ECO)BREF. TFL investit 5 millions d’euros à Huningue. AS PROTEK®, remarqué pour son procédé de désamiantage. Retour sur la venue de Pierre Gattaz à Dijon. Plasto devient Adhex Technologies. Un fonds interrégional pour les jeunes entreprises innovantes. La région Franche-Comté ne veut plus soutenir l'aéroport de Dole-Tavaux. Keolis rachète l'Alsacien Autocars Striebig. Tandem bourguignon au Simi. Nordeon lance un nouveau luminaire grande hauteur. Labels pour les champenois Yanmar et Pascal Caffet.

 

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©Jean-Luc Stadler, Région Alsace.

 

- TFL investit 5 millions d’euros à Huningue.

Groupe allemand de produits chimiques de traitement du cuir, TFL engage un investissement de 5 millions d’€ sur trois ans pour sa filiale française de Huningue (Haut-Rhin), frontalière de son siège de Weil-am-Rhein.

Soutenu à hauteur de 200 000 €  par la Région Alsace, le programme se traduira par une hausse de capacité de 4 000 tonnes. Le site fabrique chaque année entre 47 000 et 52 000 tonnes de produits de tannage du cuir, représentant  un chiffre d’affaires proche de 50 millions d’€ .

L’élément-phare de l’investissement consiste à augmenter la part de production réalisée à partir d’huile végétale, en substitut aux dérivés du pétrole, à l’occasion du lancement d’une nouvelle gamme. Trois embauches viendront renforcer l’effectif actuel de 148 salariés.

TFL écoule ses produits auprès de la maroquinerie, de l’ameublement et de l’automobile.

 

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- AS PROTEK®, Grand Prix Entreprises et Environnement au salon Pollutec, pour un procédé de désamiantage.

Filiale du groupe Péri Bat de la famille Bonneau à Norges-la-Ville (Côte d’Or), spécialisée dans la déconstruction sélective, AS PROTEK®, créée en juillet 2014, est distinguée pour un procédé de décontamination de surfaces par hydro-décapage à ultra haute pression avec aspiration à la source et traitement en continu des effluents contaminé.

Une solution robotisée est principalement destinée au désamiantage des surfaces en béton. L'entreprise Socofren du groupe Kärcher, va distribuer le procédé.

 

- Pierre Gattaz prône à Dijon la révolution « culturelle économique » à guichet presque fermé.

 

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@Grégory Girard.

 

Le discours est bien rodé, l’art de la rhétorique parfaitement maîtrisé et le sens de la formule aiguisé. Pierre Gattaz, président du Medef, venu ce mardi 9 novembre à Dijon à l’invitation de Pierre-Antoine Kern, président de ce syndical patronal en Côte-d’Or, tenait une conférence qui a vite tourné au meeting en faveur d’un l’entrepreneuriat libéré.

 

Pendant deux heures et sans notes, le patron de l’entreprise Radiall (conception et la fabrication d'équipements électroniques) a célébré ses pairs en « vrais héros de la nation ». Les arguments tombaient secs les uns après les autres : relèvement des seuils, notamment pour le comité d’entreprise, de nature à créer plus de « 100 000 emplois en trois ans » ; travail le dimanche et ouverture des commerces au-delà de 21 h pouvant favoriser jusqu’à « 150 000 emplois » ; « 400 000 postes non pourvus en raison de 120 métiers en tension »…

 

A l’écouter, toutes les poches de croissance actuelles pourraient générer pas moins d’un million d’emplois ces cinq prochaines années. Oui mais, pour atteindre cet objectif, le patron des patrons y pose quelques conditions préalables. « Nous avons une fiscalité à l’envers, un coût du travail dissuasif, une législation sociale qui se complexifie chaque jour davantage et un poids des dépenses publiques qui ne cesse de croître ». Alors, Pierre Gattaz en appelle très souvent au « bon sens paysan ». Il invite à regarder dehors et à « ouvrir portes et fenêtres de la maison France ». « 150 pays aujourd’hui nous concurrencent et nous sommes les seuls au monde à vouloir instaurer un dispositif pénibilité impossible à mesurer ».

 

L’assistance, dont de nombreux étudiants, goûtait son plaisir car l’homme défendait aussi un libéralisme social avec une réforme en profondeur de la formation professionnelle et des formations en alternance, non sans griffer au passage « l’arrogance de nos élites, campées dans des dogmes, postures et idéologies d’un autre âge ». « Faites nous confiance et nous pourrons alors reconstruire des rêves », concluait Pierre Gattaz.

 

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- Plasto devient Adhex Technologies.  

A compter du 1er janvier 2015, Plasto, fabricant d'adhésifs (45 millions d'€ de chiffre d'affaires, 300 salariés) basé à Chenôve, dans l'agglomération de Dijon, revêt une nouvelle dénomination sociale : Adhex Technologies. C'est la conséquence du rachat de la marque suisse Adhex dont l'unité d'enduction était propriété de Plasto depuis 2008. « Le nouveau nom, dont la sonorité évoque clairement l’expertise de l’adhésif , écrit dans un communiqué Roland de la Brosse, son président, contribue à l’affirmation de notre ambition ».

A savoir : des produits de plus en plus technologiques grâce à l'investissement de 8% du chiffre d'affaires dans la R&D et une présence à l’international qui représente la majorité des ventes. La forme juridique, une société par actions simplifiée (SAS) au capital de 8 000 000 €, ne change pas.

