Group Geotec acquiert le corse Rocca E Terra . Est Ouvrages rachète une entreprise en Picardie et le Nancéien Banook, l'allemand Nabios. Labonal toujours plus porte-drapeau du textile bleu-blanc-rouge. Voisins NachBarn : un site transfrontalier d'information. André Bousser, nouveau président du Medef 57 et Fabien Rossignol du Medef 71.
• Group Géotec acquiert le corse Rocca E Terra
Le groupe bourguignon d’ingénierie, spécialisé dans la géotechnique et les risques naturels, vient de racheter le corse Rocca E Terra. Ce bureau d’études, aux mêmes compétences avec une spécialité dans les ports maritimes, est également présente en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ses deux actionnaires historiques, Éric et Agnès Grabovski restent au capital et accompagneront l’entreprise plusieurs années.
Le groupe Géotec basé à Quétigny, dans l’agglomération de Dijon et son homologue corse se connaissent très bien : ils avaient travaillé plusieurs fois ensemble en groupement, notamment sur le futur port de Bastia.
Présidé par le fondateur Olivier Barnoud, Group Géotec possède 20 agences en France et emploie 750 salariés (dont plus de 280 ingénieurs). Depuis le rachat en 2017 du belge Verbeke, puis de A2EP en Nouvelle-Calédonie et Lacq à La Réunion, il a acquis des parts de marché à l’étranger. Son ambition est de porter le chiffre d’affaires de 52 millions d’€ en 2020 à à 100 millions dans les 5 ans. Rocca E Terra apporte 2 millions d’€ d’activité et 12 collaborateurs ainsi qu’une spécialité dans l’amiante. C.P.
Le constructeur d’ouvrages d’art Est Ouvrages à Atton (Meurthe-et-Moselle) a acquis la PME Demouy à Compiègne (Oise), spécialiste des travaux de réseaux électriques qui appartenait au groupe nordiste Rabot-Dutilleul.
L’opération, finalisée au 1er juillet dernier, donne naissance à un ensemble de 160 personnes pour 40 millions d’€ de chiffre d’affaires annuel. Il complète dans le domaine l’électrique l’offre d’Est Ouvrages tournée vers les ponts, les infrastructures hydrauliques (barrages, écluses, bassins…) et les constructions industrielles. M.N.
• L’acquisition de l’allemand Nabios renforce les capacités du nancéien Banook

La société nancéienne de technologies médicales Banook Group à Nancy a racheté fin septembre son homologue allemand Nabios. Les deux entreprises exercent leurs expertises dans le contrôle de la toxicité cardiaque des nouveaux médicaments en phase d’essais cliniques.
Fondée en 1998 à Munich, Nabios est âgée d’à peine une année de plus que son repreneur français créé par le cardiologue Pascal Voiriot. L’entreprise allemande accompagne les laboratoires pharmaceutiques, les sociétés de recherche, les unités de pharmacologie clinique, principalement dans la conduite des essais cliniques de phase 1. Pascal Voiriot et Alexandre Durand-Salmon, directeur général de Banook soulignent que « cette acquisition nous aidera à devenir le leader du marché de la sécurité cardiaque en Europe, en offrant une alternative européenne solide aux sociétés opérant en Amérique du Nord ou en Inde. »
Détenu majoritairement par le fonds Turenne depuis 2020, Banook (70 personnes) renforce par cette opération sa capacité à répondre à des appels d’offres plus importants en Europe et dans le monde. P.B.
• Labonal toujours plus porte-drapeau du textile bleu-blanc-rouge

