Arkema injecte 130 millions d’€ pour décarboner et augmenter sa production en Moselle. Cometh, une unité de méthanisation unique en France, au cœur de la Saône-et-Loire. Liquidation de la filiale production des cloisons Clestra en Alsace, un plan B déjà prêt. Vicky Foods, le chantier bat son plein à Chalon-sur-Saône. Le GEIQ Industries Franche-Comté fête ses 25 ans. Rhenus inaugure une nouvelle grue pour les colis lourds sur le port rhénan de Colmar Neuf-Brisach.


• Arkema injecte 130 millions d’€ pour décarboner et augmenter sa production en Moselle 

Le chimiste français Arkema a annoncé un investissement de 130 millions d’€ sur son site de Carling-Saint-Avold (Moselle) parallèlement à la présentation de son nouveau plan stratégique, le 27 septembre dernier. Le projet, en partie financé par l’Etat dans le cadre de « France 2030 », prévoit la mise en œuvre, d’ici à 2026, d’une nouvelle technologie de purification améliorant l'efficacité des procédés. La plateforme mosellane emploie 380 personnes dans la production d’acides et de monomères acryliques, des substances employées dans l’élaboration des peintures, vernis et adhésifs, dans le traitement des eaux, ou encore dans la synthèse de polymères de spécialité.

La nouvelle technologie vise également à abaisser l'empreinte environnementale du site, en réduisant de 20% ses émissions de CO2. L’investissement du géant français de la chimie (21.100 salariés) cible aussi une réduction « significative » de l'utilisation de solvants, tout en ouvrant la voie à une augmentation progressive des capacités de fabrication. « Après l’introduction des monomères acryliques biosourcés en 2022 […], ce nouveau projet à Carling est une nouvelle étape clé pour positionner Arkema comme leader des matériaux acryliques bas carbone », se félicite Richard Jenkins, directeyr général adjoint Coatings Solutions d'Arkema. P.Bohlinger. 

 

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• Cometh, une unité de méthanisation unique en France au cœur de la Saône-et-Loire

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L'installation à Allériot est dimensionnée pour traiter 24.000 tonnes de résidus par an, issus des secteurs agricoles et agroalimentaires du département, et pour produire 15.000 tonnes de compost. © Jean-Marc Baudet


Cometh a inauguré, le 8 septembre, son unité de méthanisation d’Allériot (Saône-et-Loire) mis en service le 12 janvier. La construction a représenté un investissement de 14 millions d'€. Le projet est porté par Édouard Leledy, fondateur, en 2018, de l’entreprise Cometh avec quatre associés (dirigeants de Bourgogne Recyclage, AK Green Solution, le spécialiste du biogaz Prodeval et Coopérative Bourgogne du Sud). Cette unité capable de produire 24.000 GWh de biométhane est unique en France : elle peut méthaniser des déchets plus secs et hygiéniser les sous-produits animaux après la méthanisation. Elle est dimensionnée pour traiter 24.000 tonnes de résidus par an, issus des secteurs agricoles et agroalimentaires du département, et pour fabriquer 15.000 tonnes de compost. Le biogaz produit est vendu à Engie pour être injecté dans le réseau local. « À travers la méthanisation, technologie permettant l’indépendance énergétique, nous portons un projet d’économie circulaire qui dynamise le territoire et assure la création d’une quinzaine d’emplois », explique Édouard Leledy. P. Bouillot

 

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• Vicky Foods, le chantier bat son plein à Chalon-sur-Saône

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La première pierre de l'usine de boulangerie-viennoiserie a été posée mardi 21 mars par les dirigeants de l'entreprise et les élus autour du président du Grand Châlon, Sébastien Martin (3ème en partant de la droite). © Grand Chalon


