ECO)BREF. Le Bourguignon Galilé rachète RD Technologies, spécialiste des alliages réfractaires. Recipharm investit 18 millions d’€ dans le Haut-Rhin. Le nancéien ASP lance une nouvelle génération de housse pour robot. La Bourgogne Franche-Comté futur « Territoire Hydrogène » ? La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté fait son show viticole à Beaune. La CCI 21 transporte la boutique de demain en camion. La Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté multiplie les sources de recrutement. Christine Gangloff-Ziegler, présidente de l’Université de Haute Alsace. Le tram de Dijon aux couleurs des Climats des vignobles de Bourgogne.

 

- Le Bourguignon Galilé rachète RD Technologies, spécialiste des alliages réfractaires.

 

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Process sur une modification de four. © RD Technologies. ©RDT.

 

Galilé signe sa 17ème acquisition avec RD Technologies à Veynes, près de Gap (Hautes-Alpes), une PME de 32 salariés qui fabrique des pièces de rechange pour des fours industriels réfactractaires. Le rachat qui sera effectif fin juillet concerne également C.A.R., près de Tours (Indre-et-Loire), une petite société de 9 salariés spécialisée dans les outillages en alliages réfractaires qui avait fusionné avec RD Technologies en 2013.

Ensemble elles ont réalisé un chiffre d’affaires de près de 10 millions d’€ en 2015, dont la moitié à l’export. Le nouvel acquéreur compte s’appuyer sur sa filiale en Allemagne pour développer le marché outre-Rhin avec un objectif de 2 millions d’€.

Cette nouvelle acquisition du Bourguignon d’Eric Michoux, propriétaire notamment d’Escofier à Chalon-sur-Saône et de CLM Industrie à Dijon, conforte une entité de 70 millions d’€ de chiffre d’affaires et 500 salariés. « La dimension nécessaire pour se positionner favorablement auprès des grands donneurs d’ordre dans l’automobile comme dans l’énergie », estime le P-DG.

Michel Vrinat, le repreneur en 2007 de RD Technologies, en âge de partir à la retraite, accompagnera pendant un an le futur dirigeant, Anthony Cherabieh, l’actuel directeur général de Provea (également société du groupe Galilé) âgé d’une trentaine d’années.


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- Recipharm investit 18 millions d’€ dans le Haut-Rhin.

 

Le groupe suédois annonce un investissement de 18 millions d’€ dans sa filiale alsacienne Kaysersberg Pharmaceuticals. L’investissement porte sur 4 lignes de production de solutions ophtalmiques en conditionnement unidoses.

Une première phase concerne la reconfiguration d’un bâtiment et l’installation d’une ligne supplémentaire qui s’ajoute aux sept lignes de production et dix lignes de conditionnement existantes.
Racheté en décembre 2015 au groupe Novartis, le site haut-rhinois deviendra le centre de production le plus important de Recipharm, affirme le groupe qui « confortera son leadership dans la technologie Blow Fill Seal (BFS) qui permet le formage, le remplissage et le scellage du flacon par la même machine dans des conditions de parfaite asepsie ». Il emploie 273 personnes.
Dans un communiqué, Eric Straumann, président du Conseil départemental du Haut-Rhin se réjouit de ce projet accompagné par l’Adira, l’agence de développement économique des départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin.

 

- Le nancéien ASP lance une nouvelle génération de housse pour robot.

 

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La société a investi parallèlement 1,5 million d’€ dans une extension de 1.000 m² de son site de production. ©ASP


