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Eurogerm renforce ses capacités en achetant une usine en Allemagne, AlphaGreen (Besançon) va installer sa dépollution à l’hydrogène chez le transporteur Blondel. Le Credir, dix ans au chevet des dirigeants et salariés épuisés depuis l'Alsace. Un bâtiment frigorifique collectif s’ouvre en Côte-d'Or. Bilan record pour la société viticole haut-marnaise Muid du Montsaugeonnais. Le groupe alsacien de BTP Arkedia se rassemble autour de la sécurité.
• Eurogerm renforce ses capacités de production en achetant une usine en Allemagne
Le groupe Eurogerm consolide sa présence en Allemagne en intégrant les activités de Teltomalz GmbH au sein de sa filiale allemande. Fondée en 1907, Teltomalz est spécialisée dans la fabrication d'améliorants pour la boulangerie et la pâtisserie, complétant le portefeuille du spécialiste dijonnais des agents de panification. Celui-ci achète une usine de production en banlieue de Berlin, avec maintien des emplois sur le site, qui est certifiée IFS (International Featured Standard) et biologique.
Après cette acquisition, la filiale allemande d’Eurogerm approchera les 20 salariés. « Jusqu’à présent, Eurogerm Deutschland faisait essentiellement de la vente de productions de notre usine de Saint-Apollinaire (Côte-d'Or). Désormais nous possédons nos propres capacités , ce qui renforce encore notre crédibilité en Allemagne, marché stratégique pour Eurogerm, mais aussi en Europe de l’Est, en Pologne et en République Tchèque notamment », détaille Grégoire Faivre d’Arcier, directeur général d’Eurogerm Deutschland. Le montant de l’acquisition demeure non dévoilé, comme le chiffre d’affaires de la filiale allemande. Le groupe Eurogerm réalise un chiffre d'affaires de 205 millions d'€ et emploie plus de 660 collaborateurs, au sein de 14 filiales dans le monde. A.Morel
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• AlphaGreen (Besançon) va installer sa dépollution à l’hydrogène chez le transporteur Blondel
Développeur d’une solution de dépollution de moteurs par injection d’hydrogène à Besançon (Doubs), AlphaGreen Développement décroche un nouveau client. Le groupe de transport Blondel annonce avoir retenu l’innovation pour une partie de sa flotte de poids lourds : 179 véhicules vont l’appliquer à terme, dont une centaine sur une première année, grâce à l’unité mobile de la jeune entreprise bisontine qui se déplace sur les lieux des clients. AlphaGreeen (11 salariés avant l’ouverture en cours de l’agence de Lyon, chiffe d’affaires de 600.000 € en 2023) délivrera au groupe Blondel un certificat d’action pour l’environnement mettant en évidence en temps réel la réduction des émissions et la diminution de la consommation d’énergie. Le transporteur et logisticien basé en Picardie, qui compte un effectif de 3.000 personnes et une flotte de 2.000 véhicules, s’engage aussi dans la conversion aux biocarburants (biogaz et carburant à base de résidus d’oléagineux Oléo 100) et à l’électrique, pour un premier ensemble de 250 moteurs. Il a racheté il y a un an le groupe Sobotram de Saône-et-Loire. M.Noyer
Le centre Credir a célébré, le 30 janvier, ses dix années d’existence, débutées en fait en 2013. Dans ses locaux de Kientzheim (Haut-Rhin), il a accueilli depuis ses débuts 600 « stagiaires » d’un profil particulier : chefs d’entreprise, cadres et autres entrepreneurs au bout du rouleau, jusqu’au bord du suicide pour certains. Il leur construit un stage, de trois jours en général, destiné à leur redonner l’énergie morale : écoute de leur « récit de vie », assistance psychologique, conseils techniques et juridiques, mais aussi et surtout séances de sport pour se vider la tête et faire la part des choses.
