La 162ème vente des vins des Hospices de Beaune établit un record sidérant.Synops Conseil se crée à Dijon pour l’assistance à la transition écologique. Delpharm ouvre ses portes pour trouver son personnel dans le sud de l’Alsace. Le dossier de l’incinération des déchets entre Montbéliard et Belfort est remis sur le tapis. Chronopost s’agrandit à Dijon. Le Club hôtelier Dijon-Bourgogne généreux pour Octobre rose.
• La 162ème vente des vins des Hospices de Beaune établit un record sidérant
La somme de plus de 31 millions d’€ a été récoltée, ce dimanche 20 novembre, lors de la 162ème vente des vins des Hospices Civils de Beaune, établissant un nouveau record d'exactement 31.296.780 € (frais compris), soit plus du double de l’ancien de 2018 (13,97 millions d’€). Le prix moyen du fût de vin s’est envolé lui aussi, s’établissant à 39.155 €, une augmentation de 12 % par rapport au niveau déjà record de 2021, année de très faible récolte. Devant un tel résultat, le monde viticole s’interroge. Est-ce la nouvelle norme ? Ou une exception qui résulterait de la conjonction de deux éléments : une récolte 2022 exceptionnelle en quantité et qualité et la volonté des vignerons de rendre hommage à Louis-Fabrice Latour, célèbre négociant beaunois, décédé en septembre dernier ? C’est pour saluer sa mémoire que les enchères autour de la pièce de charité de Corton grand cru ont, elles aussi, percé un nouveau plafond à 810.000 €.
La vente de cette pièce, adjugée à une union improvisée de négociants beaunois, s’est opérée au profit de deux associations d’aide à l’enfance, Princesse Margot qui soutient les enfants atteints d’un cancer et Vision du Monde pour les enfants des pays les plus pauvres, le Kenya en l’occurrence. La vente des vins en elle-même finance les Hospices Civils de Beaune, qui regroupent les centres hospitaliers de Beaune, Arnay-le-Duc, Seurre et Nuits-Saint-Georges. 802 pièces de 228 litres (620 fûts de vins rouges et 182 fûts de vins blancs) étaient proposées aux enchères, ce qui constitue la seconde plus grosse vente en quantité de ces 25 dernières années, derrière 2018 et ses 843 échantillons. La vente, organisée depuis deux ans par la maison d’enchères Sotheby’s, demeure l’événement marquant de la rentrée viticole, mais n’est plus considérée par les professionnels comme un indicateur de l’état du marché, du fait de sa nature caritative particulière. A. Morel
• Synops Conseil se crée à Dijon pour l’assistance à la transition écologique

Un nouveau bureau d’études et conseils en environnement voit le jour à Dijon : Pierre Garreau et Amaury Vaussanvin ont créé, le mois dernier, le cabinet Synops Conseil, pour l’assistance des entreprises industrielles et tertiaires et des collectivités à leur transition écologique et énergétique. Ils viennent de l’ingénieriste dijonnais Justy où « nous avions développé une expertise dans l’hydrogène », expose Pierre Garreau. Leur nouvelle société aspire à couvrir une palette large de prestations de transition énergétique : évaluation du bilan carbone, assistance à maîtrise d’ouvrage dans le développement des projets, réalisation des études de faisabilité techniques, économiques, règlementaires et juridiques, dossiers d’autorisation administrative en particulier pour les installations classées ICPE… « Nous pourrons aussi aider à la recherche des financements, notamment pour les petites structures », ajoute Pierre Garreau. Synops Conseil entend aussi se positionner sur les projets relatifs à tous les types d’énergies renouvelables et à ceux de mobilité bas-carbone. Dès lors, le duo, qui démarre avec quelques premiers clients industriels, entend étoffer ses moyens humains par le recrutement d’une ou deux personnes « au moins » l’an prochain. M. Noyer
• Delpharm ouvre ses portes pour trouver son personnel dans le sud de l’Alsace

