Retour sur la visite du secrétaire d’Etat à Dijon. Isolfeu-Création en quête d’un investisseur pour industrialiser une mousse minérale isolante. Démarrage du programme de bureaux La Jonxion II à la gare TGV Belfort-Montbéliard. A Mulhouse, Citivia double son capital. Reims confie la réalisation de son complexe aqualudique à une filiale de la Caisse des dépôts et Dole, au groupe Vinci.

 

• Les entreprises du numérique demandent un soutien pour le dépôt de brevets. 

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Mounir Mahjoubi, secrétaire d'Etat au numérique (à gauche) avec Jérôme Richard, délégué régional de Syntec Numérique. © Traces Ecrites.


Un soutien de Bpifrance pour le dépôt de brevets, c’est la doléance que les professionnels du numérique réunis chez Réseau Concept que dirige Jérôme Richard, le délégué régional de Syntec Numérique, ont fait auprès de Mounir Mahjoubi. Le secrétaire d'Etat chargé du Numérique était en visite à Dijon la semaine dernière à l’occasion du salon professionnel Food Use Tech sur les usages du numérique dans l’agriculture et l’agro-alimentaire.
« Un dépôt de brevet en France coûte 10.000 €, nous en déposons 4 ou 5 par an », témoignait Arnaud Roussac, le dirigeant de R-Tech Oenologie, qui fabrique des produits vite-vinicoles bourrés de technologie. « Pour une petite entreprise c’est coûteux et compliqué, si bien que parfois on s’abstient de le faire à nos risques et périls ».

La préoccupation de ce chef d’entreprise n’est pas isolée. Les entreprises de la filière numérique en Bourgogne-Franche-Comté, fédérées par l’association territoires Numériques sont jeunes et de petite taille. Sur les 1.500 entreprises qu’elle compte, près d’un tiers ont moins de 10 ans et 85% ont moins de 10 salariés.

Reste à donner à toutes les entreprises, quelque soit leur localisation, un accès au très haut débit. Le secrétaire d’Etat a rappelé d’engagement du président Macron de l’implanter « partout en France d'ici 2020 (c’est-à-dire au moins 8 mégabits) et en 2022, avec la fibre ». Les discussions avec les opérateurs télécom avancent, a t-il assuré. Ils devraient participer à l’effort de l’Etat et des collectivités locales même dans les zones où la rentabilité n’est pas assurée. C.P.

 

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• Isolfeu-Création cherche un investisseur capable d’industrialiser sa mousse minérale isolante et coupe-feu.

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Le produit bi-composant a des caractéristiques proches de la céramique en termes de dureté et d’aspect. © Philippe Bohlinger


La société de recherche et développement Isolfeu-Création à Metz prospecte un investisseur intéressé pour s’approprier son innovation, sous forme de licence. Il s’agit d’une mousse 100% minérale aux propriétés à la fois isolantes et coupe-feu. L’entreprise présidée par Hubert Barth a mis au point un produit capable de concurrencer les mousses de polyuréthanes qui accroissent actuellement leur part sur le marché de l’isolation thermique.
L’innovation développée dans un premier temps via la société FLC Industries offrirait des propriétés isolantes légèrement inférieures aux mousses polyuréthanes, mais d’intéressantes caractéristiques de tenue et de réaction au feu.
« Notre difficulté provient du fait que notre produit entre en concurrence directe avec les mousses ou isolants polyuréthanes ou polyesters fabriqués par de grands producteurs mondiaux », analyse Hubert Barth.
Son produit bi-composant dont les caractéristiques sont proches de la céramique en termes de dureté et d’aspect constituerait, selon le dirigeant d’Isolfeu-Création une innovation de rupture sur le marché. P.B.

 

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• Démarrage de la Jonxion II à la gare TGV Belfort-Montbéliard.

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Les3 nouveaux bâtiments à construire à droite de la photo. © Jonxion.


Promoteur de la Jonxion, programme d’immobilier tertiaire à côté de la gare TGV Belfort-Montbéliard dans le Territoire de Belfort, la SAS Alliance Développement lance la deuxième phase du projet piloté par un groupement d’entreprise locales du BTP. La première s’étend sur 20.000 m2 et accueille 300 employés.
Compte tenu d'un taux de commercialisation de l'immeuble à 80%, indique le promoteur sur son site internet, la pré-commercialisation est imminente. Cette seconde phase comprend 3 immeubles distincts de 5.000, 4.000 et 3.000 m2. L'investissement s'élève à 20 millions d'€. Les promoteurs souhaitent que des activités liées à la santé puisse s'y installer prioritairement.
Un autre projet se précise dans le même périmètre. À côté de l’hôpital public, Dracy Santé va construire une nouvelle clinique spécialisée dans la chirurgie ambulatoire et le traitement du cancer. La société va fermer la clinique de la Miotte, à Belfort, dont elle est propriétaire. C.P.