La société nancéienne ASP (Atelier systèmes de protection) a présenté à l’occasion du salon Automatica 2016, du 21 au 24 juin à Munich, une nouvelle génération de housses pour pince à souder.
Fruit de 25 années d’expertise, son concept baptisé C.M.C (Clever Modular Concept) repose sur un assemblage de plusieurs panneaux textiles et différents systèmes de fermeture-fixation qui permettent à la housse d’être ajustable à tous types de pinces.
Fournisseur historique des constructeurs PSA et Renault, l’entreprise vise les spécialistes mondiaux de la robotique et des automatismes, notamment outre-Rhin via sa filiale ASP BALG GmbH.
Basés à Eulmont, dans l’agglomération de Nancy (Meurthe-et-Moselle), de nouveaux ateliers représentant un investissement de 1,5 million d’€, devraient être opérationnels à partir de 2017. 
ASP est également implantée en Allemagne, en Italie et en Slovaquie, trois sites qui lui permettent d’être connectée aux industriels de la robotique en Europe. L’entreprise, qui emploie une quarantaine de personnes, réalise aujourd’hui près de 60% de son chiffre d’affaires (4 millions d’€ au total) à l’export.

 

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- La Bourgogne Franche-Comté futur « Territoire Hydrogène » ?

 

La région Bourgogne Franche-Comté est candidate au projet national de « Territoire Hydrogène » lancé par Ségolène Royal, ministre de l’écologie, dans le but de développer une filière hydrogène.

Marie-Guite Dufay, présidente du conseil régional, a présenté le 4 juillet à Dijon un projet baptisé « ENRgHy » qui mènera à la mise en place d’un institut national de stockage d’hydrogène ainsi qu’à un banc d’essai pour le test de piles à combustible.

Ce projet qui fédère des laboratoires, le pôle de compétitivité Véhicule du Futur et des entreprises, sera mis en place sur trois territoires : l’Auxerrois (Yonne), le Grand Dole (Jura) et l’aire urbaine de Belfort-Montbéliard (Doubs, Territoire-de-Belfort). Il représente un investissement de 21 millions d’€ dont 6 millions apportés par le conseil régional.

 

- La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté fait son show viticole à Beaune.

 

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De gauche à droite, Romuald Fassenet, Jean-Michel Lorain, Stéphane Derbord, Yohann Chapuis et Eric Pras

 

Pour la cinquième édition de ses rencontres annuelles de la viticulture, organisée le 30 juin aux Hospices de Beaune (Côte-d’Or), la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté a mis les petits plats dans les grands. A son invitation, cinq grands chefs étoilés (*) ont concocté un sublime repas, fait de petits assiettes selon les spécialités de chacun, pour célébrer les vins de Bourgogne et du Jura.

 

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Thierry Lagnon, membre du directoire de la Caisse d'Epargne et cheville ouvrière de ces rencontres viticoles.

La banque coopérative mise beaucoup les viticulteurs, au point de disposer de 7 espaces qui leur sont spécifiquement dédiés avec une offre adaptée à leur métier comme, les crédits vendanges, les aléas climatiques, plantation, élevage et vinification ou encore l'acquisition de matériels, et des services propres tels que les barèmes fonciers et l’accompagnement du cycle d’exploitation, la transmission… 

 

Pas moins de 480 domaines, dont beaucoup de représentants - plus de 200 étaient présents -, sont actuellement clients de l’établissement. « Nous sommes-là pour coller à notre territoire et à ses atouts, au premier rang duquel figure le vin, surtout dans ces moments difficiles où le climat (ndlr : épisode dévastateur de gel tout récemment) n’épargne pas les exploitations », indiquait Jean-Pierre Deramecourt, le président du directoire.

 

(*) Eric Pras (Maison Lameloise, 3 étoiles Michelin), Jean-Michel Lorain (La Côte Saint-Jacques, 2 étoiles), Yohann Chapuis (Restaurant Greuze, 1 étoile), Stéphane Derbord (Restaurant Stéphane DERBORD, 1 étoile) et Romuald Fassenet (Le Château du Mont Joly, 1 étoile).

 

- La CCI 21 transporte la boutique de demain en camion.

 

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Installé dans deux conteneurs, le magasin connecté circulera dans toute la Bourgogne, puis en Franche-comté. ©CC21.


