ECO)BREF. Bouygues va rendre Dijon plus intelligente. La rentrée du Medef Côte-d'Or. Le Premier Ministre chez les artisans à Dijon. Safran investit 25 millions d’€ en Alsace. Des médecins aux 35 heures en Saône-et-Loire. Reparalux sort une montre au mouvement unique. Les chariots Iseco trouvent un repreneur dans l'Aube. Eurogerm lance la 4ème édition des Epix d'Or. Vincent Gillet, nouveau directeur général de BeAM.

 

- Dijon confie à Bouygues son devenir de ville connectée.

 

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Le contrat de 12 ans engage plus de 100 millions d'€. © Ville de Dijon.


Dijon Métropole vient d’attribuer au groupement composé de Bouygues Energies & Services (filiale de Bouygues Construction), mandataire, et Citelum (filiale du groupe EDF), avec Suez et Capgemini, un contrat de conception, réalisation, exploitation et maintenance (CREM) d’un poste de pilotage connecté des équipements de l’espace public des 24 communes de la métropole.
Ce type de contrat, établi pour 12 ans, implique que les entreprises investissent dans les équipements pour 105 millions d’€, Dijon Métropole engageant en complément 53 millions.
Il s’agit de centraliser sur un poste de commandement unique la gestion de la plupart des équipements techniques de l’espace urbain (feux de circulation, éclairages qui passeront au Led, caméras de surveillance, services de voirie, bornes d’accès aux zones piétonnes etc.). Seront également connectés la police municipale et des bâtiments municipaux. Le marché comprend également 140 km de fibre optique.
La particularité du dispositif est qu’il sera piloté en temps réel, ce qui signifie que des interventions pourront être déclenchées à distance comme la modification d’un feu tricolore en cas de bouchon.
A terme, la collectivité souhaiterait concrétiser un véritable open data :  les citoyens auraient accès aux données de gestion de la ville, via une application sur smartphone.
Le marché engage les opérateurs sur une performance, notamment en terme d’économies d’énergie avec l’ambitieux objectif d’une baisse des dépenses de 65%. La mise en service du poste de pilotage connecté est annoncée pour fin 2018. C.P.

 

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- Le Medef de Côte-d’Or fait sa rentrée à l’université de Bourgogne.

 

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© Grégory Girard, Sensation Web.

 

Pour la seconde année consécutive, l’université d’été du Medef de Côte-d’Or se déroulait, ce mardi 7 septembre, sur le campus universitaire de Dijon. Tout un symbole pour le président Pierre-Antoine Kern qui, en deux mandats, a eu à coeur de rapprocher l’entreprise et l'université. Mais cette fois, les 700 chefs d’entreprises invités ont trouvé un comité d’accueil hostile.

Un collectif d’étudiants, d’enseignants et de chômeurs baptisé Quelle université voulons nous ? a fait un sitting avant l’ouverture des débats en début d’après-midi, pour dénoncer, ont-ils indiqué dans un communiqué, « une subvention de 10.000 € à cette manifestation alors que l’université subit des coupes budgétaires ». Ils n’auront pas à revenir l’an prochain puisque l’université d’été 2018 du syndicat patronal retrouvera son habituel lieu de rendez-vous, la Burgundy School of Business (école de commerce).
Elu en 2012 et réélu en 2015, Pierre-Antoine Kern cèdera son fauteuil en mai prochain. Il y avait donc un avant-goût de bilan à cette manifestation dont le fil conducteur était  : Comment s’adapter aux mutations.

« J’ai achevé tous les chantiers sur lesquels je m’étais engagé », s’est-il félicité. Et de citer un autre chantier qui n’était pas gagné d’avance, le rapprochement avec la CPME que l’on appelle communément le syndicat des petits patrons. Cette cohabitation apaisée permet au monde patronal de parler d’une même voix dans des instances représentatives, entre autres le tribunal de commerce. C.P.

 

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Régis Penneçot pose avec le Premier ministre.

- Le Premier ministre chez les artisans à Dijon.


La visite d’Edouard Philippe à la chambre de métiers de Côte-d’Or, mardi 7 septembre à Dijon, ne signifiait pas que les artisans et le gouvernement sont forcément sur la même longueur d’ondes.
Régis Penneçot, le président de Côte-d’Or qui recevait dans ses locaux le Premier ministre accompagné de trois ministres, a mis quelques bémols aux annonces des réformes concernant les travailleurs indépendants.

La suppression du RSI (régime social des indépendants), l’une des promesses du candidat Macron, n’est pas « forcément » une bonne nouvelle car, explique t-il, le régime général auquel vont être raccrochés les artisans va leur coûter plus cher en cotisations sociales.

Quant au relèvement du plafond de revenus des auto-entrepreneurs (170 000 € pour les activités de vente et 70 000 € pour les services), le représentant des artisans parle de « catastrophe ». Au Premier ministre, il a parlé en aparté de « concurrence déloyale », en soulignant notamment la franchise de TVA de 30.000 € dont bénéficie le statut d’auto-entrepreneur. C.P.

 

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- Safran investit 25 millions d’€ en Alsace.


A l'occasion de la visite fin juillet du nouveau préfet de la région Grand Est, Jean-Luc Marx, l’usine aéronautique Safran de Molsheim (Bas-Rhin) a présenté un investissement de 25 millions d’€ dans son activité de maintenance : l'effort concerne l'atelier de réparation de pièces, principalement des trains d'atterrissage.
Un nouveau bâtiment sera construit et les équipements seront fortement modernisés. L'investissement se répartira entre 2018 et 2019. Il ne créera pas d'emploi mais conforte les 900 postes de travail du site qui conjugue cette branche maintenance avec la fabrication de roues et composants de freinage. M.N.

