BRÈVES COMTOISES. Omedec acquiert la chaudronnerie Lhermitte en Haute-Marne. L’horloger Saint-Honoré se fait racheter par ILG. Les scooters Peugeot testent l’autopartage avec Zify. Les fauteuils Chaillard rajeunissent leur gamme avec des BTS design de Besançon. Les escargots Jacot Billey poursuivent leur développement. Fréquence Plus pousse jusqu’en Alsace. Un livre de référence sur l’horlogerie bisontine.

• Le découpeur-emboutisseur Omedec rachète la chaudronnerie Lhermitte en Haute-Marne

 

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Omedec fabrique des outils de découpe de précision pour de nombreuses applications dans de multiples secteurs de l’industrie. © Omedec.


La société de découpage-emboutissage Omedec (chiffre d’affaires de 5 millions d’€, 32 salariés) à Amancey (Doubs) rachète la chaudronnerie Lhermitte (chiffre d’affaires de 2 millions d’€, 16 salariés) à Grenant (Haute-Marne). Francis Cherrey qui l’avait reprise en 2011, n'ayant pas de successeurs familiaux ni en interne, son projet a croisé celui de Pierre Tissandier, président d’Omedec qui cherchait des compétences complémentaires dans la région.
Lhermite maîtrise toute la chaîne de la transformation du métal à la livraison d’un ensemble : étude des éléments métalliques, découpe, pliage, soudage, grenaillage, peinture et assemblage. Omedec, filiale du groupe Amiquar – un ensemble de PME indépendantes –, est fournisseur de premier rang de longue date d'industriels franc-comtois : Parkeon, R. Bourgeois … La transmission a été conduite par Synercom Grand Est à Beaune que dirige Victor-Emmanuel Minot. C.P.

 

 

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sainthonore • L’horloger Saint-Honoré se fait racheter par ILG 


Implantée depuis sa création, en 1885, à Charquemont, un gros village du Doubs proche de la frontière suisse, l’horloger Saint-Honoré Paris vient de rejoindre International Luxury Group. Un groupe basé en Suisse, qui distribue des montres, accessoires et articles de lunetterie sous licence, essentiellement.

En rachetant la maison horlogère, ILG s’offre une marque très présente à l’international mais aussi deux sites de fabrication, à Charquemont, (20 salariés) et à la Chaux-de-Fonds (4 personnes), où Saint-Honoré dispose d’un atelier d’assemblage pour le label Swiss made.
De son côté l’horloger mise sur la force de frappe commerciale internationale de son nouveau protecteur. Fragilisée par sa petite taille et son indépendance face à des concurrents épaulés par de grands groupes, l’entreprise franc-comtoise a finalement suivi le modèle dominant et choisi le partenaire qui lui offrait le plus de garanties, estime Thierry Frésard, son dirigeant et représentant de la cinquième génération. M.C.


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• Les scooters Peugeot testent l’autopartage avec Zify


Rebaptisée Peugeot Motocycles, après un épisode Peugeot Scooters (Lire ici), l’entreprise de Mandeure (Doubs) détenue à 51%, depuis 2015, par l’indien Mahindra, cherche des solutions tous azimuts pour continuer à exister. A sa tête depuis un peu plus d’un an, Costantino Sambuy, transfuge de Piaggio, doit dévoiler le plan stratégique du constructeur le 6 novembre au salon de Milan, alors qu’un quart de l’effectif franc-comtois pourrait disparaître et que des investissements pour fabriquer de nouveaux véhicules ont été annoncés.
En attendant, Peugeot Motocycles vient d’indiquer participer à un projet pilote avec la start-up indienne Zify, également implantée à Paris, pour un service de scooters électriques partagés entre particuliers. L’application de la plateforme de covoiturage courte et moyenne distances devra permettre de visualiser les scooters électriques proches et disponibles à la location. Jacques Bonneville, vice-président de l’entreprise de Mandeure, se fécilite de cette expérimentation rendue possible par la connectivité embarquée des nouveaux modèles électriques. M.C.

 

 

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• Les fauteuils Chaillard rajeunissent leur gamme avec les BTS design d’espace du lycée Ledoux de Besançon

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Les ateliers de Chaillard en Haute-Saône et en vignette, l’un de ses récents modèles de fauteuils de relaxation. © Chaillard.

