ECO)BREF. ISRI investit 15 millions d'€ en Alsace. Premier dépôt d'un brevet de formulation pharmaceutique pour Crossject à Dijon. Des simulateurs de conduite d'engins et des m2 à vendre à l'écopôle de Besançon. Un nouveau centre commercial en cours de construction à Reims. Le groupe Franc-comtois Lisi affiche une belle croissance. L’éditeur alsacien de logiciels Systancia acquiert son confrère parisien Avencis. TFF Group s'offre un tonnelier américain. L’industrie de Bourgogne - Franche-Comté en vitrine à la foire de Dijon. Le mosellan Ineos Polymers Sarralbe engage son plan de prévention des risques technologiques.

 

 - Inauguration de l’extension de l’usine d’ISRI en Alsace.


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Filiale du groupe allemand Isringhausen-Aunde à Merkwiller-Pechelbronn (Bas-Rhin), ISRI-France a inauguré le 29 octobre l’extension de son usine de sièges pour poids lourds et véhicules industriels. Les 5.600 m2 supplémentaires (dont 600 m2 de plateaux administratifs) qui portent la surface à 15.000 m2 et la capacité de fabrication à 2.000 sièges par jour, représentent un investissement de 15 millions d’€.

Rapatriée de Tchéquie, une ligne de fabrication de mousses en polyuréthane a été installée pour 3,8 millions d’€ et devrait créer à terme 30 emplois.
Joseph Beck, président d’ISRI-France (chiffre d’affaires de 85 millions d’€, 450 salariés) et Rolf Koenigs, président de la maison-mère, ont souligné l’aide apportée par les collectivités locales et en particulier à l’Adira, l’agence de développement économique du Bas-Rhin.

La journée fut également l’occasion de fêter le 20ème anniversaire du juste-à-temps, un processus initié en 1996 pour son client Daimler à Wörth, en Allemagne. « En 240 minutes chrono, l’entreprise fabrique le siège, le charge dans le camion dans l'ordre demandé par le client, effectue le trajet et le décharge sur les chaînes de montage de Daimler à Wörth », explique l’entreprise, « et ceci, par séquence de 54 sièges, potentiellement tous différents, lors de 12 à 16 rotations. C.P.

 

- Crossject dépose son premier brevet de formulation pharmaceutique.

 

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Le metteur au point de la seringue sans aiguille, le dispositif médical baptisée Zeneo® détenteur de 400 brevets, vient de déposer son premier brevet de formulation pharmaceutique. Elle concerne l’hydrocortisone adaptée à l’auto-injection qui permettra aux patients atteints d’insuffisance surrénalienne aiguë d’intervenir rapidement dans les situations d’urgence. Cette pathologie affecte près de 600 000 personnes en Europe et en Amérique du Nord.

L’entreprise de Patrick Alexandre, toujours en développement et dont le chiffre d’affaires, n’est pas significatif (car en phase de R&D), emploie une trentaine de personnes. Crossject devrait entrer dans ses nouveaux murs de la zone d’activité Mazen-Sully à Dijon en fin d’année ou tout début d’année prochaine. L’investissement s’élève à 3,8 millions d’€ pour 1 800 m2 de locaux, intégrant des laboratoires et une zone de R&D.

Il est porté par une société de projet en association avec la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté. Crossject revendique 7 médicaments en développement pour son dispositif innovant et la paternité de nombreux accords de distribution. D.H.

 

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- A Besançon, des simulateurs pour apprendre à piloter des engins de chantier.

 

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L'un des postes de simulation de conduite d'engins de chantier. © Traces Ecrites.


Six simulateurs de conduite d’engins ont pris place dans l’Ecopôle de Besançon, inauguré le 27 octobre dernier. Ces postes servent aux apprentis à compléter leur formation qui se fait en condition réelle à la maison familiale de Montbozon, dans le Doubs. D’un coût de 460.000 €, ils ont été financés par le conseil régional de Bourgogne - Franche-Comté et le CCABTP.
La construction de nouveaux ateliers à côté du lycée Adrien Paris, spécialisé dans le BTP,  est également l’occasion d’élargir l’espace de travail en plein air des jeunes et stagiaires qui apprennent les métiers de canalisateur et de la voirie.
Monté dans le cadre du cluster EcoChantiers, financé par le programme d’investissements d’avenir (PIA), le projet de 4,7 millions d’€, offre aussi une vitrine spacieuse aux organismes professionnels du BTP, en particulier la fédération régionale des travaux publics. Le bâtiment qui abrite 2.400 m2 de bureaux à l’étage est une opération immobilière pilotée par la SedD.  Il reste 900 m2 à vendre ou à louer, de préférence à des activités proches du BTP, a précisé Vincent Fuster, son président. C.P.