 

- Le département de Saône-et-Loire veut résorber ses déserts médicaux.

 

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© Fotolia.

 

Le conseil départemental de Saône-et-Loire votera le 21 septembre la création d’un centre de santé implanté à Mâcon. Il emploiera une trentaine de médecins généralistes, à 35 heures par semaine, pour compenser le manque de médecins libéraux dans de nombreux territoires ruraux et certaines zones urbaines.

 

Une dizaine de personnels leur sera affecté pour les soulager des tâches administratives et des prises de rendez-vous. Le constat est en effet alarmant, avec une baisse de 11% des généralistes depuis 2007 et des départs en retraite non compensés par les installations.

 

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André Accary. © CD71.

« On dénombre 110 médecins pour 100.000 habitants, contre 125 pour le même nombre en Bourgogne Franche-Comté et 132 en France », note un rapport d’étude à ce futur dispositif qui précise par ailleurs que 35% des praticiens départementaux ont plus de 60 ans et que la moyenne d’âge atteint les 53 ans.

 

« L’aide financière à l’installation n’est pas déterminante, car tous les médecins que nous avons interrogés veulent déjà et surtout avoir une vie privée et des horaires décents », argumente André Accary, le président du département.

 

Pour éviter de déshabiller Paul pour habiller Jacques, les candidats retenus viendront d’autres régions et seront rémunérés selon leur expérience et leurs diplômes, dans une fourchette allant de 4.000 à 6.000 €. D.H.

 

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- Le bisontin Reparalux sort la HD4, une montre au mouvement unique.


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Depuis le lancement de la HD1, en juin 2016, la société bisontine Réparalux a déjà vendu plus de 500 de ses propres montres, de la marque HD, pour Humbert-Droz (la famille fondatrice). La discrète entreprise horlogère de réparation et SAV pour montres de luxe a gagné son pari : concevoir et assembler ses  propres modèles à partir de pièces ou mouvements qu’elle a en stock, tout en continuant à assurer la réparation pour les grandes maisons horlogères.
Ce vendredi 8 septembre, son site de vente en ligne présentera son quatrième modèle, la HD4, une montre équipée d’un mouvement allemand que le grand-père de Julien Humbert-Droz, qui l’a conçue, gardait précieusement dans son coffre-fort depuis des années.

Les 400 mouvements neufs ont été démontés, huilés et reconditionnés, et leur affichage digital, avec quatre disques, signe ce modèle très vintage, avec boîtier de forme tonneau et bracelet cuir soigné fourni par la Manufacture Jean Rousseau. La HD4 sera fabriquée à 400 exemplaires uniques et numérotés. M.C.

 

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- Les chariots Iseco en liquidation mais repris dans l’Aube.


Les difficultés financières du groupe néerlandais Iseco ont eu pour conséquence la mise en liquidation judiciaire, au mois de juillet, de son unité de production située à Saint-Phal, dans le département de l’Aube. L’usine auboise fabrique des chariots de distribution de repas pour les hôpitaux et les maisons de retraite.
Celle-ci a néanmoins trouvé un repreneur, la société Electro Calorique à Meyzieu, dans le Rhône, qui occupe un créneau similaire de solutions logistiques pour le service de repas dans les collectivités. Electro Calorique ne reprendra toutefois que 25 des 57 salariés de l’entreprise, soit 32 licenciements. A noter que le site nordiste d’Iseco, à Marcq-en-Barœul, a lui été liquidé. F.M.

 

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- Le Dijonnais Eurogerm lance la 4ème édition des Epix d'Or.

 

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Eurogerm, numéro un français des ingrédients et auxiliaires technologiques de la filière blé-farine-pain coté en bourse et présidé par Jean-Philippe Girard, lance la 4ème édition de ses trophées de l’innovation, baptisé Les Epix d’Or.

Ouverts aux étudiants en écoles de commerce, agronomie et en boulangerie, ainsi qu’aux professionnels de la filière, ils valorisent, via l’institut Maison Arpèges, des initiatives novatrices liées aux nouvelles tendances de consommations, à des expériences client, au développement durable, au RSE et au digital.

Seuls ou par équipe, les candidats devront développer un produit, un service ou une méthode. Pour concourir, ils s’inscriront en ligne et pourront suivre les actualités jusqu’à la remise des trophées qui aura lieu au Salon International de l’Alimentation (SIAL) 2018 à Paris.


Informations : www.epixdor.com Dépôt des candidatures jusqu’au vendredi 27 octobre. Remise des dossiers : vendredi 05 mai 2018. Sélection des dossiers: phase Une : 4 au 8 juin 2018 ; phase deux : 24 au 28 septembre 2018. D.H.

 

Nomination

 

gillet- Vincent Gillet a été nommé cette fin août directeur général de BeAM, pionnier des constructeurs de machines de fabrication additive basées sur la technologie DED (Directed Energy Deposition).

 

Agé de 52 ans, il est titulaire d’un MBA des Ponts auprès de l'École Nationale des Ponts et Chaussées et d’un diplôme d’ingénieur auprès de l'École Nationale d'Arts et Métiers.

 

Vincent Gillet a fait l’essentiel de sa carrière au sein du groupe ArcelorMittal, en Europe et aux Etats-Unis, qu’il rejoint en 2001 et au sein duquel il occupe différents postes à responsabilités.

 

« Mon expérience dans la fabrication des pièces et composants métalliques pour des grands clients industriels et celle à l’international de gestion du réseau commercial export d’Arcelor seront deux atouts majeurs pour accélérer le développement de BeAM à l’international », précise- t-il. D.H.

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