 

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• Citivia (Mulhouse) double son capital et diversifie son activité

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L'ancien bâtiment de la filature DMC, en grande partie propriété de Citivia. © Traces Ecrites.

 

La société publique locale (SPL) Citivia vient de boucler une augmentation de capital conséquente, puisqu'elle fait passer celui-ci de 1,5 million à 3,507 millions d’€.
L'apport neuf de 2 millions d’€ se répartit entre les deux actionnaires principaux, Ville et communauté d'agglomération M2A (Mulhouse Alsace Agglomération) qui conservent à eux deux 70 %, le conseil régional du Grand-Est, le conseil départemental du Haut-Rhin, cinq communes de l'agglomération mulhousienne et la bas-rhinoise Sélestat.
L'augmentation de capital « est destinée à accompagner la poursuite de la diversification de nos métiers », souligne Stephan Muzika, directeur général. Ces nouveaux horizons concernent le stationnement avec le nouveau parking Fonderie à Mulhouse après celui de la gare, le réaménagement de l'Autoport de Sausheim pour le transport routier ; la construction d'immobilier non-résidentiel et la gestion de patrimoine d'immobilier d'entreprise (25.000 m2 détenus, notamment sur le site DMC et dans le Parc de la Mer Rouge à Mulhouse) et l'intervention en rénovation d'habitat anciens, à Mulhouse et à Sélestat (Bas-Rhin).
L'aménagement demeure le cœur d'activité de la SPL de 35 salariés pour 20 millions d’€ de volume d'activités l'an dernier. M.N.

 

• Le complexe aqualudique de Reims à une filiale de la Caisse des dépôts et celui de Dole à une filiale de Vinci.

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Esquisse du complexe aqualudique de Reims. © Marc Mimram, architecte.


Le protocole foncier signé en octobre entre la Communauté urbaine du Grand Reims, la ville de Reims et SNCF Immobilier acte la création d’une zone d’aménagement concerté (Zac) sur près de 7 hectares sur le site Sernam-République. Le dossier de création de la Zac Reims Grand Centre est consultable par le public jusqu’au 10 décembre 2017.
Le contrat de délégation de délégation de service Public (DSP) du complexe aqualudique est désormais attribué. C’est le groupement pressenti, piloté par Exterimmo, entité de la Caisse des Dépôts et Consignations qui réalisera, financera et exploitera le futur équipement. L’équipe comprend un architecte de choix, Marc Mimram et pour la gestion, un spécialiste des loisirs sportifs l’UCPA.
Composé de jeux d’été et d’hiver : piste de luge, cascades de glace et simulateur de ski, l’équipement de 12.750 m2 doté d’un bassin de natation de 50 mètres vise l’ambitieux chiffre de 600.000 entrées par an.
Il est l’un des éléments du projet Reims Grand Centre qui comprend aussi une grande salle évènementielle de l’ordre de 15.000 m2, la transformation des Promenades, le réaménagement du quartier des halles Boulingrin et la création d’un pôle d’échanges multimodal.

 

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Esquisse du complexe aquatique de Dole. © TNA Architectes.


La communauté d’agglomération du Grand Dole (Jura) vient, quant à elle, de choisir la filiale de Vinci, C3B Construction, basée à Dijon, pour réaliser un complexe aqualudique et sportif. Pour la première fois de son histoire, la collectivité concrétise un marché public global de performance en raison de la complexité du projet, explique t-elle.
Des trois offres retenues, un dialogue compétitif a abouti au choix du groupe Vinci qui est également chargé, via sa filiale Vincy-Facilities. de la maintenance pendant 12 ans.
Le projet de 33,3 millions d’€ comprend 4 bassins, dont un « nordique »  à l’extérieur et des salles sportives avec un nouveau gymnase de 1.386 m2 et la réhabilitation du gymnase Talagrand. « Ce projet était le moins consommateur d’eau et d’énergie des trois offres reçues », commente le conseil communautaire.
Le début des travaux est prévu pour le printemps 2018 et la livraison, deux ans plus tard. C.P.

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