ECO)BREF. Poulaillon rachète 365 Matins près de Besançon. Une nouvelle usine à Dijon pour les 70 ans des remorques Erdé. X-Blue inaugure sa nouvelle unité à Besançon. Les ex. salariés de la tréfilerie meusienne Sodetal bouclent leur projet de reprise en scop. Un centre d’études et d’expérimentation de la métallurgie des poudres au Creusot. Le cabinet JurisPatent s’implante à Besançon. Une formation de technicien et de reconstructeur de moteurs thermiques à Nevers. Un téléphérique urbain à Belfort ? Les Régions Grand Est et Bourgogne-Franche-Comté au salon de l'agricuture. Un concours d'idées rue de la Liberté à Dijon.
- Poulaillon rachète 365 Matins près de Besançon.

Rachetée à Arnaud Bobigny par Dijon Céréales fin 2013, la boulangerie industrielle 365 Matins à Saint-Vit (Doubs) est sur le point de passer sous le giron du groupe alsacien de boulangerie et restauration rapide Poulaillon. Dans un communiqué, le groupe coté en bourse annonce la levée des conditions suspensives relative à la cession des parts sociales du groupe céréalier bourguignon et que la transaction sera effective « dans les prochaines semaines ».
Avec cet outil de production dont la capacité annuelle devait être portée à 6 millions d’unités par an, grâce à un investissement de 850.000 € engagé par Dijon Céréales, Poulaillon indique s’offrir la possibilité de « doubler sa production de produits de boulangerie en grandes séries, notamment baguettes et demi-baguettes nature et pains spéciaux ».
Poulaillon qui s’est développé grâce à la Moricette®, une recette de bretzel, a clos son précédent exercice (au 30 septembre 2016) en progression à 61,2 millions d’€ contre 54 millions l’année précédente. Le bénéfice net part du groupe a bondi de 180% à 1,61 million d’€.
En juillet dernier, Poulaillon a ajouté une nouvelle activité avec l’exploitation des Eaux minérales de Velleminfroy, en Haute-Saône. En 2017, son réseau de 43 points de vente devrait s’enrichir de 6 nouvelles ouvertures, dont Dijon (Côte d'Or), Metz (Moselle) et Hochstatt (Haut-Rhin).
Concernant 365 Matins, reste à savoir si l’industriel alsacien continuera de fabriquer les pains briochés sénior G-Nutrition conçus par les équipes R&D de Cérélab dans le cadre du pôle Vitagora et qui semblent ne pas avoir obtenu les résultats commerciaux espérés. C.P.
- Erdé ouvre une nouvelle usine à Dijon pour son 70ème anniversaire.
Le fabricant de remorques, historiquement installé à Saulon-la-Chapelle, au sud de Dijon, fête son 70ème anniversaire en juin prochain, avec un événement de taille : une seconde usine, à Longvic, dans l’agglomération de Dijon, D’une surface de 8.000 m2, elle sera entièrement dédiée à la gamme de remorques utilitaires pour les professionnels du bâtiment et des travaux publics et les agriculteurs.
Les 80 salariés de l’entreprise seront répartis entre le nouveau site et l’actuel où continueront d’être fabriquées les remorques bagages pour la clientèle des jardiniers et les loisirs.
La PME fabrique plus de 65.000 remorques par an en France et à l’international. On croise ainsi des modèles Erdé sur les routes d'Europe, aux Emirats, en Australie et en Corée... Sa marque de fabrique est l’utilisation de matériaux recyclables, tel l'acier galvanisé, pour la plupart de ses modèles. C.P.
- iX-Blue inaugure sa nouvelle usine sur Temis à Besançon.

Le 9 mars, Photline Technologies rebaptisée iX-Blue depuis sa cession en 2014, au groupe éponyme spécialisé dans les équipements de haute technologie pour la navigation, inaugure ses nouveaux locaux sur la Technopole Microtechnique et Scientifique Temis.
Les 2.500 m2 qui abritent une salle blanche, doivent satisfaire un fort développement potentiel des composants optroniques pour les télécommunications, l’aéronautique, le spatial et la défense.
L’investissement s’élève à 5 millions d’€, bâtiment compris à la charge du promoteur Aktya, dont l’entreprise est locataire.
Photline Technologies est le résultat, il y a près de 15 ans, d’une spin-off du CNRS et de l’Université de Franche-Comté créée par trois chercheurs, Henri Porte de l’institut Femto-St, et ses associés Pascal Mollier et Jérôme Hauden. C.P.
- 80% des anciens salariés de la tréfilerie Sodetal prêts à s’investir dans une Scop.

