Dans le Jura, l’hôtel Maison Zugno décroche une cinquième étoile. Le groupe GSE lance la construction de l'usine McPhy à Belfort-Fontaine. Le groupe chocolatier Cémoi cesse ses activités à Molsheim en Alsace. Les services de l’État de Bourgogne-Franche-Comté mobilisés face à la hausse des prix de l’énergie. Région Bourgogne-Franche-Comté : la suspension des nouveaux investissements confirmée dans le budget primitif. Emmanuel Pichetti, président du Mouvement Français pour la Qualité de Bourgogne-Franche-Comté. Luc Bertossi, délégué général du Medef de Meurthe-et-Moselle.


• Dans le Jura, l’hôtel Maison Zugno décroche une cinquième étoile

Depuis ce début d'année, le département du Jura compte un second hôtel cinq étoiles. La Maison Zugno, située à Barretaine près de Poligny, a rejoint le Château de Germigney à Port-Lesney dans le cercle fermé des établissements de luxe au plus haut niveau de classification hôtelière. Cette montée en gamme, officialisée par Atout France, vient récompenser le parcours « vers l’excellence » de Laurence et Nicolas Zugno. Le jeune couple, originaire de Strasbourg, a repris l’ancienne Hostellerie des Monts de Vaux. Ouverte depuis mars 2017, la Maison Zugno propose à ses hôtes une table gastronomique de 18 couverts, un spa et neuf chambres donnant sur un vaste parc. Le tout aménagé dans une bâtisse en pierres du 18e siècle. Elle emploie six salariés et avait obtenu sa quatrième étoile en septembre 2021. « Depuis le début, nous avions en tête ce classement, indique Nicolas Zugno. Nous travaillons principalement avec une clientèle internationale, notamment américaine, qui privilégie ce type d’établissement quand elle séjourne en Europe. » Si le Jura possède désormais deux hôtels cinq étoiles, le Doubs, la Haute-Saône et le Territoire de Belfort n’en comptent aucun, signe d’une faiblesse franc-comtoise en matière d’offre hôtelière de très haut standing. E. Prompt

 

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• Le groupe GSE démarre la construction de l’usine McPhy à Belfort-Fontaine

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Le bâtiment se déploiera sur un peu plus de 22.000 m2. © McPhy


Spécialiste de la construction de bâtiments industriels d’envergure, le groupe GSE sera chargé d’édifier la « gigafactory » hydrogène McPhy sur l’Aéroparc de Fontaine dans l'agglomération du Grand Belfort.
Il a annoncé, lundi, le démarrage des travaux des 22.200 m2 de bâtiments, dont 18.500 m2 d’ateliers destinés à accueillir à partir du premier semestre 2024 la production des électrolyseurs que la société grenobloise a décidé d’implanter dans le Nord Franche-Comté. « La totalité du projet a été conçue en maquette BIM, ce qui permet d’ores et déjà aux équipes projets de s’immerger dans le bâtiment en réalité augmentée et d’organiser la mise en place du process et des équipements de l’usine », précise GSE dans un communiqué. Dessiné par le cabinet d’architecture lyonnais Unanime, le bâtiment en métal et bois sera chauffé au gaz… et à l’hydrogène. Il sera équipé de panneaux photovoltaïques en toiture et entouré d’une prairie et d’un jardin potager, promesses d’un cadre de travail agréable aux salariés, qui sont attendus à terme au nombre de 450 (Lire l'article de Traces Écrites News ici). L’usine doit atteindre une capacité d’1 gigawatt (GW) grâce à la conception d’électrolyseurs unitaires de grande taille, entre 20 et plus de 100 mégawatts (MW) unitaires. M.Noyer 

 

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• Le groupe chocolatier Cémoi cesse ses activités à Molsheim en Alsace

Le groupe Cémoi veut céder son activité de chocolats de Noël pour se recentrer sur son cœur de métier : la fabrication de chocolats industriels, à marque de distributeur, sur ses marques permanentes (Petit Ourson Guimauve, Quadro…) et les productions à destination des métiers de bouche. Ce projet impacte le site de Molsheim (Bas-Rhin) d'un effectif de 25 salariés, spécialisé dans les moulages décorés à la main. « Un processus de recherche de repreneur pour le site est initié et les collaborateurs se verront proposer des solutions de reclassement ou d’accompagnement », indique le communiqué diffusé par le groupe le 10 janvier dernier. Une autre unité, celle de Sorbiers dans la Loire, sera cédé au groupe Savencia. Parmi les raisons de ce projet stratégique, Cémoi évoque « le contexte d’inflation généralisée des coûts de production et de baisse des volumes sur un marché de la confiserie de chocolat de plus en plus concurrentiel. » Depuis juillet 2021, Cémoi fait partie du groupe familial belge Sweet Products. L'entreprise emploie 3.200 collaborateurs, dont 2.200 en France, où elle concentre 9 de ses 14 unités de production. Elle a réalisé en 2021, un chiffre d’affaires de 750 millions d’€. J.Giorgi

 

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• Les services de l’État de Bourgogne-Franche-Comté mobilisés face à la hausse des prix de l’énergie  

pylone electrique
Une réponse en plusieurs étapes est proposée aux entreprises en attente d'informations et d'aides face à la flambée des cours de l'électricité et du gaz. © Shutterstock


