Le groupe franco-suisse FM Industries-Sycrilor prévoit de créer 200 emplois dans le Doubs. Le constructeur Stellantis recrute 500 intérimaires en Moselle. Sias (agroalimentaire) va démarrer la transformation de l’ancienne usine Delpierre en Alsace. La papeterie Lana liquidée à Strasbourg. Le Mâconnais Ubitransport se rebaptise Matawan et part à la conquête de l’Europe du sud. L'échangeur d'Ahuy prêt à fluidifier le trafic au nord de Dijon.
• Le groupe franco-suisse FM Industries-Sycrilor prévoit de créer 200 emplois dans le Doubs
Spécialisé dans la fabrication de pièces métalliques de haute précision pour l’industrie du luxe, le groupe FM Industries-Sycrilor va investir plus de 10 millions d’€ dans la construction d’une nouvelle usine à Charquemont (Doubs), près de la frontière suisse. D’ici à début 2025, ce bâtiment de 9.900 m2 hébergera les activités (usinage, placage, polissage, gravage, laquage) de la filiale Laquor. Cette dernière compte actuellement 80 salariés installés sur la commune voisine des Ecorces, mais dans des locaux devenus trop étroits. Dopé par la bonne santé du marché du luxe, l’industriel prévoit une forte montée en puissance du site de production à Charquemont et annonce la création de 200 emplois supplémentaires à l’horizon 2028. FM Industries-Sycrilor (chiffre d’affaires non communiqué) est un groupe franco-suisse de microtechnique, né de la fusion en 2006 de Sycrilor à Noiremont (canton du Jura) et de FM Industries à Vercel-Villedieu-le-Camp (Doubs). Il compte deux autres implantations en Franche-Comté : Bulor à Miserey-Salines (Doubs) près de Besançon et Développement Applications à Rioz (Haute-Saône). Également présent au Maroc et au Portugal, où il vient d’inaugurer une nouvelle usine, il emploie 900 salariés, dont environ un tiers dans l’Hexagone. E. Prompt
• Le constructeur Stellantis recrute 500 intérimaires en Moselle

© Stellantis / Julien Cresp
Bien que l'assemblage d’un moteur électrique nécessite moins de main d’œuvre que la version thermique, le constructeur Stellantis continue de rechercher des profils pour ses sites d’assemblage lorrains où il emploie 3.500 salariés. En vue de recruter 500 intérimaires, le groupe s’associe à Pôle Emploi, à des agences d’intérim (Manpower, Adecco et Synergie) ainsi qu’à plusieurs acteurs locaux dont l’agence d’attractivité Inspire Metz pour organiser, le 13 juin prochain, une journée de recrutement sur son site de Trémery (Moselle). L’usine historiquement spécialisée dans l’assemblage de motorisations thermiques s’est lancée en 2016 dans l’assemblage de systèmes de propulsion électrique, en partenariat avec le japonais Nidec. Le second site lorrain du constructeur, à Metz, négocie un virage similaire, dans l’assemblage de boîtes de vitesses électrifiées, avec un autre partenaire, Punch Powertrain (groupe Yinyi). Cette mutation nécessite, d’ici fin à 2023, le recrutement sous contrat intérimaire de plus de 300 opérateurs de production et 200 techniciens (Contact : recutementpsametztremery@stellantis.com). P. Bohlinger
• Sias (agroalimentaire) va démarrer la transformation de l’ancienne usine Delpierre en Alsace