Les ex-salariés de la tréfilerie Sodetal à Tronville-en-Barrois (Meuse) ont jusqu’au 10 mars 2017 pour déposer leur projet de reprise en SCOP (Société coopérative et participative) auprès du tribunal de commerce de Bar-le-Duc.
La juridiction avait placé cette filiale du holding russe Terwingo en liquidation judiciaire peu avant la trêve hivernale, mais autorisé la poursuite d’activité jusqu’au 30 janvier, pour permettre à un éventuel repreneur de se manifester.
En l’absence de candidatures fermes, le tribunal a procédé au licenciement des 152 salariés. Les juges leur ont toutefois accordé un délai supplémentaire d’une trentaine de jours, afin de leur permettre de finaliser leur dossier de reprise.
« Le projet avance, nous avons trouvé les dirigeants qui nous manquaient. La Scop pourrait associer des entrepreneurs tréfileurs qui visent une diversification de leur activité », indique Recep Zengin, délégué syndical CGT.
Le projet va être présenté le 27 février aux ex-salariés de la tréfilerie lors d’une assemblée générale. Ces derniers auraient accepté à 80% de participer au projet de reprise qui implique des modérations salariales, ainsi qu’une hausse du temps de travail.
Le tribunal de commerce de Bar-le-Duc devrait donner sa réponse quant à la viabilité du projet le 31 mars 2017. P.B
- Un centre d’études et d’expérimentation de la métallurgie des poudres au Creusot.

A l’initiative de l’Université de Bourgogne, du Pôle Nucléaire (PNB) et de l’agence économique Ecosphère, un centre d’études et d’expérimentation spécialisé dans la métallurgie des poudres devrait voir le jour au Creusot à l’horizon 2019. Ce projet entend améliorer la recherche et les applications découlant de la fabrication de pièces par compression isostatique à chaud.
Connue depuis une trentaine d’années, cette technologie est beaucoup plus économique en matière et en temps. Elle répond à un besoin de pièces à formes complexes, comme soumises à une forte usure. On l’utilise également en alliages spécifiques : métaux réfractaires, céramiques… et en soudage.
L’investissement global s’élève à près de 10 millions d’€. Il comprend l’acquisition d’un four, estimée 6,7 millions, et la réalisation d’un bâtiment avec ses équipements périphériques, chiffré à 2,5 millions. Les trois initiateurs souhaitent un coup de pouce financier de 4 millions d’€ auprès des projets industriels d'avenir (PIAVE) et montent une association, baptisée Excalibure, pour fédérer de nombreux industriels : Areva, Industeel (groupe ArcelorMittal), le groupe Lisi… D.H.
- Le cabinet JurisPatent de Claude et Dorian Guiu s’implante à Besançon.

