ECO)BREF. Segula Technologies déménage sur Technoland et recrute des techniciens et des ingénieurs. Atelier Panel, bien dans ses meubles à Dijon. Rupture des relations avec Fayat : le déménagement des Forges de Bologne prend du retard. Juraparc renaît de ses cendres à Lons-le-Saunier. Les trottinettes Knot débarquent à Colmar et Strasbourg. Dynacure lève 47 millions d’€ pour traiter les maladies rares. Reims généralise les zones 30 dans son centre-ville. Naissance de Cetim Grand Est. Bel exercice du tonnelier bourguignon TFF Group. Jean-Baptiste Formery, directeur du Pôle de Mulhouse du Groupe PSA.

 

• Segula Technologies déménage sur Technoland et recrute techniciens et ingénieurs.

 

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Le bâtiment de 2.850 m2 est en construction sur Technoland II, à côté du nouvel atelier de maroquinerie d’Hermès.© Les Constructeurs Réunis.


Le groupe d’ingénierie historiquement implanté dans le nord Franche-Comté comme prestataire de PSA Sochaux et Mulhouse conforte sa présence qui remonte à une vingtaine d’années, par son déménagement en fin d’année ou au début de l’année prochaine, de la SEM Numérica à Montbéliard (Doubs) sur la zone de Technoland II à Brognard. Le crédit bailleur Bâtifranc et le contractant général LCR lui construisent un bâtiment de 2.850 m2 qui lui offre une capacité supplémentaire d’une soixantaine de postes.
L’ingénieriste qui emploie 340 personnes dans le Pays de Montbéliard vient de recruter une dizaine d’ingénieurs et techniciens et s’apprête à en recruter une vingtaine d’autres. Les profils recherchés sont à la fois des ingénieurs expérimentés et des débutants. « Les étudiants des écoles régionales ENSMM et UTBM sont un réservoir de compétences, d’ailleurs nous accueillons une trentaine de stagiaires par an toutes écoles confondues ; pour attirer les  profils expérimentés, nous faisons valoir la richesse et l’intérêt de pouvoir suivre un projet véhicule complet, des études produit au process industriel en passant notamment par la validation des essais de roulage », indique Stéphane Monterrat, responsable Ressources Humaines.

Selon l’activité, les personnels de Segula travaillent chez le client (c’est le cas de 140 d’entre eux chez PSA pour les études carrosserie), ou dans leurs propres locaux par l’intermédiaire d’écrans déportés qui permettent aux ingénieurs et à leur client d’être en contact en temps réel.
Le développement du site franc-comtois est lié à l’externalisation par son client historique PSA, de l’ensemble des études de fonctions de roulage du centre de Belchamp et des installations de ferrage des usines de Sochaux et de Mulhouse. Mais aussi à une stratégie de diversification auprès d’autres constructeurs automobile, français et européens, dans le but de mieux absorber les cycles de l’industrie automobile. C.P. 

 

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• DERNIÈRE MINUTE. Atelier Panel bien dans ses meubles sur une nouvelle zone d’activités dijonnaise.

 

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L'équipe d'Atelier Panel autour de son directeur, Florian Grand-Clément, en chemise blanche. © Grégory Girard.

 

Longvic, commune de la métropole dijonnaise, risque d’attirer bon nombre de nouvelles entreprises tant elle bénéficie de nouvelles zones d’activités en cours d’aménagement, dont pas moins de 90 hectares au total sur « Beauregard » très convoitée car en bordure de l’autoroute du sud.

C’est sur celle, baptisée Vieilles Vignes (10 hectares), qu’Atelier Panel, une menuiserie spécialisée, a décidé de poser ses quelque 4.000 m2 d’ateliers et de bureaux à l’initiative de David Butet, son PDG, et avec l'appui du conseil en immobilier d'entreprise CBRE/Impact.

L’homme se souvient de sa jeunesse et du temps passé dans le garage de son grand-père, tourneur-fraiseur chez le légendaire Terrot à Dijon, mais qui avait aménagé un petit coin menuiserie.

L’enfant y passait des heures et voulait en faire son métier. Autre attache locale, le fait pour l’actuel président du Medef Côte-d'Or et patron de l’entreprise CDVA Conseils et du projet de parc de loisirs Vintage Bel Air, d’avoir vécu une quinzaine d’années à Longvic.

L’investissement atteint  4 millions d’€. Ce nouveau site qui emploie 30 personnes  ambitionne de réaliser à terme 5 millions d’€ de chiffre d’affaires, dont la moitié en réalisation de stands, l’autre en aménagement de magasins indépendants ou de chaîne.