 
Depuis son sauvetage en 2016 par le fabricant de matelas et sommiers maliterie.com – une entreprise du Mans – le fabricant de sièges et canapés de relaxation Chaillard, implanté à Voray-sur-l’Ognon (Haute-Saône) a retrouvé des couleurs. Dans le plan stratégique de l’entreprise figure notamment le rajeunissement de la gamme, les fauteuils Chaillard visant historiquement plutôt la cible des seniors.
D’où l’idée d’un partenariat avec la filière BTS Design d’espace du lycée Claude-Nicolas Ledoux de Besançon, signé à la rentrée. Les 18 étudiants de deuxième année sont venus visiter l’usine et rencontrer l’équipe du bureau d’études de Voray début octobre. Leur mission : imaginer de nouvelles formes pour ses trois familles de produits que sont les fauteuils, les canapés convertibles et les têtes de lits.
Les étudiants vont ainsi se confronter aux vraies problématiques industrielles, avec restitution des travaux en fin d’année et soutenance comptant pour la validation de leur diplôme. Pour l’entreprise, « c’est un regard neuf et plus jeune sur nos produits », explique Laurent Crepin, dirigeant du groupe Maliterie. M.C.

 

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© Simon Daval

• Les escargots Jacot Billey continuent d'avancer

 
Reprise en février 2018 dans le cadre d’une transmission par un couple de quadras, Murielle Grégoiree, présidente et Yannick Gérome, la Maison Jacot Billey à Fesches le Chatel (Doubs) poursuit son développement commercial.

Une boutique en ligne a ouvert début octobre, et une physique, fin octobre, dans l’enceinte de l’entreprise. Le premier outil et destiné à élargir la clientèle de particuliers à l’ensemble de l’hexagone. Son principal débouché est la restauration.
La conserverie qui emploie 7 salariés permanents et jusqu’à une trentaine avec les saisonniers, de l’automne à la fin de l’hiver,  prépare les escargots de Bourgogne (l’espèce Hélix pomatia, également appelée Gros blanc) sous toutes sortes en conserve, en coquille beurrée et en plats préparés. C.P.

 

 

 

 

 

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• Fréquence Plus étend ses ondes jusqu’en Alsace


La radio locale indépendante de Dole que préside Anthony Eustache depuis 2008, élargit sa diffusion à l’Alsace. Fin décembre, elle pourra s'écouter à Strasbourg avec la technologie DAB+ (Digital Audio Broadcasting).

La technologie de la radio numérique terrestre, encore toute nouvelle, permet aux émetteurs de fonctionner simultanément sur une même fréquence contrairement à la FM pour laquelle une fréquence est attribuée à une seule radio, sur une zone géographique déterminée.
A terme, la DAB+ remplacera la FM avec une qualité sonore supérieure. Seul hic, les traditionnels récepteurs de radio analogique ne peuvent décoder les données numériques du DAB, mais les constructeurs commencent à développer du matériel adapté.  
L’autorisation donnée à Fréquence plus résulte d’un appel à projets lancé en 2017 qui sera prochainement suivi d’un autre au niveau de la  Bourgogne-Franche-Comté. Fréquence Plus (chiffre  d’affaires de 1,8 million d’€ en 2017, 14 salariés) diffuse aujourd’hui sur l’ensemble du Jura, à Beaune et Dijon, en Saône-et-Loire et dans la Nièvre, à travers plusieurs fréquences. C.P.

 

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livrehorlogerie• Horlogerie bisontine, un livre qui fera référence  


Missionnée par la ville de Besançon pour imaginer et mettre sur pied le Musée du Temps, qui fut inauguré en 2002, Joëlle Mauerhan, son ancienne conservatrice, revient éclairer de ses connaissances acquises durant cette belle aventure de l’histoire horlogère bisontine.

Avec « Horlogers et horlogères à Besançon, 1793-1908, un passé prêt à revivre » (L’Harmattan, 250 pages, 26 €), cette historienne de l’art livre une somme d’informations fort bien documentée sur l’industrie locale et ce qui l’a agitée pendant ses grandes heures et un peu plus d’un siècle. Les liens avec la Suisse, l’arrivée des Lipmann, l’observatoire, la place des femmes, les professeurs…
Préfacé par l’horloger Philippe Lebru, le livre s’ouvre sur un joli reportage photo réalisé par Jacques Boyer en 1908 dans les ateliers bisontins. Et il se clôt sur un précieux lexique et un amusant jeu de questions-réponses entre l’auteure et son ami Michel Froelicher, figure française des microtechniques et observateur avisé de l’horlogerie locale, qui esquisse là des pistes pour l’avenir. M.C.

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