Stellantis investit dans les tests de résistance des batteries à Sochaux-Belchamp. Le Dijonnais My Expertise RH lance son réseau de franchise. Maison Rousseau et Coq Sportif : coup double dans l’Aube. Réseau Entreprendre Lorraine accueille 24 nouveaux projets. La tréfilerie de Conflandey en Haute-Saône mise sur la formation qualifiante pour renouveler et fidéliser ses effectifs. La medtech de Strasbourg BrainTale lève 4,5 millions d’euros.
• Stellantis investit dans les tests de résistance des batteries à Belchamp
Stellantis a choisi le centre de développement historique de Belchamp de PSA à côté de Sochaux (Doubs) pour une nouvelle activité liée à l’électrification du parc automobile : une zone de tests d’essais de batteries. Le groupe investit 6,1 millions d’€ dans cette installation qui devrait démarrer fin 2024. Elle aura pour but de réaliser des tests sur les sujets de la propagation thermique, de la résistance au feu et des fuites internes, indique la direction de Stellantis. « L’annonce confirme la volonté de la direction de maintenir le groupe comme leader des véhicules vertueux en CO2. Ce plan de transformation permet de maîtriser l’ensemble de la chaîne de valeur des batteries et de garantir la pérennité des activités de tests », réagit le syndicat CFE-CGC. L’usine de montage de Sochaux prépare sa mue vers l’électrique, avec comme prochaine étape le début de production de ses pack batteries, en septembre. M.Noyer
• Le Dijonnais My Expertise RH lance son réseau de franchise

L’agence de ressources humaines dijonnaise My Expertise RH ouvre le réseau de franchises qui figurait dans le plan de développement de son approche voulue « à 360°C ». « Les services proposés aux entrepreneurs concernent le recrutement, la paie, les conseils RH, les événementiels RH, le secrétariat, la marque employeur et une assistance « my hotline RH », dans les secteurs de l’industrie, du viticole, des métiers de bouche, du commerce, du tertiaire et des soins vétérinaires », décrit Virgine Chaillard, la dirigeante de My Expertise RH (6 salariés, chiffre d’affaires de 160.000 € en 2022). Le réseau lancé en juin doit être inauguré par la Côte-d’Or, avant un plan d’expansion de proche en proche, ailleurs en Bourgogne, en Franche-Comté, en Auvergne-Rhône-Alpes, en Alsace et en Lorraine. « Nous visons un rythme de cinq ouvertures par an », poursuit la dirigeante. Le franchisé doit pouvoir attester d’une expérience dans les RH, de la connaissance de son tissu local et d’une capacité d’animation d’équipe, l’objectif étant que l’activité lui permette d’embaucher des collaborateurs. Son investissement de départ se monte à 40.000 € (droits d’entrée compris) et 5.000 € d’apport personnel. Il sera formé pendant 12 jours à son intégration, puis un à deux jours par an. M.Noyer
Le département de l’Aube continue d’engranger les implantations et développements d’entreprises sur son territoire. Après l’annonce de l’arrivée du groupe cosmétique Clarins qui a posé en juin la première pierre de son future usine de 300 salariés sur le Parc du Grand Troyes à Sainte-Savine, une représentante du secteur du luxe, la Maison Jean Rousseau (bracelets de montres haut de gamme et maroquinerie) annonce le choix de la même zone pour sa troisième usine, après son siège de Pelousey (Doubs) et Györ en Hongrie. Elle créera 200 emplois « à terme » dans cette unité dont la production devrait débuter entre fin 2023 et début 2024. Quant au Coq Sportif, il a inauguré le 23 juin l’extension de 3.000 m2 de son usine de Romilly-sur-Seine ayant représenté un investissement de 10,7 millions d’€ dont un prêt de 2,65 millions d’€ de la Banque des territoires. Il prévoit d’y créer 60 emplois en deux ans et d’y implanter un CFA ( centre de formation d'apprentis). M.Noyer
• Réseau Entreprendre Lorraine accueille 24 nouveaux projets

