Maroquinerie Thomas implante un nouvel atelier à Chalon-sur-Saône. La chaleur sans l’électricien local à Strasbourg. Les Emaux de Longwy produisent un œuf de Pâques aux couleurs de l’Ukraine. La reconversion du quartier DMC, démonstratrice de la ville durable. Welding Alloys à Colmar intègre sa filiale nordiste.

 
• Maroquinerie Thomas implante un nouvel atelier à Chalon-sur-Saône


C’est une stratégie qu’à adopté le maroquinier Hermès : multiplier les ateliers de fabrication de sacs à main pour ne pas saturer le marché local de recrutement. (Lire ici l’article de Traces Ecrites News). De plus petite taille, l’entreprise familiale Maroquinerie Thomas qui fabrique à façon pour de grandes marques de luxe, fait de même en annonçant une nouvelle implantation à Dracy-le-Fort, dans l’agglomération de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). La précédente, à Mâcon (Saône-et-Loire) date de fin 2019.
Opérationnel dès avril dans un atelier relais de l’agglomération du Grand Chalon, le nouvel atelier recrute dans l’immédiat 50 personnes. Pour les former, l’entreprise s’appuie sur l’alternance et des formations sur mesure avec Pôle Emploi. Depuis son site historique de Semur-en-Auxois, dans le nord de la Côte-d’Or, connu sous le nom de Ateliers de l’Armençon, l’entreprise a d’abord essaimé à Saulieu (Côte-d’Or) en 2002, puis à Arras (Pas-de-Calais) en 2018. En 2015, elle s’était lancée dans une diversification, la confection de foulards, à Venoy, près d’Auxerre (Yonne). Chaque atelier de 150 et 200 salariés forme un ensemble de 1.500 salariés. Le dernier chiffre d’affaires cumulé connu est de 106,3 millions d’€ en 2020. C.Perruchot

 

bpbfc

 

• La chaleur sans l’électricien local à Strasbourg

acieriekehl
La chaleur "fatale" de l'aciérie BSW de Kehl alimentera le réseau de Strasbourg-centre qu’exploitera désormais la société commune au distributeur local de gaz R-GDS et au suisse Primeo Energie.


L’Eurométropole de Strasbourg (Bas-Rhin) attribuera ce vendredi 25 mars les nouvelles délégations de service public de ses deux principaux réseaux de chaleur urbains. Celui de Strasbourg-centre, résultant de la fusion des réseaux de l’Esplanade et de l’Elsau, reviendra à R-CUA (Réseaux de chaleur urbains-Alsace), la société commune au distributeur local de gaz R-GDS et au suisse Primeo Energie, sous forme d’une Sem à opération unique (Semop) avec la collectivité. Pour les quartiers Hautepierre et Poteries, c’est Engie Solutions qui l’emporte.
Ces choix écartent le groupe ES, l’électricien local historique filiale d’EDF, qui exploitait les deux réseaux, en totalité (Centre) ou en partie (Hautepierre-Poteries avec R-CUA) et avait postulé à chaque fois à sa reconduction. L’Eurométropole indique avoir retenu les dossiers qui lui sont apparus les plus ambitieux en terme d’extension (doublement à chaque fois, soit 60 km supplémentaires cumulés), d’investissements (140 à 200 millions d’€ selon les hypothèses) et de montée en énergies renouvelables.
Les deux projets doivent apporter une contribution majeure au double objectif d’ici à 2030 de multiplier par deux la production des 4 réseaux strasbourgeois, à 1 térawwatsheure par an l’équivalent de 100.000 logements, et d’en porter la part des énergies renouvelables à 75 % contre 43 %. M. Noyer

 


bpalcnovembre

 

• Les Emaux de Longwy produisent un œuf de Pâques aux couleurs de l’Ukraine

solidariteukraine
Les profits de la vente de cet œuf de Pâques seront reversés à la Fondation de France. © Manufacture des émaux de Longwy 1798

 

