Régulièrement, Traces Ecrites News donne des nouvelles de ses adhérents du club TEN, à l’occasion de leur entrée dans ce club de soutien. Elles sont aujourd’hui plus d'une centaine d’entreprises de Bourgogne-Franche-Comté et du Grand Est, identifiées en haut du site de notre media par leur logo. Bienvenue à L'Union des Producteurs Elaborateurs de Crémant de Bourgogne (UPECB), Grant Thorton Dijon et Vitagora.
• Le Crémant de Bourgogne fait pétiller ses ventes et mousser son export
Avec pas moins de 23,3 millions de bouteilles commercialisées en 2021, pour environ 140 millions d’€ de chiffre d’affaires, le Crémant de bourgogne atteint un record absolu. Ce succès s’explique par une notoriété accrue, liée à une offre de plus en plus abondante, mais découle également d’un très bon rapport qualité-prix : 9,50 € en moyenne, d’un taux d’alcool modéré de 11,5 à 12°, et d’une origine locale.
L'Union des Producteurs Élaborateurs de Crémant de Bourgogne (UPECB), présidée par Édouard Cassanet, assure la promotion de cette filière viticole qui fédère 1.700 déclarants de récolte, regroupe 240 sites de pressurage et réunit 138 élaborateurs.
Les consommateurs étrangers ne s’y trompent pas avec 45% des ventes à l'export, principalement aux États-Unis et dans les pays scandinaves, tout spécialement en Suède qui en a fait son vin fétiche. « Notre crémant, comme d’ailleurs tous les autres, bénéficie de la réussite mondiale du Prosecco qui a ouvert le marché de vins effervescents abordables, déjà en Angleterre », explique Pierre du Couëdic, directeur général de l’UPECB. Le crémant doit aussi à lui-même une stratégie de segmentation et la naissance d’une gamme.
Car au-delà du classique qui vieillit sur lattes 9 mois après dégorgement et attend encore 3 mois avant sa commercialisation, existent depuis 2016 des crémants dits Éminents et Grands Éminents. Le premier résulte de 24 mois d’élevage et le second de 36 mois. « L’élaborateur sait de plus parfaitement jouer sur les cépages proposant un blanc de blanc ou un blanc de noir, avec des signatures très différentes », explique Édouard Cassanet. D.Hugue
• Grant Thornton repousse ses murs à Dijon
Le cabinet d’expertise-comptable Grant Thornton, adhérent de la franchise internationale éponyme présente dans 135 pays), double avec 470 m2, la surface de ses bureaux et s’installe dans la quartier de la Toison d’Or à Dijon. Ce spécialiste de l’audit, de l’expertise-comptable et du conseil financier, piloté dans la capitale de la Bourgogne-Franche-Comté par Thierry Rizza et Laurent Prost, avait besoin d’espaces plus collaboratifs pour les 22 salaréiés de cette implantation, l’une des 25 en France.
Pour fêter l’événement, une soirée, prévue ce mardi 10 mai, réunira clients, collègues, confrères et personnel pour un moment de partage et de convivialité.
Le cabinet dijonnais offre comme spécialité une très bonne connaissance du secteur des vins et spiritueux. Très impliqué dans l’écosystème de l’innovation, notamment auprès des start-up, il intervient aussi aux côtés du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté pour évaluer le redressement possible de sociétés en difficultés. « Un marché que nous avons remporté sur appel d’offres », précise Thierry Rizza. Grant Thornton Dijon épaule aussi les entreprises dans le cadre de recherche de fonds publics du programme France Relance et participe activement, comme membre du conseil d’administration aux décisions d’appui de Réseau Entreprendre Bourgogne. D.Hugue
• Le pôle de compétitivité Vitagora développe toutes les facettes de l’innovation dans l’alimentaire
Le Pôle de compétitivité né à Dijon en 2005, qui accompagne l’innovation, côté produits et technique, dans les PME, groupes et start-up de l’agroalimentaire de Bourgogne-Franche-Comté et d’Ile de France ajoute une corde à son arc. Partenaire depuis 2016 de l’association Food’Tech, elle l’absorbe pour mieux ancrer le digital dans les projets des entrepreneurs.
Pas de remise en question fondamentale de la mission de la Food’tech qui favorise les nouvelles technologies appliquées à l’alimentaire, relevant principalement du service aux consommateurs.
Vitagora poursuit ses deux projets majeurs : Food Use Tech, rendez-vous annuel autour des technologies de l’alimentation de demain, et le Living Lab, un lieu d’expression des besoins des consommateurs dans le cadre du projet alimentaire durable 2030 porté par Dijon métropole.
L’association qui regroupe plus de 600 professionnels – pour moitié des PME – y compris des organismes de recherche et des établissements d’enseignement supérieur, a l’ambition de devenir la « Silicon Valley de l’agroalimentaire. » Le sens de ce renfort est d’encore mieux guider l’industrie agroalimentaire vers des opportunités de marché à haute valeur ajoutée.
Toujours fidèle à sa devise "de la fourche à la fourchette", Vitagora avait co-organisé en 2021, l’Eco Agrifood Challenge, un concours pour faire émerger les innovations de start-up à destination des agriculteurs. Comme le veut la communauté des pôles de compétitivité, elle travaille sur le sujet en étroite relation avec AgrOnov, le technopôle agro-environnemental de Dijon Métropole. C.Perruchot