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Spécialiste de l’infogérance, FMI Groupe s’implante en Bourgogne-Franche-Comté. Arefim va construire 42.000 m2 d’immobilier d’entreprise à la place de Knorr en Alsace. L’UTBM ouvre de nouvelles portes à la projection à froid. Dianosic réunit 4,7 millions d’euros à Strasbourg contre la rhinite chronique. Après la vente de Julbo, 2 millions d’euros reversés aux salariés du lunetier jurassien.
• Spécialiste de l’infogérance, FMI Groupe s’implante en Bourgogne-Franche-Comté
Spécialiste de l’infogérance et de l’hébergement des données, le groupe familial lyonnais FMI compte dupliquer son expertise en Bourgogne-Franche-Comté. Il a ouvert, en début d’année, son agence de Besançon compétente sur l’ensemble de la région voisine de son fief, dont elle identifie le profil comme très proche : « Elle possède un tissu dense de petites et moyennes entreprises, fortement attachées à la notion de territoire. FMI est depuis son existence une PME au service des PME, soucieuse de faire des infrastructures informatiques un moyen de réaliser les projets de ses clients et pas un but en soi », décrit Loetitia Colas, présidente de FMI Groupe. Ayant confié à Mikaël Joly le pilotage de la nouvelle agence, l’acteur rhônalpin (90 salariés pour un chiffre d’affaires proche de 20 millions d’€ en 2022) indique avoir détecté un important potentiel de développement de l’infogérance en Bourgogne-Franche-Comté au regard de l’offre jusqu’à présent déployée sur place. FMI base son modèle sur « trois axes forts », explique sa direction : une approche « métier » destinée à faire de l’informatique un véritable levier de productivité et de croissance ; « une proactivité et une supervision quotidiennes pour offrir à ses clients une disponibilité de l’informatique proche de 100 % » ; un chef de projet dédié qui accompagne le client dans son quotidien et dans sa transformation digitale. M.Noyer
• Arefim va construire 42.000 m2 d’immobilier d’entreprise à la place de Knorr en Alsace
La physionomie du site Knorr de Duppigheim (Bas-Rhin) après l'arrêt de l’usine de soupes se précise. Après l’annonce de l’implantation au second semestre 2023 de la société française Umiami de viande végétale, la foncière immobilière Arefim GE dévoile son rachat de l’autre partie du site fermé fin 2021 par la filiale du géant Unilever. Sur une parcelle de 10 hectares, elle construira 42.000 m2 neufs, un « investissement de plusieurs dizaines de millions d’€ », indique son directeur général délégué Benoît Duffours. Ces surfaces se répartiront en deux bâtiments de 30.000 et 12.000 m2 à vocation de logistique de proximité : « Ils pourront assurer le regroupement de produits agro-alimentaires en vue de leur acheminement vers des points de distribution aux portes de l’agglomération strasbourgeoise. En somme, une logistique « des derniers kilomètres » - avant celle du dernier km - grâce à l’excellente localisation au bord du Grand contournement ouest (la nouvelle autoroute A 355 concédée à Vinci, Ndlr), poursuit Benoît Duffours. Ces cellules à température dirigée et en « froid négatif » (jusqu’ à - 22 °C) devraient être construites à partir de fin 2023/début 2024 pour une entrée en service deux ans plus tard. Arefim GE, filiale du groupe de construction alsacien KS Groupe, escompte la création de 250 emplois, soit autant que les suppressions occasionnées par la fermeture de Knorr. M.Noyer
• L’UTBM ouvre de nouvelles portes à la projection à froid
Par l’intermédiaire de son enseignant-chercheur Sihao Deng, l’Université de technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM) crée une « avancée majeure » dans la fabrication additive grâce à la maîtrise de la projection à froid. Cette technique de dépôts successifs de fines couches de particules métalliques – dont l’appellation est toute relative, on parle quand même d’environnements de 300 à 800 °C – est appréciée pour ses importantes économies de matière (de l’ordre de 90 %) et de temps par rapport à la projection thermique à haute température. « Mais elle pose de nombreux défis comme l’hétérogénéité de la couche déposée, à l’instar des problèmes que peut poser la projection d'une peinture, ou l’angle de projection qui doit être de 90° », souligne Sihao Deng. Or la solution que l'équipe UTBM a mise au point, à partir de nombreux algorithmes, permet de maîtriser les différents paramètres pour garantir un process efficace, en confiant à un robot manipulateur le respect de la trajectoire adaptée. « Elle croise les mathématiques, la cinématique, l’informatique, la robotique et la science des matériaux », poursuit l’enseignant-chercheur. Elle ouvre des perspectives dans l’automobile ou l’aéronautique, déjà applicatrices de la projection à froid, et dans d'autres secteurs, pour des pièces complexes. Ainsi, son prototype à l’UTBM a fabriqué une main de 2,2 kg en cuivre à partir de particules de 3 millièmes de millimètres de diamètre. M.Noyer
• Dianosic réunit 4,7 millions d’€ à Strasbourg contre la rhinite chronique
A Strasbourg, la société deeptech contre les pathologies ORL Dianosic vient de lever 4,7 millions d’€ pour faire entrer en phase clinique sa solution pour le traitement de la rhinite chronique. La levée de fonds a été réalisée auprès de ses investisseurs historiques, de nouveaux investisseurs privés, de Wiseed (crowdfunding), de la Fondation Force pour l’innovation et la recherche en santé, et de Bpifrance via l’aide au développement deeptech. Elle va permettre à Dianosic de financer l’étude préclinique in vivo et le démarrage de l’essai clinique de phase I pour sa solution ARIS-R (Active Resorbable Intranasal Scaffold - Rhinitis). Cette plateforme consiste en une formulation novatrice qui combine un insert en polymère résorbable et un principe actif. En se résorbant, l’insert relargue un corticoïde de façon ciblée, contrôlée dans le temps et à faible dose. Ce traitement d’une durée de 6 à 12 mois va permettre d’améliorer significativement la prise en charge des nombreux patients. En parallèle, la société poursuit ses développements pour le traitement de la sinusite chronique et explore d’autres applications dans l’ORL. La rhinite et la sinusite chroniques touchent plus de 250 millions de patients en Europe et aux Etats-Unis. Ce marché dépasse les 25 milliards de dollars en Europe et aux Etats-Unis. J.Giorgi
• Après la vente de Julbo, 2 millions d’€ reversés aux salariés du lunetier jurassien
En juillet 2022, Christophe Beaud, président de Julbo, et Mathieu Beaud, directeur général, ont vendu 80 % du capital de l’entreprise familiale de lunetterie à Peugeot Frères (lire ici). Une partie du produit de cette cession (dont le montant total reste confidentiel), soit 2 millions d’€, a été distribuée aux salariés de la PME basée à Longchaumois, dans le Jura, sous forme de primes. L’information, tenue secrète jusqu’en début d’année, a été révélée par le quotidien Le Progrès. Ces primes ont été versées le 1er février aux quelque 200 collaborateurs de Julbo, au siège jurassien, sur le site de production en Roumanie ainsi qu’aux équipes commerciales en France et en Europe. De 600 € à quelques dizaines de milliers d’€, elles ont été calculées en fonction de l’ancienneté des salariés et du niveau de vie de chaque pays. Contacté par Traces Ecrites News, Christophe Beaud ne souhaite pas communiquer davantage sur cette décision, suffisamment rare pour susciter beaucoup d’intérêt. « Avec mon frère, nous avons fait ce que nous avions à faire, indique-t-il. Nous ne voulons pas nous ‘’faire mousser’’ ». E. Prompt
