Décédé dans la nuit du 5 septembre, à l’âge de 58 ans, d’une « sale » maladie, Louis-Fabrice Latour a été celui qui nous a ouvert en grand les portes du vin de Bourgogne, à une époque où les journalistes économiques étaient regardés du coin de l’œil. Grâce à lui, nous avons pu cheminer et expliquer, depuis 35 ans, cette filière à double visage, négoce et viticulture, qui fait aujourd’hui la renommée de la France dans le monde entier. Louis-Fabrice Latour avait su être son élégant ambassadeur comme président du Syndicat des négociants‐éleveurs de Bourgogne et du Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne (BIVB). On se souviendra de son humour au second degré, de son immense culture, du respect qu’il vouait à chacun de ses interlocuteurs et du simple plaisir de croquer le sel et de partager le pain, agrémenté de quelques verres d'un "Louis Latour" en sa compagnie. Laissons la suite de cet hommage à nos amis éditeurs de DijonBeaune.fr
Sa disparition a déjà fait le tour de tous les rangs de vigne. Alors que la Bourgogne reconnaissante coupe les dernières grappes d’un millésime généreux, elle a appris avec stupeur la perte de l’un de ses plus fidèles enfants. Figure du négoce français, millésime 64, Louis-Fabrice Latour dirigeait depuis 1999 la maison Louis Latour, en digne représentant de la onzième génération, dans le sillage de son père Louis, disparu en 2016.
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