 

- Un fonds interrégional pour les jeunes entreprises innovantes.

Alimenté par le fonds d’amorçage interrégional Alsace, Bourgogne et Franche-Comté, Cap Innov'Est concerne les jeunes entreprises des trois régions, des secteurs de la santé, du numérique, du développement durable, de l’énergie, des nouvelles mobilités et des sciences de l’ingénieur.

Ce fonds a vocation à investir en fonds propres des montants allant jusqu’à 3,6 millions d’€ par projet au stade de l'amorçage, comme investisseur unique ou chef de file de capitaux risqueurs. Et se donne comme objectif, 25 à 30 entreprises en amorçage pour un montant moyen unitaire de l’ordre de 1 million d’€. Une équipe regroupant les compétences d'Alsace Capital, Invest PME et Bourgogne Croissance Innovation est chargée de la sélection des dossiers.

 

Géré par Bpifrance pour le compte de l’État dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir (PIA), le fonds d'amorçage interrégional regroupe les trois conseils régionaux d'Alsace (à hauteur de 4,5 millions d'€), de Bourgogne et de Franche-Comté (3 millions chacun), ainsi que Safidi, filiale d'EDF (1,5 million) accompagnés par BNP Paribas, les Caisses d’épargne d’Alsace et de Bourgogne-Franche-Comté et Capital Investissement Franche-Comté, filiale de Siparex (pour un total de 4 millions).

Contact : Cap Innov’Est : jlberge@alsacecapital.eu - 03 67 10 61 95.

 

- La région Franche-Comté ne veut plus soutenir l'aéroport de Dole-Tavaux.

Après avoir aidé l'aéroport de Dole-Tavaux (Jura) à hauteur de 300 000 € en 2014, le conseil régional ne veut plus mettre un centime de plus. Marie-Guite Dufay, présidente de la Région Franche-Comté l'a déclaré à nos confrères du Progrès du Jura en ces termes : « Ce n’est pas à la collectivité de financer les vacances au soleil, aussi bien pour les Francs-Comtois que les Bourguignons. »

Le conseil général du Jura qui a relancé cet aéroport, a de son côté, voté une enveloppe de 1,6 million dans son budget 2015.

 

- Keolis rachète le groupe familial alsacien Autocars Striebig.

Kéolis acquiert Autocars Striebig, leader de l’interurbain dans le Bas-Rhin avec un chiffre d'affaires de 25 millions d'€, une flotte de 250 autocars et six agences, dont deux en Allemagne.

La filiale de la SNCF (5,5 milliards d'€ de chiffre d'affaires) est déjà gestionnaire de plusieurs lignes interurbaines dans le Bas-Rhin, ainsi que du réseau urbain d’Obernai et de l’assistance technique des sociétés en charge des transports urbains de Colmar et de Strasbourg.

La direction opérationnelle sera assurée par Laurent Tonon, jusqu’à présent directeur de secteur Keolis Trois Frontières (Moselle et Alsace).

 

- Tandem bourguignon au SIMI.

 

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Pour la seconde année consécutive, Le Grand Chalon faisait stand commun avec la communauté urbaine Creusot-Montceau au salon international de l'immobilier Le Simi sous la bannière « Sud Bourgogne industry & technology ».

Les deux territoires situés à une demi-heure l'un de l'autre, qui revendiquent la place de 1er site industriel entre Paris et Lyon, présentaient leurs complémentarités.

Chalon-sur-Saône a fait valoir ses compétences logistiques avec l'implantation ces deux dernières années d'Amazon, puis de Zooplus, ainsi que 20 hectares de réserve foncière en façade autoroutière et 100 autres hectares sur SaôneOr, zone d’intérêt régional qui sera raccordée à l’autoroute A6 d’ici fin 2017.

Le Creusot-Montceau affichait l'espace Coriolis, au pied de la gare TGV, 90 ha dédié à l’accueil de services B to B et d'industries innovantes, ainsi que sa plateforme dédiée à l'industrie ferroviaire Mecateam Cluster.

 

- Nordeon lance un nouveau luminaire grande hauteur.

Destiné aux industries, aux commerces et aux zones publiques, ce nouveau luminaire à Led assure un retour sur investissement en 2 ans, d'après le fabricant de solutions d’éclairage dont le siège social France se situe à Chalon-sur-Saône, en Bourgogne. « Selon le nombre d’heures de fonctionnement et les prix actuels de l’énergie, les économies peuvent atteindre jusqu’à 300 € par an par luminaire de 115 lm/W », précise un communiqué.

Sa production a débuté au mois de décembre sur le site de Springe, en Allemagne, ancien site Philips tout comme les usines françaises de Dijon et Chalon-sur-Saône.

 

- Labels pour les champenois Yanmar et Pascal Caffet.

Le constructeur japonais Yanmar Construction Equipment Europe a reçu le label Origine France Garantie pour neuf modèles de sa gamme de minipelles fabriquées à Saint-Dizier, en Haute-Marne. C’est le premier constructeur d’engins de chantier à obtenir cette certification.

Le chocolatier et pâtissier troyen Pascal Caffet s’est, quant à lui, vu décerner le label Entreprise du patrimoine vivant par le ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique.

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