ECO)BREF.  Geoide renforce ses fonds propres. Crystal Device cherche des financements. La Caisse d’Epargne BFC améliore sa rentabilité. Un cluster du génie de l’habitat.  La Banque Populaire BFC fait vibrer sa corde environnementale. Axon’ Cable ouvre un campus informatique. My Aire Urbaine, nouveau media dans le nord Franche-Comté. Le Café Gourmand se lance dans la livraison. Mutualisation des audits fournisseurs de l’agroalimentaire.

 

- Geoide renforce ses fonds propres et recrute.

 

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Geoide conçoit des solutions software et hardware de communication, de géolocalisation et de sécurité informatique. © Geoide.


Geoide, spécialisée dans les dispositifs de communication sécurisée et géolocalisée renforce ses fonds propres avec le concours d’Invest PME (groupe Siparex) et CAFCI (Crédit Agricole Franche Comté Investissement).
La start-up de Besançon, exclusivement présente sur le marché de la défense, souhaite se diversifier dans d’autres métiers à fortes contraintes comme l’aviation ou la sécurité civile. Avec le renforcement de ses fonds propres, l’entreprise va engager un programme de R&D de plus d’1 million d’€ tout en industrialisant les prototypes actuels.
« Geoide était l’un des plus petits fournisseurs direct de l’OTAN, nous allons pouvoir également envisager de répondre à des marchés de dimension supérieure », ajoute Grégory Gille, son dirigeant.
Afin d’accélérer la mise sur le marché de ses solutions civiles, la société recrute par ailleurs des ingénieurs et développeurs spécialistes en cryptographie.
« Nous avons été convaincus par son savoir-faire et son positionnement suite aux premiers retours utilisateurs et clients », commente Patrick Blasselle, président du directoire d’Invest PME. La technicité de ces solutions a été reconnue par Bpifrance au concours I-LAB, en tant qu’unique Lauréat de la région Bourgogne Franche-Comté en 2016. C.P.

 

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- Crystal Device cherche des financements en attendant que ses contrats soient signés.


Au salon Micronora, fin septembre, à Besançon, la technologie innovante de la start-up avait éveillé pas mal d’intérêt de la part d’acteurs de l’horlogerie, de l’automobile et de la défense. Son matériau intelligent, un patch souple qui, en se déformant, produit de l’énergie, a déjà séduit le groupe Richemont pour des montres Van Cleef, mais pour les contacts noués sur le salon bisontin, rien n’est encore signé.
« L’inertie et le temps nécessaire à la prise de décision dans ces secteurs ne sont pas compatibles avec la visibilité d’une start-up », explique Marc Bouvrot-Parratte, dirigeant fondateur de Crystal Device. « En attendant, on absorbe les frais sur fonds propres et là, ça devient limite. »
La start-up va donc réunir un nouveau tour de table. La solution idéale ? « Il y a en a plusieurs : une recapitalisation rapide, un contrat pour faire vite du chiffre d’affaires, un business angel ou une acquisition totale. » M.C.

 

- La Caisse d’Epargne améliore chiffre d’affaires et rentabilité.

 

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Dans un contexte de baisse continue des taux en 2016 qui devait conduire logiquement à une baisse du produit net bancaire (PNB =  chiffre d’affaires chez les banques), la Caisse d’Epargne de Bourgogne - Franche-Comté a fait le chemin inverse, l’an dernier.
En plus d’une légère hausse de son PNB, la banque régionale a dégagé un résultat net en hausse « assez significative ».
Cette progression provient de tous les fronts, crédits immobiliers et à la consommation aux particuliers et prêts aux entreprises. En cinq ans, soulignaient récemment Antoine-Sylvain Blanc, président du Conseil d’Orientation et de Surveillance (COS) et Jean-Pierre Deramecourt, président du directoire, les prêts aux entreprises sont passés de 110 millions d’€ à 245 millions et, aux collectivités territoriales, de 91 à 260 millions d’€.
À travers sa filiale BDR Invest, la banque a investi le champ du capital investissement en apportant des fonds propres aux entreprises : l’encours  de 1 million d’€ en 2011 a atteint 13 millions l’an dernier.
Pour poursuivre sa progression, la banque recherche d’autres territoires d’activités, notamment l’aménagement du territoire et les entreprises innovantes.
C’est le sens de sa participation à la SAS Viotte qui porte avec Aktya, filiale de la SedD, le projet de construction des services de l’Etat et du conseil régional à Besançon. Ainsi que du rachat de la Société Est Métropole (ex-Semaad) à Dijon.
La Caisse d’Epargne de Bourgogne - Franche-Comté se présente également comme le premier prêteur de microcrédit dans la région. Une façon d’allier la solidarité au business. C.P.

