Les transports Picq & Charbonnier de l’Yonne rejoignent le groupe Hautier. Jo-Wilfried Tsonga, nouvel actionnaire majoritaire du Moselle Open de tennis. L’Ecomusée d’Alsace offre un terrain de formation à l’éco-construction. Atol CD, spécialiste des systèmes informatiques de Côte d'Or, franchit la barre des 200 collaborateurs. Le Franc-comtois Delfingen Industry fait mieux que le marché automobile.Le tourisme en Bourgogne-Franche-Comté reprend des forces.
• Les transports Picq & Charbonnier de l’Yonne rejoignent le groupe Hautier
Basés à Monéteau (Yonne), les Transports Picq & Charbonnier intègrent le groupe Hautier, une entreprise familiale et centenaire comme eux. Ce rachat répond à la volonté de la direction de Picq & Charbonnier de trouver un repreneur de dimension nationale qui conserve son autonomie de fonctionnement à la PME bourguignonne de 200 salariés ayant réalisé un chiffre d’affaires de 24,5 millions d’€ l’an dernier. Grâce à cette croissance externe, sa quatrième en quatre ans, Hautier, qui est basé à La Rochelle, atteint un effectif cumulé de 1.400 salariés, un chiffre d’affaires annuel de 150 millions d’€ et une surface d’entreposage de 70.000 m2. Sa nouvelle filiale de l’Yonne, la fait notamment monter en puissance dans la logistique, grâce à ses trois plateformes totalisant 30.000 m2. Picq & Charbonnier permet, en outre, au groupe rochelais de s’implanter dans l’une des régions où il n’était pas encore présent. Hautier se déploie sur une vingtaine de sites surtout concentrés le long de la façade atlantique, dans le Nord et en région parisienne. Il est également présent en Alsace, à Reichstett près de Strasbourg (depuis 1963), et en Lorraine à Saint-Baussant. M.Noyer.
• Jo-Wilfried Tsonga, nouvel actionnaire majoritaire du Moselle Open de tennis

Organisé depuis 2003 à Metz, le Moselle Open de tennis a un nouveau patron en la personne de Jo-Wilfried Tsonga, l’ex-numéro un français qui a pris sa retraite lors du dernier tournoi de Roland-Garros. Ce changement d’actionnaire a été officialisé le 23 août dernier lors de la présentation de la 19ème édition qui aura lieu du 18 au 25 septembre prochain. La société All In Group, au sein de laquelle le tennisman désormais retraité est associé à son ancien entraîneur Thierry Ascione, a pris une participation majoritaire dans Open de Moselle, l’exploitant du tournoi. Jo-Wilfried Tsonga a remporté celui-ci quatre fois et en était devenu l’ambassadeur. C’est une belle revanche pour l’événement qui avait été sorti d’une ornière financière et d’un projet de vente à Taïwan en 2016 grâce à la mobilisation d’entrepreneurs locaux. Avec cette prise de participation majoritaire, le Moselle Open devient le troisième tournoi ATP 250 d’All in Group avec l'Open Parc Auvergne-Rhône-Alpes et l'Open 13 Provence. P. Bohlinger.
• L’Ecomusée d’Alsace offre un terrain de formation à l’éco-construction

L’Ecomusée d’Alsace d’Ungersheim (Haut-Rhin) et l’association provençale Le Gabion ont lancé ce lundi une formation de niveau 3 (CAP-BEP) à l’éco-construction qui aura la particularité de se dérouler dans l’enceinte du musée à ciel ouvert de maisons alsaciennes. « Les 10 stagiaires de cette première promotion, âgés de 23 à 41 ans, trouveront ainsi sur place les applications des enseignements qu’ils recevront également sur place », souligne Denis Leroy, directeur de l’Ecomusée. Ils pourront en effet s’exercer sur les chantiers de réparation des constructions qui sont rassemblées et préservées à Ungersheim. Le cursus découle d’une offre mise au point par Le Gabion dans le Sud de la France depuis près de dix ans : 1.200 heures sur neuf mois, en trois tiers théorie, application sur le site et stages en entreprises. Le financement des 120.000 € de coût pédagogique est pris en charge par la région Grand Est (80 %) et l’Ecomusée. M.Noyer
• Atol CD, spécialiste des systèmes informatiques en Côte-d'Or, franchit la barre des 200 collaborateurs

