La société de traitement de surface ETS 90 reprend Sotarpi dans le Jura. Belfort-Mulhouse à grande vitesse dans 10 ans ? Le groupe jurassien de plasturgie JBT accueille Bpifrance dans son capital. On continue de bâtir des bureaux sur la zone d’activités de la gare TGV Belfort-Montbéliard. La Région Bourgogne-Franche-Comté passe commande de 16 nouveaux trains Régiolis à Alstom. L’insufflateur d’Archeon déjà distingué.

• La société de traitement de surface ETS 90 reprend Sotarpi dans le Jura

Société spécialisée dans les traitements anticorrosion et les revêtements spéciaux sur métaux ou bétons à Tavaux, près de Dole, dans le Jura, Sotarpi (chiffre d’affaires de 1,5 million d’€, 11 salariés) est reprise par ETS 90 à Delle, dans le Territoire de Belfort.
Hervé Oury, le gérant de cette dernière (chiffre d’affaires de 1,8 millions d’€) cherchait une activité complémentaire à l’entreprise de traitement de surface qu’il avait racheté en 2017. 
Jacky Gruet, l’actionnaire majoritaire de Sotarpi prépare ainsi sa succession : il reste dans l’entreprise jurassienne pendant 2 à 3 ans comme responsable de site. BFC-Transmission a participé au rapprochement de ces deux entreprises avec un mandat à la cession pour Sotarpi. C.P.

 

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• La branche Est de la LGV Rhin-Rhône enfin achevée ?

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Le TGV Rhin-Rhône circule à grande vitesse sur 140 km entre Villers-les-Pots, près de Dijon, et Petit-Croix, près de Belfort. © SNCF Réseau.

Les voyageurs en TGV de Dijon à Mulhouse en ont pris l’habitude : le train ne roule à sa vitesse maximale que quelques dizaines de kilomètres après Dijon et ralentit passée la gare de Belfort-Montbéliard. La ligne nouvelle Rhin-Rhône mis en service en 2011 n’a en effet jamais été prolongée jusqu’aux deux cités bourguignonne et alsacienne, comme le prévoyait le projet initial.
La situation va t-elle bientôt appartenir au passé ? Devant la Commission de développement durable de l’Assemblée Nationale, hier 21 mai, Elisabeth Borne, ministre des Transports, a annoncé vouloir rouvrir la discussion pour une réalisation de la prolongation d'une ligne nouvelle au standard TGV d’ici 2028, mais elle ne concerne que les 35 km manquants entre Petit-Croix (Territoire de Belfort) et Lutterbach, dans la banlieue de Mulhouse. Rien concernant les 10 km restés en voie classique entre Dijon et Villers-les-Pots (Côte-d’Or).
« C’est une annonce extrêmement satisfaisante pour les Régions Bourgogne-Franche-Comté et Grand Est ainsi que tous les territoires français et européens desservis par cette ligne à grande vitesse (…) et l’aboutissement d’un combat de 19 ans », a commenté dans un communiqué Marie-Guite Dufay, présidente de l’Association Trans Europe TGV Rhin-Rhône-Méditerranée, par ailleurs présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté.
Selon les dernières études de SNCF Réseau en 2018, seule la réalisation de cette phase « permet d’assurer la pleine rentabilité de la branche Est. » Elle pourrait attirer 500.000 passagers supplémentaires.

Compte tenu des budgets préconisés pour l’Agence de financement des infrastructures de transport et du programme des investissements prévu, le chantier dont les dernières évaluations s’élèvent à 850 millions d’€ pourrait être terminé dans le cadre du programme quinquennal 2023-28, a précisé la ministre. C.P

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• Le groupe jurassien JBT accueille Bpifrance dans son capital

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© JBT.

Le groupe de plasturgie JBT, dont le siège se situe à Molinges dans le Jura, accueille dans son capital Bpifrance et le fonds d’entrepreneurs GEI, fonds d’investissement indépendant basé dans l’est à Nancy et à Strasbourg.
La société familiale dirigée par Maryse Eyssautier, présidente et Philippe Cadot, directeur général, veut accélérer son développement sur le marché du médical pour lequel il fabrique des moules et des pièces d’injection, en salles blanches. Il ambitionne de porter son chiffre d’affaires de 65 millions d’€ en 2018 à 100 millions d’ici 4 à 5 ans.
La croissance, de 15% par an, s’appuie notamment sur le JBT Hub Up, un groupement de 7 entreprises indépendantes qui, en réunissant leurs compétences, sont capables d’offrir des solutions globales d’équipements en machines outils aux industriels de la pharmacie et du médical. Le groupe qui emploie 700 collaborateurs est également implanté à l’étranger au Mexique, en Tunisie, en Hongrie et aux USA. C.P.

