ECO)BREF.  L’entreprise de mécanique TSI Production change de mains. Le Conseil départemental de la Côte-d’Or impulse une activité de maraîchage à la lisière de Dijon. Le logisticien C-Log s’installe à l’aéroport de Vatry. Mecatherm signe la plus grosse usine de pains du Mozambique. Le projet collaboratif BioProLor2 sur les rails. Les bailleurs sociaux contre la loi de finances 2018. Jean Rottner, nouveau président du Conseil régional du Grand Est. Laurent Perrault devient directeur régional d’Enedis en Bourgogne.  


- L’entreprise de mécanique TSI Production change de mains.

 

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TSI Production fait de la maintenance industrielle et du parachèvement pour les filières nucléaires, énergies, transports et bâtiment. © TSI.

 

L’heure de la retraite a sonné pour Jacky Rozier et Brigitte Caumont, les fondateurs de TSI Production qui emploie 83 personnes à Montceau (Saône-et-Loire). Ils viennent de céder leur entreprise de maintenance industrielle et de parachèvement à un binôme constitué de David Guerchon et Thierry Coquio.
Le binôme se complète. Tous les deux ont fait carrière dans l’industrie, le premier à la direction des études et d’unités de production ; le second à des fonctions financières. Ils se sont rencontrés lorsque, déçus par le salariat, l’envie d’entreprendre les a réunis dans une formation à la reprise d’entreprise. 
La transmission réalisée par Synercom Grand Est, spécialiste de la reprise d’entreprise, se présente sous de bons auspices : le volume d’affaires qui s’élevait à 8,2 millions d’€ en 2016, est en croissance, assure David Guerchon. C.P.


- Le conseil départemental de la Côte-d’Or achète des terres de maraîchage pour approvisionner les collèges.

 

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La future zone de maraîchage se situe à la périphérie de Dijon.

 

Les initiatives de maîtrise du foncier aux portes des villes pour éviter la spéculation et l’expansion urbaine prennent une nouvelle forme : les collectivités locales se transforment en jardiniers. Après Dijon Métropole et ses quelques 60 ha de vignes et de vergers, c’est au tour du Conseil départemental de la Côte-d’Or de devenir propriétaire d’une vingtaine hectares sur la commune de Perrigny-lès-Dijon, dans le but d’assurer l’approvisionnement des cantines de ses collèges en légumes bio.
Les deux parcelles (de 11,44 ha et 9,31 ha) situées entre l’A31 et la gare de triage SNCF, seront gérées par des exploitants agricoles (appel d’offres fin 2019). La préparation des légumes et leur distribution seront assurées par Desie, la filiale restauration collective de l’entreprise d’insertion Id’ées. Premières récoltes en 2020, le temps de faire quelques travaux d’irrigation et de bâtir la légumerie avec chambre froide.

L'iniitiative poursuit une démarche engagée en 2011 en faveur des filières agricoles locales avec les personnels de cuisine des collèges et des établissements socio-médicaux, établissements dans le champ de compétence du conseil départemental. C.P.

 

 

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- Le logisticien C-Log ouvre un site de 20.000 m2 dans la Marne, près de l'aéroport de Vatry.


Filiale du groupe Beaumanoir qui distribue les marques de prêt-à-porter Cache Cache, Bréal, Bonobo, Morgan et Scottage, C-Log a ouvert en septembre un site logistique de 20.000 m2 sur la zone d’activités de l’aéroport Paris-Vatry, à Bussy-Lettrée dans la Marne. L’entrepôt sera dédié à la gestion des anciennes collections des marques Sandro, Maje et Claudie Pierlot appartenant au Groupe SMCP.
Dans un communiqué, C-Log annonce vouloir « recruter à terme une cinquantaine de personnes ». Le site - le 6e de la société en France - a été choisi en raison de sa proximité immédiate avec Paris, des grands axes autoroutiers et des pays limitrophes.

L’installation a été accompagnée financièrement dans le cadre du contrat de redynamisation du site de défense (CRSD) de Châlons-en-Champagne, soit une aide de 350.000 € pour un investissement de 7 millions d’€ environ. C-Log expédie chaque jour plus de 300.000 pièces dans plus de 2.600 points de vente dans le monde entier. F.M.

 

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- Mecatherm signe la plus grosse usine de pains du Mozambique.

 

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Les 4 lignes installées par Mecatherm ont une capacité de production de 1,8 million de pains par jour. © Mecatherm.


Avec la boulangerie industrielle Espiga d’Ouro au Mozambique, qui vient d’être inaugurée en grande pompe avec le Président de la République de ce pays africain, le fabricant alsacien de lignes de production automatiques pour la panification signe une installation d’envergure.

Mecatherm  a implanté quatre lignes automatisées de fabrication de pain, deux pour la fabrication de baguettes, une de pains ronds et une quatrième pour le pain de mie qui produiront plus de 1,8 million de pains par jour.
La grande particularité de ce projet est l’apport, par Mecatherm, d’une offre "packagée", comprenant le co-financement du projet, explique l’industriel qui a mobilisé Bpifrance Finance et Bpifrance Assurance-crédit export.
Basé à Barembach (Bas-Rhin), Mecatherm réalise un chiffre d’affaires d’environ 90 millions d’€, à 85% à l’export. C.P.