Les travaux battent leur plein pour la future usine Vicky Foods de boulangerie industrielle sur la zone SaôneOr du Grand Chalon, sur la commune de Fragnes-la-Loyère (Saône-et-Loire). La société Ingelec les pilote pour constrire un premier bâtiment de 26 000 m2 de production (14 800 m2), bureaux et entrepôts, sur une longueur de plus de 400 mètres. Quelque 140.000 m3 de terres ont déjà été remuées et 3.700 pieux ont été creusés pour stabliser le sol. Le bâtiment supportera une charpente métallique de 1.444 tonnes. La récente visite de chantier a confirmé l’objectif d’une livraison en mai prochain pour un démarrage de production en décembre 2024. Le groupe espagnol investit 80 millions d’€ pour cette nouvelle usine qui doit créer 80 emplois et 250 emploise à terme, grâce à la construction de trois autres bâtiments similaires. M.Noyer

 

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• Le GEIQ Industries Franche-Comté fête ses 25 ans

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Une table ronde consacrée à l’emploi a été organisée à Besançon à l’occasion des 25 ans du groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification Industries Franche-Comté, suivie d’une conférence du sociologue Jean Viard.. Photo © So Suite / Yoan Jeudy


Porté sur les fonts baptismaux par l’UIMM et le Medef le 18 décembre 1998, le groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification (GEIQ) Industries Franche-Comté a célébré ses 25 ans, le 19 septembre à Besançon. Servant de « pont entre les entreprises et les demandeurs d’emploi » sans qualification, le GEIQ a accompagné 2.500 personnes dans des parcours d’insertion et permis à 150 entreprises industrielles de pourvoir à leurs besoins en personnel à l’issue d’une formation interne validée par un certificat de qualification.

À Dole (Jura), l’usineur de précision IDMM a ainsi recruté 40 salariés depuis 10 an dans ce cadre, les contrats de professionnalisation signés avec le groupement ayant débouché à 98% sur des CDI. Si le système a fait la preuve de son efficacité sociale et économique, il est aujourd’hui confronté à la pénurie de main-d’œuvre. Malgré les efforts du groupement pour détecter de potentiels bénéficiaires, le vivier des demandeurs d’emploi a été réduit de moitié depuis la crise sanitaire. « La baisse du chômage nécessite de réinventer nos procédés de recrutement et de formation » a reconnu Francis Levy, délégué général de l’organisme qui fédère les 208 GEIQ de France. E.Prompt

 

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• Rhenus inaugure une nouvelle grue pour les colis lourds sur le port rhénan de Colmar Neuf-Brisach

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Le nouvel équipement dont la flèche culmine à 66 mètres rend le gestionnaire du port autonome en matériel et en personnel.
© Rhenus PartnerShip France


La société d’exploitation Semop, en charge de la gestion du Port de Colmar Neuf-Brisach (Haut-Rhin), a reçu fin septembre la clé symbolique de sa nouvelle grue Liebherr LR1800, qui fait culminer sa flèche jusqu’à 66 mètres et présente une capacité de 500 tonnes. Elle permet au gestionnaire portuaire d’être désormais autonome en matériel et en personnel pour le chargement et déchargement de colis lourds. Cet équipement structurant fait partie du plan d’investissement de la concession de 30 ans accordée à la Semop, dont les actionnaires sont le groupe Rhenus, le syndicat mixte ouvert du port et la Caisse des Dépôts. Il renforce l’attractivité du transport multimodal proposé par les prestataires du port rhénan. 

« Cet investissement constitue une étape importante du plan de développement du site historique du Port rhénan de Colmar Neuf-Brisach (1,4 million de tonnes transportées par an, 30 employés) et s’inscrit également dans l’avenir pour la nouvelle zone portuaire, industrielle et logistique EcoRhena », déclare Jean-Marc Thomas, directeur général de Rhenus PartnerShip France, actionnaire de la Semop à 41 %. Les participants à l’inauguration ont pu assister à une opération de manutention d’éléments d’une pelle roulante, sur une barge à destination du port d’Anvers. Le groupe Rhenus compte 39.000 employés dans le monde pour ses différentes activités de transport et logistique, pour un chiffre d’affaires annuel de 8,6 milliards d’€. M.Noyer

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