La Manufacture des émaux de Longwy 1798 lance la fabrication d’un œuf de Pâques aux couleurs du drapeau ukrainien. Les bénéfices de la vente de cette série limitée de 300 exemplaires seront intégralement reversés à la Fondation de France, afin de venir en aide aux réfugiés fuyant ce pays en guerre. Cette pièce d'exception devrait être commercialisée incessamment en ligne, mais aussi dans les boutiques de la manufacture, au prix de 260 € la pièce. « Nous nous sommes sentis démunis face au cataclysme que représente le déclenchement de la guerre en Ukraine. Les salariés de la manufacture ont décidé de marquer leur solidarité à travers cette création », indique Martin Pietri, président.
L’entreprise de 35 salariés, réputée au niveau mondial, imagine chaque année, à l’approche des fêtes de Pâques, un œuf de collection. L’œuf aux couleurs de l’Ukraine s’ajoute à l’édition 2022 lancée il y a quelques semaines. Cette autre série limitée est également disponible dans les points de vente, ainsi que sur le site de l’entreprise, filiale du groupe Emblem. P.Bohlinger

 

 

Salon Industrie Dijon

 

 

• La reconversion du quartier DMC, démonstratrice de la ville durable

dmcqrtr
La communauté d’agglomération M2A et la Ville portent depuis plus de dix ans ce projet visant à transformer 120.000 m2 de bâtiments au cœur de l’ex-fief de l’entreprise textile Dollfus Mieg & Cie, qui reste présente sur place.


La reconversion du quartier DMC à Mulhouse (Haut-Rhin) fait partie de la vague de lauréats de l’appel à manifestation d’intérêt « Démonstrateurs de la ville durable » que le ministère de la Cohésion des territoires a rendue public le 18 mars. La communauté d’agglomération M2A et la Ville portent depuis plus de dix ans ce projet visant à transformer 120.000 m2 de bâtiments au cœur de l’ex-fief de l’entreprise textile Dollfus Mieg & Cie, qui reste présente sur place. 
Déjà incarnée par un hôtel d’entreprises de 10.600 m2 aujourd’hui rempli à 80 %, la dimension économique prendra une nouvelle ampleur d’ici à 2024 avec le déménagement de la PME Systancia, spécialiste du numérique, de Sausheim en périphérie vers ce site de centre-ville. Elle y occupera une partie des 23.000 m2 du « bâtiment 62 » centenaire, dont M2A a lancé la restructuration par un vote fin janvier.
Cette nouvelle opération de 28 millions d’€ HT sera pilotée par Citivia SPL dans le cadre d’une concession d’aménagement de 12 ans. Elle bénéficie d’ores et déjà d’une subvention de 2,8 millions d’€ du fonds friches national, pour les travaux prévus en 2023 et 2024.
Le bâtiment accueillera aussi des logements en lofts. « Le reste des surfaces sera orienté en priorité vers des locaux d’activités », complète Thierry Belloni, vice-président à l’aménagement du territoire de M2A. M. Noyer

 

mecateam

 

• Welding Alloys (Colmar) intègre sa filiale nordiste

welding
Usi-Site, angle nord, apporte à Welding Alloys, une activité de ré-usinage de pièces. © Welding Alloys

 

Le fabricant de fils inoxydables à souder pour l’industrie Welding Alloys France vient de procéder à l’absorption de Usi-Site basée à Cuincy (Nord). Cette petite société avait été acquise il y a cinq ans et compte actuellement 5 salariés, alors que Welding Alloys France regroupe 145 salariés à Colmar et Holtzwihr (Haut-Rhin). « L’opération traduit l’intégration plus forte souhaitée d’Usi-Site qui nous apporte un complément d’offre de services, par le ré-usinage de pièces sur les sites d’utilisation », explique Pierre Blanchard, directeur Europe de Welding Alloys, groupe sous pavillon britannique dont le siège monde est localisé à Singapour.
L’unité de Holtzwihr qui regroupe les machines à produire le fil poursuit par ailleurs sa modernisation par des investissements récurrents dans la continuité de celui « structurant » d’1,1 million d’€ pour la modernisation et l’extension de capacité, réalisé dans la deuxième moitié de la dernière décennie. M.Noyer

Commentez !

Combien font "5 plus 4" ?