ECOBREF. Groupe Coopératif Demain investit 1,2 million d’€ dans des chaînes de tri optique. X.Nov reprend C2F Implants à la barre du tribunal de Chaumont. Stradal investit près de Strasbourg dans la préfabrication en béton. Des producteurs laitiers alsaciens et lorrains lancent une marque de yaourts. Dijon Congrexpo plaide sa cause devant les milieux économiques. Le bisontin Burocom veut participer à la mutation numérique des entreprises. Une application à naître pour faire des rencontres privées, voire professionnelles, plus spontanées.

 

- Groupe Coopératif Demain inaugure ses nouvelles installations de tri optique dans le Jura.

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Photo prise à l'occasion de la visite inaugurale, le 4 décembre, en présence de Marie-Guite Dufay, la présidente du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté. © CRBFC.

 

Juratri, récemment rebaptisé Groupe Coopératif Demain, vient d’inaugurer deux nouvelles installations de tri de Déchets d'Equipements Electriques et Electroniques, l'activité dont la société coopérative se fait désormais une spécialité. 90% de son chiffre d’affaires (8,5 millions d’€ prévus en 2017) est réalisé avec ce que l’on appelle communément les DEEE ou D3E (ordinateurs, téléphones, groupes de froids, écrans cathodiques etc…) collectés auprès des collectivités locales et des industriels.
Financé aux deux tiers par emprunt complété par des aides de l’Ademe et du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, l’investissement s’élève à 1,2 million d’€ et a entraîné l’embauche de 15 personnes. Il clôt un programme de 5 millions d’€ ces six dernières années qui a modernisé l’outil de tri pour le porter à une capacité de 20.000 tonnes de déchets industriels par an, et la logistique.
Dotées d’un système infrarouge, les nouvelles chaînes de tri sont capables de d’identifier les différents métaux et plastiques afin de les diriger vers la bonne filière de recyclage. « Nous pouvons désormais garantir le zéro enfouissement  ; chaque année, c’est l’équivalent du lac de Chalain [ un lac de 232 ha proche de Lons-sur-Saunier, ndlr ] que nous ne mettons pas en décharge », assure Mathieu Grosset, directeur général.
Groupe Coopératif Demain qui emploie 160 salariés à Lons-le-Saunier (Jura) a une autre spécificité. Plus de la moitié de l’effectif est en insertion sociale et  professionnelle (demandeurs d’emploi de longue durée, allocataires de minima sociaux, jeunes sans qualification, seniors, etc.). Dernièrement, une activité d’écorénovation des bâtiments a été développée en collaboration avec des entreprises locales. C.P.

 

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implantsnogent- Le haut-Saônois X.Nov reprend l'Aubois C2F Implants à la barre du tribunal.


Le concepteur et fabricant de prothèses orthopédiques implantables de hanche et de genou X.Nov à Héricourt (Haute-Saône) reprend à la barre du tribunal de Chaumont, la société C2F Implants qui fabrique le même type d’implants à Nogent (Haute-Marne).
La société (13 millions de chiffre d'affaires en 2016) fondée par Joël Landanger était en redressement judiciaire depuis fin mai 2016. Le repreneur conserve l’équipe de management notamment son directeur général Patrick Minot et 26 des 28 salariés. Les deux sociétés qui développent des gammes complémentaires vont chercher des synergies commerciales notamment à l’export, et industrielles. « Le nom de C2F Implants est conservé pour la continuité règlementaire du marquage CE », précise Frédérique Biegun, présidente d’X.Nov. C.P.

 

- Stradal investit près de Strasbourg dans la préfabrication en béton.


Stradal, entreprise française de préfabrication en béton, filiale du cimentier irlandais CRH,  a inauguré cet automne son site agrandi de Kilstett (Bas-Rhin). Moyennant un investissement d'1,6 million d'€, Stradal y regroupe ses capacités de l'agglomération strasbourgeoise qui étaient réparties entre Kilstet, au nord, et Geispolsheim, au sud. Le site compte 70 salariés.

Il s'est doté d'un nouveau hall de 1.000 m2 pour des productions de grande taille. Il sera en mesure de produire environ 50.000 tonnes par an, pour des applications de voirie, réseaux divers (VRD) et de génie civil, en surface ou souterrain par exemple des cuves d'assainissement et des regards. M.N.

 

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- Des producteurs laitiers alsaciens et lorrains lancent une marque de yaourts.

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Cinquante producteurs de lait alsaciens et autant de lorrains commercialisent depuis mi-octobre leurs propres yaourts sous la marque “A Güeter”, celui signifie « Bon appétit » en dialecte alsacien. Ils développent de A à Z une gamme référencée par les centrales d’achats des enseignes Leclerc, Super U et Cora du Grand-Est et du nord Franche-Comté.
L’initiative est partie en 2016 de l’Association des producteurs de lait des 8 cantons (Haut-Rhin) qui alimente l’usine du groupe Eurial à Château-Salins (Moselle). L’association a contacté son homologue lorraine pour met treau point cette gamme de produits locaux sans colorants, ni conservateurs ni arômes artificiels.
« L’objectif consiste bien évidemment à améliorer le niveau de notre rémunération en passant de 30 centimes le litre à environ 50 centimes », expose Christophe Bitsch, gérant du GAEC Herrenweg à Obermorschwiller (Haut-Rhin). Une centaine de tonnes de yaourts devrait sortir de l’usine d’Eurial en 2018.
Trois versions sont actuellement disponibles dans les rayons : nature-sucré, sur lit pomme-cannelle et sur lit de framboise. Deux nouvelles déclinaisons sont annoncées pour début 2018.  « Nous comptons faire d’autres spécialités laitières, notre but ultime étant de vendre l’essentiel de notre lait dans cette filière », poursuit le gérant. Actuellement, la gamme de yaourt absorbe 2% de leur production de lait. P.B.