Concepteur d’applications métiers pour les entreprises et le secteur public, Atol CD vient de franchir la barre symbolique des 200 salariés. Il compte désormais 213 collaborateurs répartis entre Gevrey-Chambertin (son siège en Côte-d'Or), Dijon, Lyon et Paris, ainsi que Besançon, où un bureau a été récemment ouvert. L’entreprise a recruté quatre nouveaux collaborateurs cet été, auxquels s’ajoutent 14 alternants dès cette rentrée, dans le cadred’une politique d’accueil de jeunes qui seront, pour la plupart, embauchés à l’issue de leur alternance. Atol CD, fondée en 2000 et qui comptait 50 salariés en 2013, a doublé son effectif en cinq ans. « Pour autant, nous restons une PME, positionnée comme un centre de services avec des expertises fortes, un modèle social qui repose sur la confiance et des équipes à taille humaine avec une forte autonomie », souligne son président, Jean-Philippe Porcherot. Vingt-cinq nouvelles embauches sont programmées d’ici à fin 2022, sur des profils de développeur, d’ingénieur, d’administrateur système ou réseau… P. Bouillot
• Le franc-comtois Delfingen Industry fait mieux que le marché automobile

Le groupe Delfingen Industry de fluides embarqués pour l’automobile annonce une progression de 3,2 %, à périmètre comparable, de son chiffre d’affaires à l’issue du premier semestre 2022, en contraste avec la baisse dans le même temps d’1,8 % du marché automobile mondial, terrain de jeu de la société d’Anteuil (Doubs). Ses ventes sur six mois ont totalisé 203,9 millions d’€. ll estime ainsi « surperformer le marché, en particulier en Europe/Afrique dont la baisse de la production automobile a été particulièrement marquée (- 10 %) et où nous réalisons 51 % de nos ventes ». La marge brute semestrielle de 96,1 millions d’€ s’inscrit par contre en diminution de 5,3%, « du fait de la hausse continue du prix des matières premières ». Tout en restant prudent, Delfingen Industry espère confirmer le dynamisme de son chiffre d’affaires pour lui faire dépasser 380 millions d’€ sur 2022 et tenir une marge opérationnelle d’environ 5 %. Le groupe a cédé au printemps au management local ses activités en Russie qui représentaient moins de 2 % de son chiffre d’affaires. M.N.
• Le tourisme en Bourgogne-Franche-Comté reprend des forces

précise le musée Courbet, sur la photo, situé à Ornans (Doubs). © Laurent Cheviet
Depuis deux ans, le tourisme en Bourgogne-Franche-Comté a été mis à mal par la pandémie de la Covid. Afin de mesurer la situation de l’activité touristique estivale, le comité régional Bourgogne-Franche-Comté Tourisme a relancé, cette année, son dispositif d’écoute des professionnels. Il en ressort un premier bilan, à fin août : cet été 2022 marque une reprise de l’activité touristique et notamment le retour des touristes étrangers, en premier lieu les Néerlandais, les Allemands, les Belges et les Suisses, suivis par les Britanniques. Les nuitées étrangères dans la région dépassent même de 12% celles enregistrées en 2019.
Les Français, qui privilégient toujours l’hexagone pour leurs congés d’été, ont également répondu présents. Au total, plus d’un quart des professionnels interrogés (*) évaluent la fréquentation de leurs établissements à la hausse en juillet et août par rapport à 2021, tandis que 52 % la jugent stable. Conséquence de l’inflation des prix et de l’augmentation des coûts des déplacements, les touristes ont moins dépensé cet été. La canicule a produit un effet positif : elle a poussé les visiteurs dans les musées. Pour lire le rapport complet, rendez-vous en ligne. M.Vollot
(*) 1.884 prestataires ont répondu à l’enquête de conjoncture entre le 16 et le 25 août 2022.
Photos fournies par les entreprises, sauf mention contraire.