Les services de l’État ont mis en place leur organisation en Bourgogne-Franche-Comté pour accompagner les entreprises dans leur recherche des aides appropriées pour faire face aux hausses de leurs factures d’électricité et de gaz
. Ils indiquent conseiller, dans un premier temps, de se rendre sur le site impots.gouv.fr pour de premières informations, l'accès aux modèles de documents et la simulation du calcul des aides. Trois niveaux d’accompagnement sont ensuite proposés : le numéro vert 0 806 000 245 (service gratuit + prix de l’appel), l’appel au conseiller départemental à la sortie de crise (adresse mail codefi.ccsf21@dgfip.finances.gouv.fr pour la Côte-d’Or et de même ailleurs dans la région avec le numéro respectif de chaque département) et enfin, pour les cas qui ne seraient pas résolus, la messagerie sécurisée de l’espace professionnel sur le site des impôts, rubrique « je pose une autre question » en commençant le message par la mention « Aide gaz électricité ». Les préfectures recommandent aussi de contacter le réseau France Services, ou les chambres consulaires (Chambre de métiers et de l’artisanat de BFC avec sa page dédiée, les CCI avec leur référent par département et leur page) qui ont également instauré leurs dispositifs de réponse. M.Noyer 

 

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• Région Bourgogne-Franche-Comté : la suspension des nouveaux investissements confirmée dans le budget primitif

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De gauche à droite : Michel Neugnot (vice-président en charge des transports), Marie-Guite Dufay (présidente) et Nicolas Soret (vice-président aux finances). © Arnaud Morel


L’assemblée plénière de la région Bourgogne-Franche-Comté débat ce mercredi et ce jeudi du budget primitif de la collectivité. Comme esquissé dans le débat d'orientations budgétaires de décembre dernier, le document sera inédit, marqué par un semestre entier de suspension de tout investissement nouveau. Ce budget primitif s’élève à 1,967 milliard d'€, dont 1,196 milliard affectés au fonctionnement, et 658 millions d'€ à l’investissement. « Nos dépenses explosent de 130 millions d'€ alors que nos recettes ne progressent que de 20 millions d'€, ce qui nous contraint à faire preuve de prudence et de volontarisme », résume à nouveau Marie-Guite Dufay, présidente socialiste de la Région. Le poste budgétaire le plus lourd demeure les transports, qui mobilisent 42,1% des dépenses de fonctionnement et 19,1 % du budget investissement. Son évolution demeure très incertaine. « Nous négocions avec la SNCF pour faire baisser structurellement les charges qui nous incombent du fait de l’exploitation des TER », détaille la présidente. Elle compte proposer une ouverture plus limitée à la concurrence que celle initialement prévue au 1er janvier 2026, où l’intégralité des 17 lignes TER bourguignonnes (plus de 1900 km de lignes) devaient être concernées dans leur totalité. Les utilisateurs, eux, devraient voir le prix des billets TER grimper d’environ 5 %. Enfin, la région Bourgogne-Franche-Comté entend se doter, dès juin prochain, d’un plan pluriannuel d’investissement « afin de donner une lisibilité à ses partenaires sur les capacités d’intervention régionale », a encore détaillé la présidente. A.Morel

 

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Emmanuel Pichetti, nouveau président du Mouvement Français pour la Qualité de Bourgogne-Franche-Comté

Le conseil d’administration du Mouvement Français pour la Qualité de Bourgogne-Franche-Comté a désigné un nouveau président en décembre dernier. Emmanuel Pichetti, directeur adjoint du secteur insertion de l’association d'action sociale Addsea à Besançon, succède à Serge Guillemin, responsable performance de Grand Besançon Métropole. Ce dernier avait pris la tête de l’association régionale en 2019 après le décès de Christian Cuyl, membre fondateur du MFQ BFC. Emmanuel Pichetti avait déjà occupé des fonctions au sein du MFQ du Doubs, il y a une vingtaine d’années, lorsqu’il était responsable qualité du Centre technique de l’industrie horlogère (Cetehor). Il a ensuite rejoint la Banque ^populaire Bourgogne-Franche-Comté puis est devenu consultant en organisation et management. Fédérant aujourd’hui 160 adhérents, le MFQ BFC est particulièrement engagé dans l’accompagnement des démarches de RSE et de transition écologique des entreprises. Il organise ainsi tous les deux ans, un forum régional RSE à la Maison de l’économie de Besançon où il a ses locaux. E. Prompt

 

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Luc Bertossi, délégué général du Medef de Meurthe-et-Moselle

Luc Bertossi, 57 ans, est le nouveau délégué général du Medef de Meurthe-et-Moselle. Il était directeur d’Hydreos, le pôle de compétitivité de l’eau du Grand Est, à la suite d’une carrière professionnelle l’ayant mené chez Saint-Gobain PAM le leader des canalisations en fonte ductile, le groupe Rehau (produits pour le bâtiment) et comme président France de Wienerberger Pipelife, filiale de tuyaux de canalisations du fabricant de briques et tuiles. Après son poste chez Hydreos, il a exercé une mission de réorganisation pour le groupe d’ingénierie Pingat. M.Noyer

 

 

 

 

 

 

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