 

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• On continue de bâtir des bureaux sur la zone d’activités de la gare TGV Belfort-Montbéliard

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Le nouvel immeuble de bureaux de 12.000 m2 (en vert sur l'image) dont on construit les 3.000 premiers mètres carrés. © Tandem.

Le 17 mai a été posée la première pierre d’un nouvel immeuble de bureaux sur la zone d’activités de la gare TGV Belfort-Montbéliard, La Jonxion. Baptisé Nickel, cet immeuble de 3.000 m2 dont la livraison est prévue courant 2020, est le premier volet du programme Jonxion Core qui en comportera deux autres : Chrome de 4.000 m2 et Cobalt, de 5.000 m2. La SAS Alliance Développement, filiale de Tandem, société d’économie mixte patrimoniale du Territoire de Belfort, est le promoteur de ce projet de 21 millions d’€ qui s’étendra au final sur 12.000 m2 avec des plateaux d’activités de 700 m², divisibles à partir de 50 m², proposés à la vente ou à la location.
SAS Développement avait construit un premier ensemble de bureaux en 2014, occupé à 80% par 74 entreprises. C.P.

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• La Région Bourgogne-Franche-Comté passe commande de 16 nouveaux trains Régiolis à Alstom

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Une des dernières livraisons de TER Régiolis TER Régiolis aux couleurs de Mobigo Bourgogne-Franche-Comté. © Région Bourgogne-Franche-Comté / D. Cesbron

Aux 24 trains Régiolis électriques déjà commandés à Alstom, la Région vient d’en ajouter 16 pour un nouveau contrat de 206,3 millions d’€. Cette commande additionnelle avait été votée en assemblée plénière le 29 mars dernier. La gamme Régiolis, issue de la famille de trains Coradia d’Alstom, est conçue pour assurer de longues distances mais comporte néanmoins des options pour des utilisations en périurbain. 

La totalité des 40 rames devrait circuler sur le réseau ferré régional d’ici fin 2021. Elles sont 18 aujourd’hui. Le site d’Ornans qui fabrique les moteurs (280 salariés) est l’une des 12 usines françaises concernées par ces contrats qui font travailler 4.000 personnes au total. 

Le 10 mai, lors de la présentation de cette nouvelle commande, aux côtés d’Alstom et de la SNCF, la présidente de Bourgogne-Franche-Comté, Marie-Guite Dufay, a redit son intérêt pour un projet de TER Régiolis à hydrogène en collaboration avec Alstom. Réunie en assemblée plénière en avril, ce sujet test avait été discutée sur la ligne entre Auxerre et Laroche-Migennes.
Le site d’Ornans fournira par ailleurs les 50 moteurs qui équiperont les futurs bus électriques Aptis pour la RATP, a annoncé l’industriel ce 20 mai. M.C.

 

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• L’insufflateur d’Archeon déjà distingué 

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L'appareil de réanimation cardio-pulmonaire que développe Archeon à Besançon. © Archeon.

La start-up créée en 2018 à Besançon pour développer et commercialiser un appareil de réanimation cardio-pulmonaire de nouvelle génération poursuit son chemin. Le 14 mai, à Paris, elle a reçu le prix « coup de cœur du public » lors de la 5e journée « start-up innovante » du Snitem, le Syndicat national de l’industrie des technologies médicales, qui réunissait 1.200 acteurs de la filière.
Destiné aux urgences pré-hospitalières et équipé de capteurs pour guider l’utilisateur, le dispositif d’aide à la ventilation pour la réanimation cardiaque d’Archeon a été testé mi-mai par la Croix-Rouge française, puis une version corrigée sera à son tour testée par les Pompiers de Paris en juin. 
« Jusque-là, le produit répond aux exigences », se félicite Alban De Luca, dirigeant fondateur d’Archeon.
Les derniers correctifs devraient ensuite être apportés avant de lancer la phase d’industrialisation du produit. La certification médicale CE est attendue pour fin 2019 début 2020. A suivre. M.C.

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