usine parisot
L'usine Parisot Meubles de Saint-Loup-sur-Semouse, également siège social du groupe.
(Photo : Traces Ecrites).

ECO)BREF. Les meubles Parisot tournent la page en Haute-Saône. Technique outre-Rhin pour baignade écolo à Beaune. La maison de vins William Fèvre sort en boîte de nuit. Les Docks Numériques séduisent les capitaux risqueurs à Dijon.  Un  club impression 3D dans la Nièvre pour les entreprises. Frédéric Drouhin, nouveau président du syndicat des négociants de vins de Bourgogne.

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- La reprise par douze de ses cadres historiques des meubles Parisot (Haute-Saône) met fin à l'ère de la famille fondatrice de l'ancienne présidente du Medef qui détenait encore 49 % du capital aux côtés de Windhurst Industries.

Emmenés par Jacques Cuelhe, l'actuel président, les repreneurs reprennent l'ensemble du personnel des deux usines de Haute-Saône, à Saint-Loup-sur-Semouse (640 salariés) et à Corbenay (200 salariés) et conservent les deux sites de Roumanie (1 000 personnes). En revanche, 47 emplois vont être supprimés à la Manufacture vosgienne de meubles à Mattaincourt (Vosges), dont l'effectif sera ramené de 277 à 240 salariés.

Le fabricant de meubles en kit va également engager un plan d'investissement industriel de 12 millions d'€, dont 3 millions sous forme de prêt en provenance du Fonds de développement économique et social.

Cette décision met fin à 18 mois de procédure collective et signe la fin du redressement judiciaire qui touchait encore le site vosgien de Mattaincourt, la procédure ayant été levée en décembre 2013 pour les deux sites de Haute-Saône. Le groupe Parisot a réalisé un chiffre d'affaires 195 millions d'€ en 2013.

Esquisse : Patrick Charoin, architecte.
Esquisse : Patrick Charoin, architecte.

- La communauté d'agglomération Beaune Côte et Sud inaugurera le 26 mai une baignade naturelle à Montagny-lès-Beaune, au bord d'une ancienne gravière de matériaux pour la construction de l'autoroute A6.

D'une surface de 3000 m2, la nouvelle baignade met en œuvre pour la première fois en France, le système hydraulique du bureau d'études allemand Rainer Grafinger, auteur de plus d'une cinquantaine d'installations de ce type dans son pays.

« L'eau circule lentement comme le courant d'une rivière avec un mouvement perpétuel qui évite les eaux stagnantes », explique Patrick Charoin, l'architecte. Contenant 90% des impuretés, les eaux de surface sont filtrées et réoxygénées dans un premier bassin de régénération plantés de végétaux filtrants sur un lit de galets, puis réinjectées au fond du lit d'un second.

Outre l'aspect écologique, le choix d'un tel équipement s'explique par son coût qui est moins onéreux qu'une piscine en plein air, selon la communauté d'agglomération.

L'investissement s'élève à 6 millions d'€. Confié à Suez Lyonnaise des Eaux dans une délégation de service public, son exploitation devrait limiter l'évaporation à 30 m3 d'eau par jour.

Emballage Hipster signé Wiliam Fèvre.
Emballage Hipster signé Wiliam Fèvre.

- La maison de vins William Fèvre (groupe Henriot) dans l'Yonne, veut rendre le Chablis plus fun avec un emballage décalé, propre à faire son entrée dans les bars et les boîtes de nuit.

L'encre UV de l'habillage opaque se révèle sous la lumière noire et pour les consommateurs connectés, un QR Code permet d'accéder à une animation 360° en situation.

Autre innovation, une jauge transparente au dos de la bouteille permet de voir le niveau du vin.

« Nous partons à la conquête d'une nouvelle cible jeune et urbaine ; l'habillage Hipster est un clin d'oeil à un style de vie urbain et festif et décontracté », explique Anne Leroy-Baroin, responsable Marketing et Communication de William Fèvre.

- L'espace de coworking Les Docks Numériques à Dijon a été identifié comme relais pertinent en Bourgogne par France Digitale, association de capitaux-risqueurs et business angels qui investissent dans des start-up du numérique.

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Aux côtés d'autres têtes de réseau - dans l'Est, Strasbourg et Nancy -, l'équipe pilotée par Silvère Denis a été reçue par la nouvelle secrétaire d’Etat au Numérique, Axelle Lemaire, le 10 avril au siège de la banque publique d'investissement (Bpifrance) à Paris.

L'intérêt pour l'économie numérique ne se dément pas avec, dans la Nièvre, un projet de création d'un club 3D en mai.

L’Ilab Nièvre Numérique lance ce club dédié à l'impression tridimensionnelle (ou impression 3D) afin d’accompagner les entreprises vers la modélisation et la conception d’objets en 3 dimensions. Contact : Gaëlle Rousseau, 09 71 00 14 00. ilab@nievrenumerique.fr

- Frédéric Drouhin, élu président de l'union des maisons de vins de Bourgogne.

Le président du directoire de la maison Joseph Drouhin à Beaune (Côte-d'Or) s'engage à « une coopération plus intense avec la viticulture » et à « la protection de la pyramide des appellations de Bourgogne dans sa forme actuelle ».

Egalement vice-président de l’INAO (Institut National des Appellations d’Origine), il succède à Louis-Fabrice Latour, élu président délégué du Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne (BIVB).

L’Union des Maisons de Vins de Bourgogne (ou syndicat des négociants) regroupe 50 entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires global de 850 millions d’euros (chiffres exercices 2012).

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