 

Ecole des vins

 

- Dijon Congrexpo s’engage dans un fort lobbying auprès des milieux économiques.

 

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Montage d'une manifestation dans l'un des halls de Dijon Congrexpo. © Traces Ecrites.

 

Après avoir expliqué ses différents savoir-faire et défendu un bilan à faire bien des envieux  (Notre article du 31 octobre ici), l’association Dijon Congrexpo, gestionnaire sur délégation de service public (DSP) du parc des expositions et du palais des congrès de Dijon, remonte au créneau.

L’objectif : fédérer à ses côtés les milieux économiques régionaux afin de pérenniser son action, avec en ligne de mire le renouvellement de la DSP fin 2018.

Ses atouts reposent déjà sur un bureau, uniquement constitué de chefs d’entreprise qui comptent : Pascal Denis, Jérôme Richard, Emmanuel Chevasson, Patrick Jacquier

Jean Battault, président de Dijon Congrexpo et ancien P-DG du liquoriste dijonnais Boudier, conserve aussi une belle envergure, ainsi qu’un pouvoir de persuasion. Et surtout pas sa langue dans sa poche pour défendre un bébé en pleine santé. Ce jeudi 30 novembre lui en offrait une occasion rêvée, devant un parterre d’une trentaine de prescripteurs venus visiter les installations et leurs coulisses.

 

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« Notre association, qui fonctionne avec les mêmes obligations qu’une société anonyme, est « in bonis » et verse une redevance annuelle de 265.000 € à la ville de Dijon, propriétaire des équipements. Nous sommes le seul cas en France, sachant par exemple que la municipalité de Reims comble le passif de son parc des expositions et palais des congrès à hauteur de 2 millions d’€. par an »

« Aussi, je vous ai invité afin de pouvoir bénéficier de votre soutien pour assurer notamment la pérennité de notre organisation et son indépendance dans le but d’éviter la main mise des structures politiques et des grands groupes nationaux et internationaux. » Ce qui est dit est dit ! D.H.

 

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Un toute petite partie des immenses réserves de Dijon Congrexpo qui possède en propre une menuiserie et une métallerie pour maintenir le site et créer des stands. © Traces Ecrites.

 

- Burocom organise le salon “Concentré de numérique” en février 2018 à Besançon.


Spécialisé dans les flux d’impression pour l’entreprise, des solutions logicielles aux solutions réseaux et télécoms en passant par les solutions d’analyse de processus, le petit groupe franc-comtois Burocom à Besançon, veut s’inscrire dans la transformation numérique du monde économique et se faire connaître.

A la presse qu’il a récemment conviée, il a annoncé qu’il organiserait la deuxième édition du salon « Concentré de numérique » les 7 et 8 février 2018 au palais des sports de Besançon.
« Pour réussir sa transformation numérique, l’entreprise doit savoir accompagner chacun de ses collaborateurs de manière à les rendre acteurs du changement. Ce n’est donc pas qu’un bouleversement numérique mais qui modifie même notre manière d’envisager les relations humaines au sein des organisations », assure Roland Girard, président de Burocom qui compte sept agences en Franche-Comté. M.C.

 

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- Une application à naître pour faire des rencontres privées, voire professionnelles, plus spontanées.

 

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De gauche à droite : Adrien Paquet-Rosand, Emile Santiard, Pissiba Tatou et Mathilde Vogt

 

A l’époque d’une communication globale où l’on est, possiblement, en contact avec le monde entier, rien n’est plus « rageant » que du louper une rencontre par timidité, manque d’à propos ou de temps, etc.

C’est ce que quatre jeunes Dijonnais pleins d’idées : Emile Santiard (étudiant en Droit), Adrien Paquet-Rosand (en Littérature), Mathilde Vogt (en Graphisme) et Pissiba Tatou (en école d’ingénieur), se sont dits en créant l’application “Lobster” (homard en anglais, avec deux pinces SVP).

Si elle reprend les caractéristiques traditionnelles des autres applications telles que la géolocalisation ou le téléchargement gratuit, Lobster se différencie en misant tout sur l'instant présent. Le fonctionnement est simple : l'application est équipée d'un radar qui vous permet de retrouver une personne croisée sur le moment.

Il suffit ensuite d’envoyer une demande de contact tant que la personne reste à une distance ne dépassant pas 75 m. Tout se joue sur la spontanéité - donc une forme non feinte de sincérité - et il faut être évidemment connecté. Cela marche ou pas, mais l’essentiel est d’avoir tenté sa chance.

 

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Pourquoi, un site d’information économique comme le nôtre s’intéresse t-il à une initiative de cette nature ? D’abord parce que ces jeunes étuudiants nous ont écrit, que leur projet peut déboucher sur une entreprise et qu’ils savent très bien s’entourer. A preuve, ils ont noué un partenariat avec l'IN’TECH (École supérieure d'ingénierie informatique) implantée sur plusieurs sites d’enseignement en France et qui fait partie du groupe ESIEA.

Dans ce cadre, cinq étudiants développeurs travaillent à finaliser l'application, dont la première version devrait être terminée fin janvier 2018. A l’issue et pour montrer quelque chose d’abouti, une recherche de financement sera engagée, avec plusieurs pistes : concours de start-up, levée de fonds....

Peut-on aussi leur suggérer une version plus professionnelle, adaptée aux congrès, salons, séminaires et autres symposiums, voire cocktails. On a toujours envie de parler à un ou plusieurs interlocuteurs que l’on croise et que l'on ne retrouve au final jamais. D.H.

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