ECO)BREF. Rb3d adapte son exosquelette au BTP. Cyclopharma inaugure à Dijon son 10ème site de production. Le tribunal de commerce de Besançon a prononcé la liquidation judiciaire de Smartesting. L’apprentissage transfrontalier s’installe en Alsace. Zooplus officialise son implantation en Saône-et-Loire. Les grandes ambitions du pâtissier-chocolatier troyen Pascal Caffet.

- Rb3d adapte son exosquelette au BTP.
En partenariat avec le groupe Colas en Suisse, l'entreprise d’ingénierie d’Auxerre (Yonne) développe une version de son robot Hercule pour l'industrie routière.
En donnant la puissance nécessaire à la conduite des opérations, la machine portée à dos d'homme, assiste les ouvriers dans les opérations de dépose de revêtements (enrobés, bitumes, asphaltes, etc.) en limitant la pénibilité des tâches.
En septembre, le robot de Rb3d (chiffre d'affaires de 1 million d'€, 16 salariés) a été présenté à la Présidence de la République dans le cadre des 34 plans de la Nouvelle France Industrielle. Il été imaginé comme une plateforme de développement, sur laquelle viennent se greffer différents bras ou accessoires selon les métiers, avec comme but la réduction des troubles musculo-squelettiques.
Les développements potentiels mobilisent un programme de recherche et développement de la cobotique (pour robotique collaborative) de 2 millions d'€ soutenu par les pouvoirs publics.
- Cyclopharma a inauguré hier 13 octobre à Dijon son 10ème site de production.
La société auvergnate va exploiter le cyclotron implanté par le GIE (groupement d'intérêt économique) Pharmimage qui regroupe des laboratoires universitaires et des entreprises du biomédical (*). Cet instrument d'imagerie moléculaire sert à détecter les molécules cancéreuses et observer l'incidence des médicaments sur elles.
Cette implantation se concrétise dans le cadre du Pôle d’excellence hospitalo-universitaire en pharmaco-imagerie de l'Université de Bourgogne dont l'acte de naissance a été signé simultanément hier. De la recherche fondamentale à l’application sur le patient, l'objectif principal est de développer de nouveaux agents d'imagerie et de molécules théranostiques.
Cyclopharma envisage par exemple d'implanter son centre R&D dans le domaine de l'oncologie à Dijon.
(*) Les entreprises, Chematech, société issue du laboratoire de chimie moléculaire de l'Université de Bourgogne, créée en 2005 ; NVH Medicinal, société de développement d'outils et de produits destinés aux diagnostics et aux traitements des pathologies ; Oncodesign société de biotechnologie dans les thérapies anticancéreuses ; le CHU et le centre anticancéreux de Dijon ; l'hôpital de Nevers, ainsi que Cyclopharma.
- Le tribunal de commerce de Besançon a prononcé le 6 octobre la liquidation judiciaire de l’entreprise bisontine Smartesting.
Une décision brutale pour cette start-up créée en 2003 par deux chercheurs issus du Laboratoire informatique de Franche-Comté, qui s’était joliment développée et comptait 30 salariés, dont 23 à Besançon et 7 dans sa filiale indienne.
C’est la perte de deux gros clients qui aurait grandement fragilisé cette pépite spécialisée dans le test de logiciels pour les systèmes d’informations (banques, opérateurs télécoms). Smartesting venait de lancer la commercialisation de Zest, une application disponible sur Internet et le cloud.
- Alsace-Allemagne : l’apprentissage transfrontalier s’installe
Cent soixante-dix neuf : c’est le nombre de jeunes Alsaciens qui suivent une formation en alternance dans l’Allemagne voisine, après une année de promotion de ce dispositif transfrontalier original. Le conseil régional d’Alsace, son initiateur, vise à terme un millier d’apprentis en formation outre-Rhin.
Sur le premier total, 122 jeunes entrent dans le montage de base qui consiste à combiner formation théorique dans l’un des CFA alsaciens et stage en entreprise en Allemagne.
En vertu de l’accord-cadre de septembre 2013, le jeune signe un contrat de travail allemand. Son employeur accepte un contrôle sur le déroulé du stage par les formateurs français et finance une partie du cursus s’il est de niveau post-bac.
A ce premier groupe, s’ajoutent 57 élèves qui effectuent l’intégralité de leur apprentissage outre-Rhin, souvent au sein d’un centre de formation intégré à l’entreprise d’accueil.

- Zooplus, le leader européen de la vente en ligne de produits pour animaux officialise son implantation à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire).
Gérée par le logisticien allemand Rhenus Logistics, la plateforme de distribution de 20 000 m2 basée au distripôle de Sevrey (qui accueille déjà Amazon), en lisière de l'autoroute A6, desservira le marché français, jusqu'à présent alimenté depuis les Pays-Bas.
La plateforme française (Lire ici l'article de Traces Ecrites News) devrait compter à terme 184 CDI. Dans un premier temps, l'agence régionale de développement économique Bourgogne Développement accompagne l'entreprise dans la recherche d’un responsable d’entrepôt pour un démarrage de l'activité début 2015.
L'entreprise allemande cotée en bourse annonce un chiffre d'affaires prévisionnel de 100 millions d'€ en France en 2014.
Le partenariat entre les deux sociétés allemandes est de longue date puisque Rhénus assure déjà la distribution pour le compte de Zooplus via les dépôts de Tilburg (Pays-Bas) et Hörselgau (Allemagne).
- Le pâtissier-chocolatier troyen Pascal Caffet veut ouvrir une centaine de magasins en France dans les dix ans.
Le maître chocolatier troyen Pascal Caffet, un des meilleurs ouvriers de France pâtissier et champion du monde des métiers du dessert, a ouvert sa première boutique dans la capitale en septembre. Plus précisément rue de la Terrasse dans le 17e arrondissement.
L’artisan aubois possède déjà dix points de vente en nom propre ou sous franchise : trois dans l’agglomération troyenne, un dans l’Isère (à Voiron), deux dans la Marne (à Reims et Châlons-en-Champagne), un dans l’Yonne (à Sens), un dans la Nièvre (à Nevers), ainsi que deux à l’étranger (à Turin en Italie et à Tokyo au Japon).
Pascal Caffet a l’ambition d’ouvrir une centaine de magasins très haut de gamme en France en dix ans, un concept qui selon lui n’existe pas dans l’univers du chocolat et de la pâtisserie de luxe.