La clientèle se compose de standistes, d’architectes et d’agences d’événementiel. Pour tout une partie de ces mobiliers éphémères, dédiés à des foires et salons ou PLV, David Butet imagine une boutique sociale où ils pourraient être revendus pour 1€. Chiche ! D.H.

 

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Machine de découpe de panneaux à commande numérique. © Grégory Girard.

 

Le transfert des Forges de Bologne à Chaumont n’est pas remis en cause, mais prend du retard.


Ce 12 juillet, Nicolas Lacroix, président de la SEM Haute-Marne Immo-bail et président du conseil départemental, et le groupe LISI ont voulu rassurer sur la pérennité du projet de déménagement des Forges de Bologne à Chaumont.

La rupture des relations avec Somifa, filiale du groupe Fayat qui devait construire les 40.000 m2 de la nouvelle usine, sur la zone Plein’Est à Chaumont, ne remet pas en cause le projet mais lui donne un retard, d’environ 8 mois.
Le porteur du projet immobilier (la SEM) et l’industriel qui le louera (LISI) ont décidé de ne pas signer le contrat de promotion immobilière avec Fayat. « L’enveloppe de départ, 57 millions d’€, sur laquelle le choix de l’entreprise générale avait été fait, est aujourd’hui dépassée de 5 millions ce qui aurait augmenté le loyer de l’industriel, et les délais de départ n'auraient pas été plus tenus », commente Nicolas Lacroix.

Une nouvelle consultation aura lieu avant la fin de l’année qui conduit à une livraison plutôt dans le milieu de 2020. C.P. 

 

 

• Juraparc renaît de ses cendres à Lons-le-Saunier.

 

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La charpente de la grande salle de Juraparc, signée de l'entreprise comtoise Simonin. © Traces Ecrites.

 

Le parc des expositions et salle de spectacle de la préfecture du Jura, presque entièrement détruit par un incendie en mai 2015, rouvrira en novembre 2018, à l’issue de 13 mois de travaux.

Reconstruit en grande partie au même endroit, le nouveau site offrira une grande salle (2.600 m2) pouvant recevoir, en concerts, 5.100 personnes debout et 2.500 assises, ainsi qu’une plus petite de 360 m2.

Ce chantier de 7,2 millions d’€ a été confié à Eiffage Construction Franche-Comté, Teckicéa et AA Group, dans le cadre d’un marché de conception-réalisation.

La structure béton, surélevée d’une ossature bois, supporte une charpente en bois massif (lamellé-collé) d'épicéa du Jura. Elle est signée des entreprises comtoises Simonin pour la fabrication et Mariller pour la mise en œuvre qui aura duré huit semaines.

« Nous aurons consommé au total près de 400 m3 de bois et 1.500 m3 de grumes », indique Sylvain Rochet, gérant de Teckicéa. « Il s’agit d’une réalisation assez complexe car nous marions rénovation et construction neuve avec différents matériaux », ponctue Romaric Vuillaume, conducteur de travaux chez Eiffage. D.H.

 

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• Les trottinettes Knot débarquent à Colmar et Strasbourg.

 

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Une solution urbaine du « dernier kilomètre » : des trottinettes en libre-service, géolocalisables et accessibles depuis une application mobile liée à une carte bancaire. © Knot.

 

Depuis le 25 juin, des trottinettes en libre-service sont installées en gare de Colmar. Un service proposé par la start-up strasbourgeoise Knot, en partenariat avec la SNCF. Durant 6 mois, une station de 16 trottinettes attend les voyageurs et les résidents à la sortie de la gare, pour une expérimentation grandeur nature.

Si celle-ci s’avère positive, d’autres stations seront installées dans la ville. L’emprunt se fait depuis une application mobile liée à une carte bancaire.

C’est la première fois que Knot propose son service en province. Des expérimentations ont déjà eu lieu en octobre 2017 à Montrouge et à Saint-Denis en région parisienne. Et dans une dizaine de jours, les trottinettes Knot débarquent à Strasbourg.

En partenariat avec Parkus, 8 stations seront créées devant 8 parkings. Au total, 40 trottinettes seront mises à disposition des usagers dans toute la ville. Créée en 2016, Knot emploie aujourd’hui 10 salariés. J.G.

 

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•  Dynacure lève 47 millions d’€ pour traiter les maladies rares.

 

La société de biotechnologie d’Illkirch Graffenstaden, près de Strasbourg, qui développe de nouveaux traitements pour les patients atteints de maladies orphelines graves, annonce avoir complété un financement de 47 millions d’€ dans un tour de table qui réunit Andera Partners (ex-Edmond de Rothschild Investment Partners), Pontifax, Bpifrance via le programme Investissement d’Avenir (PIA).