 

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- Le Pôle aménagement de la maison s’affiche comme cluster du génie de l’habitat dans le Grand Est.

 

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Vu sur le stand collectif du salon de l’habitat de Strasbourg 2016, un « écran miroir » : un miroir qui se transforme en écran télé quand on l’allume, et un bureau de style réactualisé grâce à une finition argent. © PAMA.


Devenir le cluster français du « génie de l’habitat », tel est l’objectif, simple dans son expression mais ambitieux sur le fond, que se fixe le PAMA, le Pôle aménagement de la maison. Né en Alsace il y a sept ans où il compte 80 entreprises adhérentes, il a désormais vocation à œuvrer sur l’ensemble du Grand Est, ce qui représente un potentiel de doublement de son audience.
La structure classée parmi les « grappes d’entreprises » s’est d’abord identifiée autour de l’ameublement. C’était déjà un atout : « Il n’existe pas de cluster de ce type en France et l’hétérogénéité de ses membres en fait sa force, elle permet le croisement des savoir-faire », souligne Wolfgang Thorwart, représentant le cuisiniste Groupe Schmidt.

L’ETI (entreprise de taille intermédiaire) familiale est à la fois l’un des fleurons et l’un des plus fervents défenseurs du PAMA qui l’a notamment aidé à peaufiner son « approche consommateur », souligne son représentant.
Mais à présent, le PAMA veut aller plus loin. Préparée avec une quarantaine d’entreprises, sa feuille de route 2017-2020 élargit le champ d’action à l’enjeu plus général de l’ « agencement de l’équipement en espaces de vie » :  « Dans ce domaine, l’Alsace compte la plus forte concentration d’entreprises en France », argumente  Angélique Gasmi, la directrice du cluster.
Un programme d’actions en 13 points a été rédigé. La résidence designer doit prolonger le travail mutualisé déjà entrepris depuis 18 mois par un designer, Bruno Acchione, qui accompagne pour l’heure cinq entreprises : Groupe Schmidt, les cheminées et radiateurs Fondis, les escaliers Beck, Sewosy le spécialiste des serrures électromagnétiques et SIIMO (machines-outil d’usinage et fraisage).

Dans le même esprit, une résidence Smart Manufacturing est prévue et des ingénieurs de grandes écoles seront associés pour accéder aux compétences de leurs établissements.

Tout en poursuivant ses actions de veille économique et technique, le cluster vise aussi l’organisation d’un salon architecture & design fin 2017 et il lance sa PAM’Académie, un cursus de formation aux techniques de pose pour les entreprises. M.N.

 

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- La Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté obtient la certification ISO 50001.

 

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Bonne pioche pour l’établissement financier mutualiste qui, après la Caisse d’Epargne, sa consoeur de groupe BPCE, décroche la certification ISO 50001 pour son système de management de l’énergie.

Cette norme, très contraignante car elle intéresse ici près de 200 sites en Bourgogne - Franche-Comté et 1.850 personnes, balaie tout ce qu’il faut respecter pour préserver l’environnement : économies d’énergie, gestion des déchets, rejets dans l’atmosphère…

Pas moins d’une année de travail aura été nécessaire pour mener à bien l’opération avec un pilote interne et une dizaine de collaborateurs sensibilisés à cette démarche.

Il aura fallu apprendre à transformer les bons gestes en réflexes naturels : éteindre le soir, les écrans d’ordinateurs comme la lumière, ne pas chauffer au-delà de 21 degrés ou encore enclencher la climatisation à moins de 26 degrés. La liste est longue et va jusqu’à la flotte de véhicules et les rejets limités à 120 grammes de CO2.

Pour limiter les déplacements, la banque généralise les formations par visioconférence. « L’obtention de cette norme, certifiée par le cabinet Veritas, représente certes un coût de 70.000 €, mais aussi une économie annuelle de 200.000 €, doublée d’une formidable mobilisation auprès de nos collaborateurs », argumente Marie-Laure Dewulf-Basdevant, la directrice financière. D.H.