Propriétaire depuis le 30 mars dernier du site de Wisches dans la vallée de la Bruche en Alsace, le groupe agroalimentaire sud-coréen Sias va démarrer les travaux de sa reconversion d’ici à la fin de l’année. L’usine qui transformait des saumons de la marque Delpierre produira des recettes du pays d'origine du nouvel investisseur, pour un démarrage en 2025/2026 accompagné de l’embauche de 70 salariés. Le groupe Sias possède cinq sites de production en Corée du Sud et une usine de 35 salariés en France, à Roye (Somme) où il est basé pour la fabrication de plats préparés coréens et japonais surgelés. Le site bas-rhinois produira des plats cuisinés coréens à température ambiante. « Notre objectif est de compléter notre gamme et de renforcer notre implantation en Europe », affirme Patrick Hennion, directeur général de Sias. Le groupe est présent en France en grande distribution et en restauration hors domicile (RHD). Il exporte surtout en Norvège, en Irlande et aux Pays-Bas. « Nous avons choisi de nous implanter en France car ce pays possède un grand savoir-faire dans le domaine de l’agroalimentaire et bénéficie d’une position stratégique au niveau logistique pour exporter vers l’Allemagne, le Benelux, l’Angleterre et la Scandinavie », précise Patrick Hennion. En 2022, le groupe Sias a réalisé un chiffre d’affaires de 125 millions d’€. J.Giorgi
Fin d’une histoire industrielle de plus d’un siècle à Strasbourg et depuis de 400 ans au total. La papeterie Lana a vu sa liquidation judiciaire être prononcée ce 5 juin, deux mois après sa mise en redressement judiciaire. Son origine remonte à la fin du XVIème siècle et elle était implantée dans le quartier strasbourgeois de la Robertsau depuis 1872, au sortir de la guerre franco-prussienne. Elle employait encore 65 salariés. « Les quelques marques d’intérêt qui s’étaient manifestées n’ont pas débouché sur des offres de reprise », expose l’administrateur judiciaire, Me Nathalie Guyomard. Spécialisée dans le papier pour les beaux-arts et les papiers graphiques, Lana avait été reprise en 2013 au groupe allemand Hahnemühle par un investisseur danois Lasse Brinck, alors qu’elle se trouvait dans une situation financière très compliquée. Sous son nom Lana Papiers Spéciaux, elle n’est pas parvenue à se redresser durablement et a pâti du départ d’opérateurs expérimentés. M. Noyer
• Le Mâconnais Ubitransport se rebaptise Matawan et part à la conquête de l’Europe du sud

Changement de nom pour Ubitransport. Le spécialiste des solutions logicielles pour les transports collectifs basé à Mâcon (Saône-et-Loire) se rebaptise Matawan, a-t-il annoncé le 5 juin lors d’une rencontre internationale à Barcelone en Espagne, le sommet de l’Union internationale des transports publics. Cette dénomination consiste en l’abréviation de « Mobility Any Time, Any Where, Any Node », soit la mobilité tout le temps, partout et en tout point. Elle marque la volonté d’accélérer le développement à l’international de l’entreprise de 250 salariés qui s’est imposée en France comme une référence du pilotage « intelligent » des systèmes de transport, avec l’équipement de plus de 300 réseaux, au moyen d’une plateforme digitale reposant sur le mode SaaS (software as a service). « Le parti pris de miser sur le cloud a permis d’apporter des solutions à des millions d’usagers en désenclavant des zones peu denses », souligne la société. Après de premières percées au Canada et en Suisse, Ubitransport veut concentrer ses efforts « sur la péninsule ibérique et plus largement l’Europe du sud », annonce sa direction. A l'origine de plusieurs croissances externes ces denrières années, la société vise un chiffre d’affaires de 50 millions d’€ cette année, contre 34 millions d’€ en 2022. M. Noyer
L'échangeur d'Ahuy portant le numéro 37 a été inauguré ce 2 juin, le long de LiNo, la Liaison Nord-ouest de contournement de Dijon. La cérémonie a réuni les élus de Dijon Métropole, du conseil départemental de la Côte-d'Or et de la région Bourgogne-Franche-Comté autour du préfet de région, Franck Robine, représentant les différents cofinanceurs. L'ouvrage vise à fluidifier le dense trafic qui se concentre à cet endroit aux heures de pointe, générant des embouteillages récurrents. Quelque 32.000 véhicules circulent chaque jour sur la section concernée. Les travaux ont représenté un montant de 3,3 millions d'€, financés dans le cadre du contrat de plan Etat-région de 2015. Ils ont été réalisés par l'entreprise Roger Martin et sa filiale SNCTP. M.Noyer