
L'ESSENTIEL.
- Après le bouclage d'une levée de fonds de 540 000 € auprès de ses actionnaires historiques, Rhenovia Pharma prépare un nouveau tour de table de 2 millions d’euros supplémentaires en 2014.
Ouverte à de nouveaux investisseurs, notamment des family offices (accompagnement par des sociétés familiales), l'augmentation de capital vise au développement commercial de la société de biotechnologie de Mulhouse.
Rhenovia Pharma conçoit des simulateurs, qui réduisent considérablement le recours aux expérimentations animales, débouchant sur de nombreuses applications dans les industries pharmaceutique et agroalimentaire ainsi que dans le domaine de la sécurité civile et militaire.
- La société d'ingénierie Danielson à Magny-Cours (Nièvre) et le fabricant de machines outils pour la réalisation de prototypes et petites séries ExOne, signent un partenariat technologique et commercial pour développer un procédé d’impression de sable.
Avec cette technique, plus besoin de moules : sur le principe de l’impression 3D, on utilise des consommables comme le sable. Il en résulte d'importants gains de temps.
Filiale allemande du groupe américain The ExOne Compagny, implantée en Bavière, ExOne réalise un chiffre d'affaires de 12 millions d'€ de chiffre d'affaires et emploie 102 salariés.
Grâce à ce qu'il considère « une rupture technologique », Bernard Delaporte, P-DG de Danielson (chiffre d'affaires de 9 millions d'€, 112 salariés) entend développer son département fonderie avec la production en série de composants complexes aéronautiques. Il espère créer une trentaine d'emplois d'ici 2017.
- A l'instar de Dijon et Mulhouse, Chronopost va bientôt disposer d'une plateforme de messagerie à Besançon.
Construit par Aktya, la société patrimoniale de la société d’équipement et de développement du Doubs qui le louera à la société de messagerie, un bâtiment de 2 168 m² sera opérationnel en mai 2015 sur la zone d'activités de l’Échange au péage de l'A36, à Vaux-les-Prés.
L'investissement de 2,5 millions d'€ HT doit générer une trentaine d' emplois. Le Grand Besançon accorde une aide de 75 880 € à la société patrimoniale.

- La société d'armement mulhousienne Manurhin se serait bien passée de créer un cas d'école dans l'interventionnisme public dans les entreprises.
Dans son rapport du 11 février, la cour des comptes dénonce les conditions « ambigües et contestables » dans lesquelles l'Etat, à travers deux entreprises publiques Giat Industries et Sofired, ainsi qu'une société slovaque Delta Défense sont entrées au capital de la société en 2011.
« Cette opération a conduit à prélever, pour rémunérer un petit nombre d’intermédiaires privés, une fraction non négligeable des fonds propres apportés à Manurhin, et laisse planer des incertitudes sur l’avenir des participations prises par Giat Industries et Sofired, aucune de ces deux entreprises n’ayant vocation à les porter indéfiniment », commente la cour des comptes. Le rapport complet ici.
L'augmentation de capital, de 7,3 millions d'€ a en tout cas dopé l'entreprise qui annonce un doublement de son chiffre d'affaires à 38,6 millions d'€ et une trentaine d'embauches en 2013.
Le carnet de commandes, de 148 millions d'€, va conduire la PME (130 salariés) à recruter une cinquantaine de personnes cette année.
- Le fabricant de mâts et candélabres Petitjean à Saint-André-lès-Vergers, près de Troyes (Aube) se voit attribuer l'ISO 14001 avec le nouvel atelier de galvanisation mis en service l'an dernier au terme de 11 millions d'€ d'investissements.
En février 2012, l'entreprise (70 millions d'€ de chiffre d'affaires, 459 salariés) fondée en 1946 par Daniel Petitjean a été rachetée par le groupe saoudien Al-Babtain Power & Telecommunication and Co.
Photos : Christian Robischon et Manurhin.