain Blanc, président du conseil d'orientation et de surveillance (à droite), et Jean-Pierre Deramecourt, président du directoire de la Caisse d'Épargne de Bourgogne- Franche-Comté. © Caisse d'Épargne.

 

Les vœux de ce mois de janvier sont souvent le prétexte à des confirmations de projets et la prise de bonnes résolutions. Ceux de la Caisse d’Epargne de Bourgogne - Franche-Comté, ce lundi 15 janvier, n’ont pas dérogé à la règle avec l’annonce, maintenant officielle, d’un nouveau siège social qui construira la Société Est Métropole pour fin 2019 sur la zone d’activités de Valmy, et devraient également s'installer les 80 employés du siège administratif de Besançon ; l’engagement d’un plan stratégique sur quatre ans où « l’univers digital ne prendra pas le pas sur la relation humaine » et la sauvegarde des intérêts de la banque mutualiste dans la Chocolaterie de Bourgogne, à Dijon, dont elle est actionnaire.

« Nous ne craignons pas la concurrence d’établissements financiers sans aucune présence physique sur le terrain, car notre force réside dans notre réseau d’agences que nous optimisons tout en développant une offre digitale adaptée à une clientèle plus jeune », souligne Jean-Pierre Deramecourt, le président du directoire. Le pourcentage de la masse salariale consacré à la formation passera ainsi de 4 à 6%.

Sur fond de chute des taux ces dernières années, la banque s’en sort plutôt bien avec, par rapport à son exercice 2016, une baisse de seulement 2,3% de son chiffre d’affaires qui devrait s'élever autour des 330 millions d’€.

L’année 2018 sera aussi l’occasion d’un anniversaire important. « Nous fêterons le bicentenaire de la création de la première Caisse d’Epargne et c’était à Paris », évoque Antoine-Sylvain Blanc, président du conseil d'orientation et de surveillance, qui n’a pas son pareil pour trousser un compliment, placer un bon mot ou glisser une anecdote. D.H.

 

BGE

 

- La Revue Géographique de l’Est décortique les enjeux de l’industrie lorraine.

 

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Les dépenses de recherche des entreprises manufacturières lorraines seraient insuffisantes. © Philippe Bohlinger.

 

L’industrie manufacturière lorraine se résumera-t-elle, demain, à deux ou trois « citadelles » ? La Revue Géographique de l’Est, éditée par l’association des géographes de l’Est, analyse les enjeux sectoriels dans son numéro 57 du 4e trimestre 2017.
John Baude, l’auteur de l’étude La Lorraine industrielle de demain : Quelques « citadelles » ? Une désindustrialisation économiquement et géographiquement sélective s’est appuyé sur les prospectives de la DATAR (Délégation interministérielle à l'aménagement du territoire et à l'attractivité régionale).

Il livre quelques pistes pour prévenir la désindustrialisation d’un territoire « désormais pas plus spécialisé que la moyenne des autres régions françaises ». Un des enjeux serait d’éviter que la Lorraine ne se résume d’ici quelques années à l’activité métallurgique historique en Moselle.
Pour gagner en compétitivité, le territoire doit, selon l’auteur, évoluer de la fabrication vers la conception. Or les dépenses de recherche des entreprises, y seraient insuffisantes. « En 2012, leur montant rapporté au PIB (produit intérieur brut) classe la Lorraine au 18e rang sur 21 régions », pointe John Baude.
L’attractivité constitue également un enjeu majeur. Elle recule fortement dans les Vosges, mais pas seulement. « Les zones d’emploi du Sillon lorrain (Épinal, Nancy, Metz, Thionville) manquent de jeunes ingénieurs en informatique alors que l’offre en formation dans ce domaine y est importante », complète l’auteur. P.B.

 

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- La radio dijonnaise indépendante K6FM fête ses dix ans.

 

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De nombreux artistes, ici l'acteur Jean Dujardin, sont régulièrement les invités de la radio de Dijon. © K6FM.

 

Lancée le 17 janvier 2008, en reprenant judicieusement le nom d’une ancienne radio dijonnaise qui fit florès au début des années 90, K6FM (101.6 FM) lance une année d’événements musicaux pour célébrer son anniversaire. La radio indépendante proposera, à compter de ce mois de février, dix showcases gratuits qui réuniront à chaque édition un artiste local, un artiste émergeant et un artiste plus notoire.

Le plus beau de ses cadeaux, K6FM se l’offre toutefois à elle-même en terme de progression d’audience (+ 53% en un an), avec 17.000 auditeurs quotidiens et 75.000 auditeurs fidèles sur la semaine. « C’est la troisième année consécutive que nous sommes en croissance d’audience », se félicite Franck Pelloux, l’un des co-fondateurs.

Si l’on se réfère au sondage Médiamétrie-Médialocales 2017, la radio arrive en seconde position des radios locales de Dijon en terme de parts de marché derrière Nostalgie et neuvième toutes radios confondues. Elle est en revanche le numéro un incontesté des auditeurs âgés de 35 à 49 ans, et seconde dans la tranche 25-49 ans. D.H.

 

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- Metalliance trouve des financements auprès de Medef Accélérateur pour son train électrique sur pneu.

 

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Metalliance avait présenté le premier exemplaire de son train électrique sur pneu en 2016 dans le cadre de la grappe d’entreprises Mecateamcluster®. © Traces Ecrites.


A la recherche de 500.000 € pour financer le développement commercial d'un train électrique sur pneu pour la construction de tunnels, Metalliance à Saint-Vallier (Saône-et-Loire). est la première PME à conclure ses besoins de financement grâce à la plate-forme Medef Accélérateur qui réunit des sociétés de gestion de fonds et des acteurs du financement participatif. L’opération s’est réalisée sur la plateforme digitale de crédit aux PME, WeShareBonds.

 

Membre de Mecateamcluster®, Metalliance (chiffre d’affaires de 24 millions d’€, 120 salariés), fabricant d’engins de chantiers, avait présenté le premier exemplaire de ce train électrique sur pneu en 2016 dans le cadre de cette grappe d’entreprises. Un moteur électrique situé dans les roues remplace le moteur diesel : il se recharge pendant les phases de freinage et, pendant les pauses de manutention, grâce deux briques de batteries. C.P.

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