Vingt-quatre nouveaux porteurs de projets seront accompagnés dans les deux prochaines années par Réseau Entreprendre Lorraine. Ils forment la promotion de lauréats retenus par l’association pour la création, la reprise ou le développement de jeunes sociétés, tel qu’il a été mis à l’honneur en juin à l’occasion d’une soirée au stade Saint-Symphorien à Metz autour du thème « sport et entrepreneuriat, des valeurs communes » avec des sportifs devenus entrepreneurs dont le tennisman Jo-Wilfried Tsonga nouvel actionnaire majoritaire du Moselle Open. Réseau Entreprendre Lorraine est actuellement composé de 212 chefs d’entreprise accompagnateurs, ce qui constitue la marque d’identité de l’initiative née dans le Nord de l’idée d’André Mulliez. Les 20 lauréats de 2022 ont reçu au cumul 900.000 € de prêts d’honneur et ont créé ou préservé près de 100 emplois. Le bilan depuis la création de l’association en Lorraine en 2001 s’élève à 312 porteurs accompagnés ayant reçu 6,6 millions d’€ de prêts et créé ou sauvegardé près de 2.300 emplois. M. Noyer
• La tréfilerie de Conflandey en Haute-Saône mise sur la formation qualifiante pour renouveler et fidéliser ses effectifs

Lundi 26 juin, à Amoncourt, en Haute-Saône, la tréfilerie Conflandey Industries et le pôle certification de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) Franche-Comté ont remis à 36 salariés de l’entreprise le certificat professionnel de la métallurgie « Equipier d’unité autonome de production industrielle », obtenu à l’issue d’une formation entre 2021 et cette année. Depuis 2014, la filiale haut-saônoise du groupe sidérurgique allemand Saarstahl propose à ses 250 collaborateurs ce type de parcours de formation qualifiante, en parallèle d’un système de tutorat pour les nouveaux arrivés. Axé sur un enseignement pratique dispensé principalement sur le poste de travail, il a permis à l’industriel de renouveler ses effectifs de façon à pallier les nombreux départs à la retraite. Il présente aussi l'intérêt de fidéliser les salariés en leur offrant des perspectives d’évolution professionnelle. Opérateurs, techniciens, chefs d’équipe et chefs d’atelier : 110 d’entre eux ont déjà décroché une certification. « Malgré une pyramide des âges très vieillissante, cette solution nous permet de conserver nos savoir-faire, apprécie Eric Demesse, le directeur du site. Elle renvoie également une image positive d'une entreprise facilitant les recrutements. » E. Prompt
• La medtech de Strasbourg BrainTale lève 4,5 millions d’euros

Basée à Strasbourg, BrainTale, spécialiste de la substance blanche cérébrale, boucle une levée de 4,5 millions d'€ auprès de Capital Grand Est, de la MACSF, de business angels et de professionnels de santé, complétée par une aide de Bpifrance Grand Est. La société, accompagnée par les incubateurs Quest for Health et Semia, propose de fournir aux médecins et laboratoires pharmaceutiques des solutions innovantes d'amélioration du diagnostic, du suivi et de la prédiction de l’évolution des maladies et troubles neurologiques, en particulier les malades d’Alzheimer, de Parkinson, la sclérose latérale amyotrophique ou encore les traumatismes crâniens. Avec des premiers clients en Europe parmi lesquels des hôpitaux (AP-HP, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg) et des biotechs (Minoryx), mais aussi des partenaires aux Etats-Unis (Massachusetts General Hospital - Harvard), BrainTale poursuit son expansion des deux côtés de l’Atlantique. Fondée en 2018, et accompagnée dès sa création par l’intégrateur en innovation LallianSe, elle développe un outil de mesure du cerveau non invasif, efficace et validé cliniquement. L’entreprise offre une plateforme de biomarqueurs numériques pour aider à la prise de décision en clinique. Elle permet l'identification des patients à risque, le diagnostic précoce et le suivi de la progression de la maladie et de l'efficacité des traitements.
« Cette levée de fonds constitue une étape déterminante pour BrainTale et nous permet d’envisager avec ambition nos prochains jalons de développement. L’engagement à nos côtés de Capital Grand Est et de la MACSF nous conforte dans notre stratégie visant à établir la mesure du cerveau par BrainTale comme une référence », précise Julie Rachline, présidente de LallianSe, et directrice générale de BrainTale. J.Giorgi