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- Axon’ Cable ouvre un campus informatique en milieu rural.


Afin de pourvoir à ses besoins en informaticiens et de pallier le manque d’attractivité du milieu rural qui freine son recrutement, la société Axon’ Cable à Montmirail (Marne), spécialiste mondial du câble et de la liaison d’interconnectique, va créer sa propre école de formation.
Ce campus informatique formera tous les ans une douzaine de demandeurs d’emploi, sans qualification mais motivés. Les études dureront deux années, à raison de trois mois et demi de formation continue suivis de treize mois de formation en alternance sous forme de contrat de professionnalisation.
Les stagiaires seront rémunérés et logés sur place à des conditions avantageuses. A l’issue de leur cursus, ils passeront un examen pour obtenir le titre professionnel de “développeur logiciel” et le diplôme de compétences en langues (anglais). Axon’ Cable proposera un emploi aux candidats ayant réussi leurs examens. F.M.

 

- My Aire Urbaine, nouveau media numérique dans le nord Franche-Comté.

 

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L'équipe de My Aire Urbaine. © Traces Ecrites.


Décrypter l’actualité locale du territoire de l’aire urbaine Belfort-Montbéliard-Héricourt, dans le nord Franche-Comté, et ne pas seulement en relater les faits  : voilà la ligne éditoriale du nouveau media en ligne depuis la fin de l’année dernière (consulter ici).
Les deux journalistes à l’initiative du projet, notre collaborateur Pierre-Yves Ratti et Thibaut Quartier, par ailleurs rédacteur en chef du magazine L’esprit Comtois (Editions du Lion), se sont entourés de quelques entrepreneurs investisseurs, en premier lieu Alliance Immobilier Belfort.
D’autres partenaires sont les bienvenus pour développer ce media, de consultation gratuite et dont le modèle économique est basé sur la publicité.
Le media qui va développer une newsletter quotidienne vise 30.000 consultations par jour dans les 18 mois. C.P.

 

- Allo Café Gourmand : un service de livraison de « vrais repas » sur la région dijonnaise.

 

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Guillaume Bortolussi, propriétaire du restaurant Le Café Gourmand à Dijon, lance un nouveau service de livraison de repas. Son concept repose sur la propre carte du restaurant, qu’il ouvre à la commande extérieure, et l’utilisation d’un véhicule doublement isotherme.

« Nous pouvons livrer sur toute l’agglomération dijonnaise à partir d’une personne moyennant seulement 5 € de frais de transport », indique le restaurateur. Déjà testé auprès des particuliers, ce service va s’ouvrir dès février aux hôtels sans restauration et dans la foulée aux entreprises qui préfèrent organiser des déjeuners ou dîners dans leurs locaux.

Le ticket moyen oscille entre 20 et 25 €. Il se réduit par convive en fonction du nombre. Exemple : à partir de quatre personnes, il n’en coûtera plus qu’entre 18 et 23 €. L’établissement de 40 couverts (80 de plus avec la terrasse) et de cinq salariés, vise 15% de son chiffre d’affaires espéré à 750.000 € cette année. D.H.

 

delin- L’Aria Bourgogne et l’Ariatt Franche-Comté lance une plate-forme de mutualisation des audits fournisseurs.

 

Les quelque 200 entreprises agroalimentaires de Bourgogne -  Franche-Comté, regroupées au sein de l’ARIA et de l’ARIATT, vont pouvoir considérablement économiser sur le coût des audits fournisseurs.

Via Entreprises Alimentaires de Bourgogne Franche-Comté (EABFC), une association commune, elles bénéficieront d’une plateforme de mutualisation des audits fournisseurs dédiés à la sécurité alimentaire.

Le système est très simple : une entreprise A a 20 audits à réaliser dans l’année. Une autre B : 10. Elles ont en commun 5 fournisseurs. Pourquoi alors déplacer un de leurs salariés pour les effectuer, alors qu’il suffit de mutualiser ? A met à disposition de B, via la plateforme, et B en fait de même pour 2. Plus il y aura d’entreprises, plus les économies pour chacun seront importantes.

Cette action collective d’un coût de 500 €, offre un accès à tous les rapports d’audits des fournisseurs dont elles sont clientes, mais il faut jouer le jeu en alimentant la plateforme de rapports d’audit. L’union fait ici la force. D.H.

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