Depuis le 23 septembre à Strasbourg et le 16 septembre à Paris, le fabricant de chaussettes Labonal accueille dans ses magasins des polos en coton entièrement confectionnés en France, depuis la récolte de la matière. Les produits sont en effet issus de champs de coton cultivé dans le Gers par la société et marque Jean Fil, puis filés par Tissage Mouline au Thillot dans les Vosges.
Leur présentation n’est pas un « coup » ponctuel dans l’esprit de Labonal et de son PDG Dominique Malfait, mais une étape de plus annonciatrice de la constitution ou de la reconstitution d’une filière textile française de matières naturelles. Le fabricant de 90 salariés basé à Dambach-la-Ville (Bas-Rhin) suscite cette résurrection, dans l’optique aussi de se servir soi-même, à travers sa gamme « La Frenchie ».
C’est ainsi que Labonal vise pour la fin d’année la sortie de paires en laine de mouton qui seraient transformées par la PME UTT dans le Nord, et/ou chez Flasa en Suisse. « Des quantités considérables de laine sont détruites aujourd’hui par les bergers, notamment parce que le produit est devenu trop cher à transporter en Asie pour transformation. Les circuits courts s’imposent dès lors de plus en plus logiquement », expose Dominique Malfait.
Pour le lin, une autre filière se constitue entre Labonal et Safilin dans le Pas-de-Calais, et le partenariat avec le groupe alsacien Schmitt très investi sur cette matière n’est pas exclue non plus. M.N.
• Voisins Nachbarn : un site d’information transfrontalier de l’Est

Tant de médias de presse écrite disparaissent, au point de poser la question d’une réelle perte démocratique, que lorsqu’un naît sous forme numérique, à l’initiative de journalistes indépendants, nous sommes heureux de le présenter. Porté sur les fonts baptismaux par Pascale Braun et Christian Robischon (conseiller éditorial), le site bilingue (français-allemand) Voisins Nachbarn porte regard croisé et mitoyen sur un bassin de vie de 18 millions d’habitants qui comprend l’Alsace, la Lorraine, le Luxembourg, la Wallonie, les Länders de Rhénanie-Palatinat, du Baden-Wurtemberg et de Sarre, ainsi que le canton de Bâle.
« Il y a un réel déficit d’informations transfrontalières pour apprécier des réalisations communes, s’inspirer de projets duplicables de chaque côté des frontières ou encore en expliquer de nouveaux avec des moyens partagés », constate Pascale Braun, responsable de la publication. Une équipe de journalistes, implantés au cœur de chaque territoire et écrivant aussi en allemand de préférence, assure trois éditions hebdomadaires.
Celle du lundi porte sur l’économie, l’emploi et la formation. L’aménagement, la santé et l’environnement occupent les colonnes le mercredi. Plus légère, l’édition du vendredi ouvre ses pages au tourisme, à la culture et à la mémoire, comme cette série sur la reconstruction, post seconde guerre mondiale, de la Sarre.
La newsletter, de consultation gratuite, fédère déjà 1.200 inscrits de catégorie CSP+ qui peuvent devenir abonnés pour 120 € par an. En cas d’achat groupé, il faut compter par exemple 600 € pour 10 abonnements. Découvrir pour en savoir plus : www.voisins-nachbarn.eu. D.H.
• André Bousser, élu président du Medef 57
André Bousser succéde à Jean Poulaillon à la présidence du Medef 57, baptisé localement Union des entreprises de Moselle. L’ancien premier vice-président forme un binôme avec Catherine Wagner qui deviendra à terme présidente déléguée, lorsque les statuts le permettront.
Le gérant de AB Serve Group à Woippy a fait savoir depuis qu’il était candidat sous la liste Unis pour Entreprendre, à la présidence de la CCI Moselle où actuellement la CPME est majoritaire.
• Fabien Rossignol, nouveau président du Medef 71
Président de la fédération départementale du BTP de Saône-et-Loire depuis 2016, Fabien Rossignol succède à Laurent Letourneaux à la présidence du Medef 71. Le gérant de l’entreprise familiale Constructions Métalliques Rossignol à Saint-Rémy, près de Chalon-sur-Saône, reste en poste à la fédération du bâtiment jusqu’à début 2022, période prévue des élections du syndicat professionnel.