Son fondateur Jean-Denis Budin observe un certain nombre d’évolutions. « Les profils se sont diversifiés, nous recevons de plus en plus d’indépendants, artisans et autres boulangers, ainsi que du personnel soignant, tous actifs de plus en plus touchés par les phénomènes de burn-out et de démoralisation », souligne-t-il. Globalement, le dirigeant du Credir constate une « aggravation », qu’il attribue en bonne partie au « tsunami numérique » marqué par la multiplication des sollicitations et la déshumanisation des rapports. Ce sujet sera au cœur de son prochain ouvrage à paraître en avril, autour de la notion de « cri-rêve ». Le Credir a en effet développé une forte activité de recherche, mais aussi de prévention et diagnostics dans les entreprises, autour d’un noyau de clients « qui font attention à détecter les signaux d’alerte avant qu’il soit trop tard », souligne Jean-Denis Budin. Cette prestation se développe. M. Noyer
• Un bâtiment frigorifique collectif s’ouvre à Auxonne
Afin d’optimiser le stockage des produits maraîchers et leur commercialisation, le Groupement d’Intérêt Économique Bio Froid et Collectif (GIE BFC) s’est associé à la communauté de communes Auxonne-Pontailler Val de Saône pour construire un bâtiment frigorifique commun et stocker les légumes des productions de ses membres,cinq exploitations agricoles de toute la région. Ce projet contribue à la relocalisation de l'agriculture de l'intercommunalité de Côte-d'Or. Celle-ci s'engage sur l'accompagnement des agriculteurs, le développement des circuits courts, l'approvisionnement des cantines des écoles et des collèges en produits locaux, la réduction des déchets alimentaires et prépare un projet de cuisine centrale.
Le bâtiment de 500 m², situé à Auxonne, peut stocker 300 tonnes de légumes. A terme, il pourra tripler sa capacité : l'objectif du GIE BFC serait d’accroître ses possibilités de stockage pour pouvoir suivre le développement des débouchés bio locaux. Son projet, d’un montant global d’investissement de près de 800.000 € (hors acquisition du terrain), a bénéficié d'une subvention de 280.000 € provenant du plan France Relance, via le Projet Alimentaire Territorial de la communauté de communes. D. Levy
• Bilan record pour la société viticole haut-marnaise Muid du Montsaugeonnais
Les années ne se ressemblent vraiment pas pour le Muid du Montsaugeonnais. La maison de vins de Haute-Marne passe d'un chiffre d'affaires de 680.000 € en 2022 (exercice clos au 31 juillet) à pas moins de 939.000 € en 2023. Un record d’activité, confirmé par les ventes de bouteilles qui atteignent 133.000 unités (+ 12%) et un bénéfice reporté sur l’exercice suivant de 66.815 €. Comme un bonheur n’arrive jamais seul, le nombre d’actionnaires de la SA, située à Vaux-sous-Aubigny, grimpe en un an de 720 à 778.
Certes, ces bons résultats résultent de l’excellent travail des 14 hectares de vignes, convertis en bio pour la récolte 2024, par le vigneron Dominique Bernard et son équipe. Mais pas que… La cherté des vins de Bourgogne, tout proches, l’explique pour beaucoup. Car à l’aveugle, les vins du Muid atteignent un rapport qualité-prix assez étonnant. La bonne gestion compte aussi pour beaucoup. La capacité d’autofinancement de 239.716 € permet le remboursement d’emprunts à hauteur de 69.880 €. et la dette totale est ramenée à seulement 57.791 €. Ces données financières sont à mettre en regard avec une trésorerie nette de 560.767 € (+ 124.715 €). Dernier chiffre et non des moindres, les capitaux propres s’élèvent à 2,44 millions d’€. D.Hugue
• Le groupe alsacien de BTP Arkedia se rassemble autour de la sécurité
Pour marquer son développement par croissance interne et externe, le groupe de BTP alsacien Arkedia (chiffre d’affaires de 45 millions d’€) a organisé, les 18 et les 19 janvier, ses premières « Journées sécurité », au parc des expositions de Colmar. « Cette initiative a donné l’occasion de réunir l’ensemble des 280 salariés, dans un parcours ludique et pédagogique de prévention des divers risques, en les répartissant dans des groupes où se mêlaient les différents métiers et fonctions », décrit Léa Florentin, responsable santé-sécurité-environnement du groupe indépendant basé à Turckheim (Haut-Rhin). Ainsi, chaque collaborateur a fait halte à huit étapes pratiques, sans exposé fastidieux, sur le travail en hauteur, le risque incendie, le risque routier, les échauffements d’avant prise de poste, ou encore l’effet des addictions (alcool, drogue). M. Noyer