 


- Un nouveau centre commercial en cours de construction à Reims.

 

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Esquisse de Reims Village plus de 40.000 m2 de surfaces commerciales.

 

Un nouveau centre commercial, baptisé Reims Village, ouvrira ses portes en septembre 2017 à la lisière de la ville, sur la zone d’activités de la Croix Blandin. Quelque 42.000 m2 de commerces et de services prendront place sur un terrain de 16 hectares situé en face de la Cité de l’Automobile.

Le programme s’articule autour d’un petit hypermarché de 6 500 m2 à l’enseigne Hyper U, et de sa galerie marchande de 3 000 m2 pouvant accueillir jusqu’à 25 boutiques. Mais Reims Village, c’est aussi un retail park comprenant une vingtaine de magasins sur 15 000 m2, une jardinerie de 6 500 m2, un pôle sports et loisirs de 5.000 m2 couverts, un parking de 1.500 places, des restaurants, une station-service, etc.
Longtemps retardé par plusieurs recours, le projet représente un investissement de 50 millions d’€. La moitié est prise en charge par le concessionnaire automobile Michel Schuller (la partie retail park), l’autre par Alexandre Machet (l’Hyper U), propriétaire et ancien propriétaire de deux Super U à Sainte-Menehould et Montmédy. Le chiffre d’affaires annuel attendu est estimé à 100 millions d’€, avec 2 millions de visiteurs par an et 400 emplois créés. F.M.

 

- Le groupe Lisi progresse de 7,2% sur les neuf premiers mois de l’année.

 

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© Traces Ecrites.

 

Avec 1,174 milliard d’€, le chiffre d’affaires du groupe franc-comtois Lisi progresse de 7,2%. Toutes ses divisions : Lisi Aérospace, Lisi Medical, Lisi Automotive trouve ou retrouve de la croissance. Lisi Automotive, qui accueille notamment cinq usines majeures en Franche-Comté, profite d’une bonne tenue du marché automobile mondial et notamment en Europe : +7,3% en septembre.

A périmètre constant, les ventes cumulées sont en hausse de 2,3 %, soit une évolution comparable à celle de la production des constructeurs européens (+2,7 %). Au 3ème trimestre, la hausse d’activité de 4,8 % est surtout portée par les composants mécaniques de sécurité et les solutions clippées.

« Le niveau de prise de commandes en nouvelles affaires reste très soutenu avec un taux supérieur à 10 % du chiffre d’affaires consolidé de la division. Les perspectives de marché demeurent solides, le 4ème trimestre devrait donc afficher une nouvelle hausse par rapport à l’exercice précédent », conclut un communiqué du groupe. D.H.

 

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 - L’éditeur alsacien de logiciels Systancia acquiert l’éditeur parisien Avencis.


L’éditeur de logiciels de virtualisation et de cybersécurité Systancia, dont le siège social est à Sausheim (Haut-Rhin), près de Mulhouse, annonce son rapprochement avec Avencis, éditeur parisien spécialiste de la gestion des mots de passe, de l’authentification et de la gestion d’identité.
Les deux entreprises qui travaillaient déjà ensemble ont des marchés complémentaires et envisagent un développement à l’international.
L’ensemble des salariés resteront dans la structure, ainsi que les deux dirigeants d’Avencis : David Wonner, fondateur et président du conseil d’administration d’Avencis, devient Chief Technology Officer de Systancia, quand Frédéric Pierre, directeur général d’Avencis, prend des fonctions de directeur scientifique en charge des brevets.
En 2015, Systancia a réalisé un chiffre d’affaires de 4 millions d’€ et compte 59 collaborateurs répartis sur 3 sites : Sausheim, Paris et Rennes. De son côté, Avencis emploie 20 salariés. C.P.

 

Ecole des vins

 

- Le tonnelier TFF Group acquiert l’Américain Barrels Unlimited Inc en Californie.

 

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Le groupe tonnelier bourguignon, piloté par Jérôme François, accroît son positionnement sur le marché des alcools. Il rachète aux Etats-Unis et pour un montant demeuré confidentiel la tonnellerie familiale Barrels Unlimited Inc (BUI), fondée par Steve Gabrielson.

Depuis plus de 35 ans, cette entreprise développe deux savoir-faire. Elle rénove et négocie des fûts à vin et à bourbon destinés aux producteurs de Whisky, pour les marchés irlandais et écossais.