A la rentrée, la CCI de Côte-d’Or lance une opération de promotion du commerce connecté à l’attention des commerçants mais aussi du grand public. Installé dans deux conteneurs sur une surface de 45 m2, le prototype développe 16 technologies d’aide à la vente et 19 applications mobiles pour les clients : de la vitrine interactive au miroir connecté en passant par les portants RFID qui mettent à jour l’inventaire du magasin en temps réel, ou les plus ordinaires paiements sans contact ou utilisation des réseaux sociaux.
Le « pop-up store », ainsi a t-il été baptisé, circulera sur un semi-remorque dans les villes de Bourgogne à partir du 13 septembre (inauguration officielle à Is-sur-Tille, à une trentaine de km de Dijon) jusqu’au printemps 2017, avant de partir pour la Franche-Comté. Des ateliers à l’attention des commerçants accompagneront ce tour de la région.

 

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- La Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté multiplie les sources de recrutement.

 

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La promotion des alternants 2015-2016.

 

Les banques et tout spécialement les banques mutualistes demeurent-elles l’un des derniers « Eldorado » en matière d’emploi et de carrière ? On peut le penser en écoutant Bruno Duchesne, directeur général de la Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté, et Yves Colin, le DRH, qui indiquent vouloir recruter plus de 250 personnes cette année, après en avoir embauché pas moins de 230 en 2015 (100 CDI, 80 CDD et 50 alternants).

Les départs en retraite et l’émergence de nouveaux besoins en compétences : spécialiste des réseaux sociaux, architecte, notaire, avocat…, justifient ce nombre. Reste que l’établissement peine à recruter. « La banque ne fait pas ou plus rêver », constate lucide Bruno Duchesne, rappelant l’image déplorable donnée par la finance en général à l’aune de scandales à répétition.

Et ce d’autant plus dans les zones rurales (Nièvre, sud de l'Yonne) ou qui subissent une forte attractivité de grands bassins d'emploi, à l'exemple de la région sénonaise avec l'Ile-de-France limitrophe.

Alors, la banque régionale multiplie les modes de détection des candidats : job dating, réseaux sociaux (Viadeo, Linkedin), cooptation, ainsi que les recrutements par alternance. Une cinquantaine de collaborateurs ont été recrutés par ce biais l’an dernier et 75 le seront à cette rentrée de septembre. « Un alternant sur deux restera ensuite chez nous », précise Yves Colin.

En cette période de chômage endémique, un autre argument peut convaincre. Le salaire de départ se situe entre 20.000 et 25.000 € bruts, annuels auquel il faut rajouter 50% d’avantages sociaux supplémentaires. La rémunération moyenne brute s'établit à 40.000 €, hors avantages.

 

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- Christine Gangloff-Ziegler, présidente de l’Université de Haute Alsace.

 

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De gauche à droite : Jean-Luc Bischoff, VP recherche - Dominique Meyer-Bolzinger, VP formation - Christine Gangloff-Ziegler, présidente - Claire Marichal : VP finances - Alain Dieterlen, 1er VP en charge du pilotage. ©UHA


Pour un second mandat, la présidente sortante Christine Gangloff-Ziegler, va poursuivre un travail  sur le rayonnement de l'Université de Haute-Alsace (UHA), en s'appuyant sur les laboratoires de recherche, l’adaptation au marché du travail des formations jusqu'au niveau master et doctorat, et les plates-formes technologiques ouvertes aux entreprises.
Autour d’elle, Alain Dieterlen, responsable de l'équipe IMTI (Imagerie Microscopique et Traitement d'Images) du laboratoire Modélisation, Intelligence, Processus et Systèmes (MIPS) est élu 1er vice-président en charge du pilotage ; Jean-Luc Bischoff, spécialiste de la caractérisation de nanomatériaux semiconducteurs est  réélu vice-président recherche et Dominique Meyer Bolzinger, vice-présidente formation initiale et continue

 

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- Le tram de Dijon aux couleurs des Climats des vignobles de Bourgogne
 

 

Un an jour pour jour après l’inscription des Climats des vignobles de Bourgogne au patrimoine de l’humanité de l’UNESCO, le Grand Dijon célèbre l’événement en décorant l’une des 33 rames du tramway de Dijon. Habillée de nuances de verts et de grappes de raisins rouges sans oublier le traditionnel rose, cette rame circulera durant plusieurs mois sur les deux lignes T1 et T2.

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