ECO)BREF. iX-Blue (ex-Photline) bientôt sur Temis, à Besançon. Des agences numériques à la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. Les fenêtres Bieber rachetées par un holding varois. Les CCI d’Alsace fusionnent. - Alsace et FrenchTech : le verre à moitié plein. La distillerie Paul Devoille reconnue Entreprise du Patrimoine Vivant.
- iX-Blue (ex-Photline) bientôt sur Temis, à Besançon.

Visite de chantier vendredi 26 juin sur le technopole bisontin Temis, juste au-dessus de l'horloger Breitling, pour GA qui livrera, fin juillet, les nouveaux locaux de iX-Blue (ex-Photline).
Mené pour le compte d’Aktya, la filiale immobilière du Grand Besançon et de la société d’équipement du Doubs (SedD), ce chantier très technique, avec une salle blanche de 350 m2, aura été mené en sept mois grâce à un procédé de préfabrication en béton des éléments de structure et des façades dans une des cinq usines du groupe, dont une est basée à Colmar.
« Nous sommes une entreprise atypique puisque nous sommes constructeur, promoteur et industriel, d’où cette capacité à construire très vite et développer de nouvelles technologies », explique Sébastien Matty, président de GA, un groupe toulousain qui n’exclut pas de décrocher d’autres contrats en Franche-Comté.
Le bâtiment de 2500 m2, dimensionné pour 80 salariés (45 aujourd’hui chez iX-Blue), atteint 5 millions d’€. L’entreprise, qui sera locataire d’Atkya, prend à sa charge un investissement technique de 1,6 million d’€.
- La Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté fait la révolution numériques dans ses agences.
Après Chalon-sur-Saône, puis Besançon et avant celle de Chagny (Saône-et-Loire), la Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté (BPBFC), vient d’inaugurer une 3ème agence au centre-ville de Dijon sur un concept qui marie relation digitale et contact humain.
« Ces premières réalisations font partie d’un programme sur 10 ans de 100 millions d’€ qui verra le réagencement complet de notre réseau de 185 points de vente », rappelle Bruno Duchesne, le directeur général de la banque mutualiste.
Le dirigeant part du constat que le développement exponentiel du multicanal digital pour effectuer bon nombre d’opérations ne tuera jamais la relation de visu avec un conseiller. Même si aujourd’hui seulement 17% de ses clients franchissent plusieurs fois par mois la porte d’une agence, ils sont encore très nombreux, plus de 8 sur 10, à signer un contrat ou un document important sur place.

D’où la volonté de marier les deux usages en un seul lieu baptisé e-nov’agence. D’un côté, le libre-service, de l’autre différents espaces d’accueil. Le client n'est plus reçu derrière le bureau fermé du conseiller, mais dans des salons de réception ouverts ou privatifs.
En outre, l’entretien ne se pratique plus en face à face, mais côte à côte avec l’appui de tablette numérique au logo du fruit défendu. « Nous voulons faire de nos agences des lieux de vie en bannissant toute forme distance en matière de relation client », précise Patricia Bauchery, directrice du développement.
La Banque Populaire emploie 1850 personnes en Bourgogne et Franche-Comté, revendique 590 000 clients et affiche en 2014 un produit net bancaire (chiffre d’affaires) de 359 millions d’€.
- Les fenêtres Bieber rachetées par un holding varois.

La Menuiserie Bieber à Waldhambach (Bas-Rhin) a été rachetée en toute discrétion par la société HPG Invest du Var, révèle notre confrère alsacien Influences Rhénanes. La transaction remonte à l’automne dernier.
Jusqu’alors propriété de la famille Bieber, la PME de 130 salariés fabrique des portes et fenêtres en bois et des fenêtres mixtes bois/aluminium pour un chiffre d’affaires de 22 millions d’€.
HPG est un holding industriel déjà propriétaire d’Espace Aluminium, une PME en Gironde, précise Influences Rhénanes en soulignant que l’opération va faciliter le déploiement de Bieber dans le Sud et de l’Ouest de la France.
- Les CCI d’Alsace vont fusionner.
L’Alsace n’aura bientôt plus qu’une seule CCI en fusionnant ses trois implantations territoriales de Strasbourg, Mulhouse et Colmar. Un large consensus s’est dégagé (40 voix pour, 6 contre) en ce sens lors de l’assemblée générale du 25 juin dernier.
L’élaboration d’une charte règlera dans les prochaines semaines les questions liées à la représentation des territoires et aux pouvoirs donnés aux délégations territoriales. Le vote final qui officialisera la fusion devrait avoir lieu le 29 septembre 2015. Sans doute une première nationale qui pourrait bien inspirer les autres CCI du Grand Est.
- Alsace et FrenchTech : le verre à moitié plein
Le Pôle métropolitain Strasbourg-Mulhouse a décroché la labellisation FrenchTech la semaine dernière, mais sur une thématique bien précise : Med Tech, autrement dit les technologies médicales. En bons politiques, les élus retiennent l’aspect positif du verdict.
Celui-ci peut aussi se lire autrement, en constatant que l’Alsace ne figure pas dans les quatre dossiers qui ont décroché une labellisation pleine et entière, à commencer par la voisine lorraine, le Pôle métropolitain Thionville-Metz-Nancy-Epinal.
En outre, le secteur récompensé est très centré sur Strasbourg. Il n’englobe ni le Shadok, le nouvel espace de création numérique dont la capitale alsacienne s’enorgueillit, ni le projet km0 de Mulhouse. Ces volets, ainsi que le travail autour de l’industrie 4.0 à Mulhouse, vont poursuivre avec un élan redoublé, assurent les élus.
- La distillerie Paul Devoille reconnue Entreprise du Patrimoine Vivant.
La distillerie de Fougerolles (Haute-Saône) qui produit des eaux de vie, des liqueurs et des absinthes depuis plus de 155 ans décroche le label Entreprise du Patrimoine Vivant décerné par le ministère de l’économie et de l’industrie.
L’entreprise de spiritueux (3,34 millions d’€ de chiffre d’affaires, 205 800 € de résultat net et une quinzaine de salariés) est implantée dans le berceau du kirsch.
Toujours en quête de compléter sa gamme, Paul Devoille vint de présenter au salon Vinexpo de Bordeaux sa dernière création : un gin.