L’entreprise, qui exploite deux sites, à Fresno en Californie, le siège social, et Charleston en Indiana, fabrique également des fûts neufs en chêne américain destinés au marché local. BUI réalise environ 18 millions d’€ et emploie 53 personnes.

Cette croissance externe signe la cinquième implantation industrielle de TFF aux Etats-Unis. Coté en bourse et numéro un mondial de son secteur, le tonnelier de Saint-Romain (Côte-d’Or) atteint les 195 millions d’€ de chiffre d’affaires et vise les 300 millions d’€ d’activité à l’horizon 2020. D.H.

 

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Le fabricant d'accessoires d'écolier Ulmann dans l'Yonne. © T.E.

- L’industrie de Bourgogne - Franche-Comté en vitrine à la foire de Dijon.


Désormais seule collectivité chargée du développement économique, le conseil régional de Bourgogne - Franche-Comté enfonce le clou à la foire gastronomique de Dijon en présentant quelques pépites industrielles de ses deux nouveaux territoires.
Si Alstom avec son site de Belfort a été rajouté en dernière minute après les nouvelles rassurantes - au moins à court terme - des derniers jours, des entreprises d’envergure internationales, petites et grandes, sont présentées sur le stand de la Région : les cycles Lapierre en Côte-d’or, les casseroles Cristel dans le Doubs, les incontournables de l’agroalimentaire : Bel, Eckes Granini, Refresco… ou encore le fabricant de petit électroménager Seb, ainsi que la réalisation collective du pôle de performance de Magny-Cours, la formule 4.
Des entreprises moins connues trouvent également leur place, comme le fabricant de stylos et tableaux d’école Ulmann dans l’Yonne, le producteur de cornichons Maison Marc, également dans l’Yonne, et des secteurs en devenir comme les Moby Post, les petites voitures à hydrogène des facteurs comtois, tout comme Les Lunetiers du Jura qui tentent de réimplanter une fabrication 100% locale de lunettes. C.P.

 

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La Mygale, développée par plusieurs entreprises de Magny-Cours. © T.E.


Le conseil régional profite par ailleurs de la présence de la Rhénanie-Palatinat comme hôte d’honneur pour inciter les nombreuses communes franc-comtoises qui ne développent pas de jumelage avec l’Allemagne à rejoindre la coopération historique - depuis 60 ans - de ce Land allemand avec la Bourgogne, et qui s’est traduite par la création d’une maison de la Rhénanie-Palatinat à Dijon et d’une maison de la Bourgogne à Mayence.
Seule Pesmes, en Haute-Saône, est jumelée avec une commune de Rhénanie-Palatinat. Les jumelages, beaucoup moins nombreux en Franche-Comté qu’en Bourgogne, se font  principalement avec le Land du Baden-Württemberg. C.P.

 

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- Le mosellan Ineos Polymers Sarralbe engage son plan de prévention des risques technologiques.

 

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41 millions d’€ vont être mobilisés par le groupe chimique suisse, l’Etat, et les collectivités territoriales. © Ineos.


Le plan de prévention des risques technologiques (PPRT) d’Ineos Polymers Sarralbe (Moselle) a été enclenché début octobre 2016 avec les premières mesures d’information du public. Pour réduire les risques sur les trois communes limitrophes, le groupe chimique suisse, l’Etat, et les collectivités territoriales vont mobiliser une enveloppe de 41,5 millions d’€.
Spécialisé dans la synthèse de granulés de polyéthylène/polypropylène pour l’automobile et l’emballage, le site classé Seveso seuil haut « présente principalement des risques de surpression et thermiques liés au stockage de plusieurs milliers de tonnes d’hydrocarbures », résume Marc Hanquet, directeur de la plateforme qui emploie 220 personnes.
A partir de la signature de l’arrêté d’approbation courant 2017 par le préfet de Moselle, Ineos aura 5 ans pour délocaliser un stock de propylène à 30 kilomètres et déplacer en interne un stock d’hydrocarbures dans des réservoirs enterrés.
A l’extérieur du site, 10 habitations devront être expropriées, tandis que 262 autres feront l’objet de travaux de réduction de la vulnérabilité. Initié il y a 10 ans, le PPRT a fait l’objet de mesures « supplémentaires », afin de le rendre « soutenable » sur le plan urbanistique : « La zone impactée a été réduite de 571 à 236 hectares et les mesures foncières abaissées de 255 logements concernés à 10 », indique la Dreal Grand-Est. P.B.

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