Confronté de façon persistante à la vacance de postes ouverts à l’embauche – une cinquantaine en ce moment pour étoffer ou renouveler en partie l’effectif de 280 salariés - l’entreprise pharmaceutique Delpharm de Huningue (Haut-Rhin) a employé les grands moyens pour attirer des candidatures. Surmontant les contraintes d'une telle initiative pour son activité en milieu contraint, elle a organisé, fin octobre, une journée portes ouvertes ciblée vers des postulants à emploi, qui s’est terminée par un job dating. Auparavant, les candidats ont passé 3 à 4 heures en séances de présentation et visites d’ateliers. « Ils ont ainsi disposé de toute l’information possible sur les conditions de travail, la nature des fabrications, le ressenti de nos salariés, de sorte à pouvoir se positionner en toute connaissance de cause », explique Karine Rousseau, directrice des ressources humaines du site. Sur 100 inscrits préalables, 70 sont effectivement venus et 15 ont été pré-sélectionnés : un est reparti directement avec une promesse d’embauche en CDI, cinq sont en phase d’ « immersion » afin de confirmer la perspective d’un recrutement et « nous restons en contact avec les autres », précise Karine Rousseau.
Le site de fabrication de médicaments pourrait aussi trouver de quoi combler ses besoins auprès des futurs ex-salariés du voisin Weleda qui supprime 127 emplois dans l'homéopathie. Certaines personnes concernées par le plan social ont participé à la journée, mais elles devront attendre la fin de leur PSE en avril pour viser l’intégration chez Delpharm/Huningue, dont le plan de développement à court terme prévoit d’atteindre un effectif de 320 personnes et de dépasser les 40 millions d’unités produites par an. M. Noyer.
• Le dossier de l’incinération des déchets entre Montbéliard et Belfort est remis sur le tapis

La décision, en juillet dernier, de Pays de Montbéliard Agglomération (PMA) de remplacer son four d’incinération en fin de vie plutôt que de transférer les déchets dans le Territoire de Belfort à Bourogne est fragilisée. Un rapport de la Chambre régionale des comptes, saisie par le préfet du Doubs, pointe « l’irrégularité » de la procédure. Les magistrats reprochent à PMA d’avoir manqué de transparence dans la communication aux candidats sur les termes du contrat visé, et d’avoir modifié le périmètre du projet – et son coût estimatif – durant les négociations avec le seul répondant, Veolia. Ce dernier point aurait dû justifier, selon la Chambre, le lancement d’une nouvelle procédure d’attribution de la délégation de service public pour la rénovation et la gestion de l’usine. Les élus de PMA auront dès lors à décider s’ils tirent ou pas les conséquences de ce rapport. Le choix semble fait, à entendre le vice-président pour les déchets Daniel Granjon : « On continue. » Le coût estimatif est certes passé de 15 à 25 milions d'€, mais l'élu réfute qu'il y ait eu changement de nature du projet, « nous sommes sur un sujet complexe qui amène à prendre un maximum de précuations et d'hypothèses. »
Le vote du 11 juillet dernier, motivé notamment par la poursuite de l’alimentation en chaleur du quartier de la Petite Hollande, doit en principe aboutir à des travaux de rénovation en 2024. Les 25.000 tonnes de déchets à incinérer chaque année équivalent au déficit de capacité de l’usine du syndicat de traitement Sertrid à Bourogne, qui tourne à 60.000 tonnes par an sur un maximum possible de 85.000. M. Noyer
• Chronopost s’agrandit à Dijon

Chronopost a inauguré vendredi sa nouvelle agence à Dijon-Longvic qui marque un triplement de surface par rapport à ses capacités précédentes dans l’agglomération : 5.000 m2 et 18 quais de déchargement dont 4 en température dirigée, entre autres pour les fromages du Jura. L'agence élargit sa zone d’intervention en récupérant une partie des flux de colis des ses homologues de Mâcon (Saône-et-Loire) et Troyes (Aube), elles-mêmes en manque de place pour absorber des volumes en croissance dans les secteurs du Creusot (Saône-et-Loire) et de Langres (Haute-Marne). Elle est dimensionnée pour livrer chaque jour 15.000 colis et d’en collecter 12.000, hors les pointes de fin d’année à 21.000 colis expédiés quotidiennement. L’agence de 40 salariés doit étoffer ses effectifs de 15 embauches (animateurs d’équipes, chauffeurs…) d’ici à la fin de l’année. Elle sera équipée de 14 véhicules électriques de livraison dans les prochaines semaines. M. Noyer
• Le Club hôtelier Dijon-Bourgogne généreux pour Octobre rose

Le Club hôtelier Dijon-Bourgogne, qui regroupe 40 établissements d’une capacité cumulée de 2.500 chambres, s’est engagé dans l’édition 2022 d’Octobre rose, la campagne de dépistage du cancer du sein. Ses responsables autour du président Antoine Munoz ont remis, la semaine dernière, un chèque de 500 € au centre régional Georges-François Leclerc de lutte contre le cancer à Dijon. Le don résulte des opérations spécifiques mises en place durant le mois concerné sur le thème de la couleur donnant son nom à la campagne : éclairages en rose, cocktail rose, menu dédié, etc. M. Noyer