Créé en 1986, le spécialiste en propriété intellectuelle et industrielle : brevets, marques, dessins & modèles, droits d’auteurs et droits voisins, renforce sa présence dans l’Est. Le cabinet JurisPatent de Claude et Dorian Guiu s’implante à Besançon au sein d’un complexe immobilier, près du pôle Temis Innovation, comprenant pour l’essentiel des conseils aux entreprises.
« Nous comptons à terme employer sur place une à deux personnes », indique Claude Guiu. Présent à Dijon, Lyon, Reims et Paris, l’entreprise, qui s’appuie sur dix-sept collaborateurs, dont cinq ingénieurs et six juristes, réalise 2,6 millions d’€ de chiffre d’affaires. Sur Lyon, le cabinet exploite une plateforme qui recherche des débouchés et des partenariats dans le monde entier pour valoriser les brevets. D.H.
- Une formation de technicien et de reconstructeur de moteurs thermiques à Nevers.
Le centre Afpa de Nevers propose une nouvelle session de formation de « technicien/ne reconstructeur/trice de moteurs thermiques et d'organes » à partir du 14 mars 2017. Une réunion d’information aura lieu le 27 février à Nevers à l’afpa, 5 rue de Sermoise.
Financée par le conseil régional de Bourgogne - Franche-Comté, elle est ouverte aux demandeurs d'emploi. Uniquement disponible à l'Afpa de Nevers, cette formation dure 8 mois. Elle enseigne en partie le montage, le démontage et la reconstruction d'un moteur, mais aussi la remise en état de pièces, leur contrôle d'usure et de fiabilité ... Plus d’informations :
https://youtu.be/4cXzPyu5BtM. Contacts : emmanuelle.jolivet@afpa.fr - Téléphone : 03 86 90 92 86 AFPA Nevers. M.J.
- Un téléphérique urbain à Belfort ?
Un téléphérique urbain : c’est l’une des idées avancées par la CCI du Territoire de Belfort qui avait lancé l'an dernier une vaste réflexion autour du devenir du site de l’hôpital du centre-ville de Belfort, dont les services sont actuellement en cours de déménagement vers le nouvel hôpital médian de Belfort – Montbéliard.
D'abord évoquée pour organiser les transports au sein du quartier nouveau qui naîtra à la place de l'hôpital, la suggestion d’un téléphérique a été étendue à l'Aire urbaine Belfort - Montbéliard comme nouveau moyen de transports en commun. « Ce serait une façon de matérialiser le futur pôle métropolitain ».
Autre idée avancée : la création d'un parc des expositions sur la zone d’activités de La Jonxion, près de la gare TGV. Quant au site de l'hôpital de Belfort à proprement parler, le cercle de réflexion espère un quartier – vitrine, à la pointe de l'innovation. Pour cela, il propose le lancement d'un concours d’architectes.
Les élus consulaires souhaitent également une campagne de promotion du nord Franche-Comté afin d’inciter de nouveaux praticiens à venir travailler dans le nouvel hôpital. Lire aussi l’article de My Aire Urbaine Info ici. P.-Y.R.
- La Bourgogne Franche-Comté et le Grand Est à l’honneur au salon de l’agriculture.
Les régions Bourgogne - Franche-Comté et Grand Est sont au 54e Salon international de l’agriculture, Porte de Versailles à Paris du 25 février au 5 mars. Présentes dans deux halls, elles occuperont 834 m2. Pour la première fois, la Bourgogne - Franche-Comté aura un stand dans le hall 1 pour louer ses races bovines Charolaise et Montbéliarde.

Jour après jour, la Bourgogne - Franche-Comté, dont la visite officielle de Marie-Guite Dufay, présidente du conseil régional, aura lieu le 1er mars, mettra en avant ses départements.
La Côte d’Or sera à l’honneur le 28 février et en profitera pour fêter les 80 ans de la route mythique des grands crus.
L’Yonne sera mise en valeur le 1er mars et la Nièvre le 25 février.
La Saône-et-Loire fera découvrir le 2 mars, sa nouvelle plateforme Agrilocal de mise en relation entre producteurs locaux et acheteurs publics. Le département s’en sert pour approvisionner les cantines publiques (collèges, lycées, maisons de retraites …).
Le Doubs, avec le Pays de Montbéliard aura sa journée dédiée le 3 mars. Elle exposera ses vaches emblématiques : les Montbéliardes. L’une d’entre elles, provenant de l’élevage Folie à Autechaux-Roide, a été présélectionnée pour le concours général agricole.
Le Grand Est occupera lui aussi une belle place au salon et sera à l'honneur le 28 février. Un bar à jus de fruits et légumes sera spécialement mis en place.
Le 1er mars, la région mettra en avant un produit insolite : la truffe du Grand Est. Le 2 mars sera la journée des Vosges et le lendemain celle de la bière, la région en étant la première productrice. Les bergamotes de Nancy et des sculptures en sucre seront présentées le 4 mars. L’aquaculture continentale, représentée par le domaine de Lindre, le plus grand étang piscicole de France, sera sur le devant de la scène le 5 mars avec un spécialiste de l'Université de Lorraine.
Des spécialités locales s'exposeront pour la première fois. Notamment le safran de Lorraine, les glaces artisanales O Mirabelle et le vin des Côtes-de-Toul sur un stand dédié. M.J.

- Concours de mise en lumière de la rue de la Liberté à Dijon.
Récemment classée en zone touristique internationale, la ville de Dijon organise un concours d'idées pour « mettre en lumière » la rue de la Liberté, principale rue commerçante du centre-ville.
En partenariat avec EDF et la Caisse des Dépôts, le concours est ouvert à un large panel de candidats : architectes, urbanistes, paysagistes, agences événementielles, start-up, entreprises… Les candidatures en ligne sont disponibles jusqu'au 17 avril inclus.
Cinq prix seront distribués avec des primes allant de 9 600 € pour le lauréat, à 4 800 € pour les autres. M.J.