 

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- Lancement du projet collaboratif BioProLor2 pour développer de nouvelles molécules thérapeutiques.

 

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BioProLor2 a pour ambition de favoriser la découverte des molécules actives d’origine végétale et d’accélérer le développement de nouveaux ingrédients. © BASF France/Division Agro.


Le second projet collaboratif dans le domaine thérapeutique BioProLor est sur orbite.  Porté par un consortium public-privé associant des PME à fort potentiel d’innovation et des laboratoires de recherche de l’agglomération de Nancy, ce programme va bénéficier d’un soutien de 2,6 millions d’€ de la Région Grand-Est.

Piloté par Plant Advanced Technologies (PAT),  BioProLor2 entend favoriser la découverte des molécules actives d’origine végétale et accélérer le développement de nouveaux ingrédients pour les marchés pharmaceutique, cosmétique, agrochimique et des compléments alimentaires.
Le consortium BioProLor a été lancé en 2010 avec le soutien de l’ancienne Région Lorraine, pour favoriser l’éclosion d'une filière bio-thérapeutique régionale.

Il associe aujourd’hui autour de PAT deux plateformes de recherche et 4 entreprises : la société de service dans les tests animaliers ETAP-Lab, le spécialiste de la formulation pharmaceutique StaniPharm, l’expert en extraction végétale Biolie, BASF Beauty Care Solutions, filiale du géant allemand de la chimie basée à Pulnoy (Meurthe-et-Moselle), la plateforme ABC de la faculté de pharmacie (Université de Lorraine) et le laboratoire Agronomie et environnement (INRA, Université de Lorraine). P.B

 

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- En Bourgogne-Franche-Comté, les bailleurs sociaux se mobilisent contre la loi de finances 2018.


Tout le mouvement HLM se mobilise contre le projet de loi de finances 2018 et multiplie les conférences de presse pour le dire. Le gouvernement demande aux bailleurs sociaux de compenser la baisse de l’allocation logement (APL) qu’il a décidée (de 5 € en 2017 et 60 € prévus en 2018) en baissant d’autant les loyers. Ce qui représente un manque à gagner de 1,7 milliard d’€, au prétexte que la trésorerie des offices HLM se situe à un haut niveau, en moyenne deux mois et demi d’activité.
L’Union Sociale de l’Habitat (USH) de Bourgogne-Franche-Comté qui regroupe tous les organismes de la région, a dit la semaine dernière les difficultés qu’ils rencontreraient pour poursuivre la construction et la rénovation de logements.

Pour  Grand Dijon Habitat, le principal constructeur et gestionnaire de logements sociaux dans l’agglomération de Dijon, la baisse des loyers équivaudrait à sa capacité annuelle d’autofinancement qui s’élève à 4 millions d’€ par an.
Pour l’Opac de Saône-et-Loire, le plus important bailleur de Bourgogne qui, hier, avait associé à son initiative Mâcon Habitat, la baisse des recettes serait de 10% (à eux deux, ils logent 60.000 personnes). Les conséquences toucheraient également les entreprises du BTP, précise l’organisme : 500 emplois dans une filière où le marché HLM représente près de 20% du chiffre d’affaires.
Au congrès du mouvement HLM qui s’est déroulé fin septembre à Strasbourg, les bailleurs sociaux avaient déjà alerté l’opinion sur les conséquences désastreuses des mesures annoncées sur leur capacité à construire et à rénover. C.P.


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- Jean Rottner, nouveau président du Conseil régional du Grand Est.

 

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Sans surprise, le maire de Mulhouse (Les Républicains) a été élu le 20 octobre, président du président du Conseil régional du Grand Est, en remplacement de Philippe Richert, démissionnaire le 30 septembre dernier.  Dans son discours d’installation, le nouveau président a rappelé son « attachement à l’Alsace » - lui qui avait dit son opposition à la réforme des régions -, mais a affirmé que sa mission consistait désormais à porter l’unité régionale avec « ses identités, ses histoires, ses spécificités ».
Son premier déplacement se déroule d'ailleurs mercredi à Reims, dans l’ex-Champagne Ardenne, auprès des élus locaux chez un fabricant de bouchons de bouteilles de champagne, l’entreprise Ollier.
Le nouveau président qui s’inscrit dans la continuité des fondations établies par Philippe Richert a dit aussi vouloir tisser des relations avec les régions voisines françaises, notamment la Bourgogne-Franche-Comté. C.P.

 

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laurentperrault- Laurent Perrault devient directeur régional d’Enedis en Bourgogne.  

 

Ingénieur Supelec et diplômé de l’Essec, Laurent Perrault succède à Eric Peyrard en prenant la direction d’Enedis (ex-Erdf) en Bourgogne.

Ce spécialiste dans la distribution d’électricité gère 54.000 km de réseaux basse tension (230 Volts) et moyenne tension (20.000 Volts) pour desservir plus d’un million de clients répartis sur les 4 départements de Côte-d’Or, Saône-et-Loire, Yonne et Nièvre.

Expérimenté au sein de son entreprise après de nombreuses fonctions exercées dans les domaines techniques, de la clientèle et numériques, cet homme de 45 ans pilotera une équipe de 1.027 salariés, opérationnelle 7j/7 et 24h/24. Il aura pour objectif premier d’assurer la transition énergétique au travers de la transformation numérique d’Enedis. D.H.

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