Fondée en 2016 par Kurma Partners, la SATT Conectus Alsace et Ionis Pharmaceuticals, Dynacure travaille sur un programme de traitement de la myopathie centronucléaire qui regroupe un ensemble de pathologies génétiques rares pouvant engendrer des faiblesses musculaires affectant la mobilité, les muscles respiratoires et les muscles liés à la déglutition. Les fonds serviront au développement clinique de son principal produit, « Oligonucléotide antisens ». C.P.

 

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• Reims généralise les zones 30 dans son centre.

 

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© Ville de Reims.

 

Le 16 juillet démarre le passage en zone 30 du centre-ville de Reims, d’abord sur 11,30 km, puis d’ici un ans, sur 51 km, des Promenades au parc des Arènes du Sud, et de l’est à l’ouest, de la Coulée Verte au boulevard de la Paix. Les automobilistes partageront la chaussée avec les piétons et les modes de déplacement doux.
Le passage en zone 30 a pour objectif de « renforcer le rayonnement commercial et touristique du centre-ville rémois et d’accompagner les projets urbains structurants », tels que le projet Reims Grand Centre avec les futures Promenades et le complexe aqualudique dont les travaux préparatoires viennent de démarrer (première pierre le 12 septembre 2018). La municipalité espère aussi que ce périmètre sécurisé encouragera l’usage de la marche et du vélo pour les déplacements de courte distance. C.P.

 

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• Naissance de Cetim Grand Est.

 

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© Traces Ecrites.

 

Le Cetim-Cermat  (Mulhouse) et le CRITT Matériaux Alsace fusionnent pour donner naissance au Cetim Grand Est, avec pour objectif de devenir la principale structure régionale de soutien technologique aux entreprises.

Le centre ainsi constitué se positionne sur trois axes principaux : l’expertise multi-matériaux, l’ingénierie des matériaux et la maîtrise des productions dans l’industrie du futur.

Cetim Grand Est ambitionne de développer de nouvelles activités dans les domaines du contrôle de production en ligne, de la simulation d’usage des produits, et du recyclage des matériaux polymères et composites. Il emploie 80 personnes et réalise 7,5 millions d’€ d’activité avec 700 clients par an. D.H.

 

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• TFF group dope encore ses ventes de tonneaux.

 

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© TFF Group.

 

Le premier tonnelier mondial des fûts en chêne pour l’élevage des vins et du whisky atteint les 245,2 millions d’€ de chiffre d’affaires sur son exercice 2017-2018, clos au 30 avril. Il affiche une progression de 7,6% et engrange un bénéfice de 30,6 millions, en baisse de 5,8%.

L’activité vin (158,2 millions) progresse peu, de 1,3% à données constantes, et ceci est lié à une récolte mondiale 2017 historiquement faible en raison d'aléas climatiques comme le gel.

L’activité alcool (87 millions) affiche en revanche une croissance supérieure à 22% en raison d’un boom sur le bourbon, marché jugé « durablement porteur ».

A l’horizon 2020, le groupe bourguignon, implanté à Saint-Romain (Côte-d’Or) et présidé par Jérôme François vise un chiffre d'affaires de 300 millions de chiffre et jusqu'à 350 millions en 2023. D.H.

 

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jeanbaptisteformery• Jean-Baptiste Formery, directeur du Pôle de Mulhouse du Groupe PSA.

 

En ce début juillet, Jean-Baptiste Formery a succédé à Corinne Spilios à la direction du Pôle de Mulhouse de PSA. Cette dernière rejoint la Direction des programmes du groupe.
Agé de 56 ans, et diplômé de l’Ecole des Mines de Saint-Etienne, Jean-Baptiste Formery est entré dans le groupe PSA en 1988 où il a occupé plusieurs fonctions dans les domaines de la logistique, des achats, de l’ingénierie et de la production en France et en Espagne.
Depuis 2010, il était Senior vice-président Achats Carrosserie à la direction « Global Purchasing and Supplier Quality » à Poissy. Il a contribué à la mise en place de la nouvelle organisation commune des achats entre Peugeot/Citroën/DS et Opel/Vauxhall.
Il déclare prendre « avec confiance » la direction du Pôle de Mulhouse (7.000 salariés, près de 250.000 véhicules en 2017) en raison de « la réussite de deux lancements de véhicules, le DS 7 Crossback et la nouvelle Peugeot 508 tout en maintenant le succès du SUV Peugeot 2008, et la forte contribution de l’usine mécanique et du pôle métallurgique aux activités de l’ensemble des usines du groupe. » C.P.

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