
ECO)BREF. - Maîtrise d'ouvrage publique en Saône-et-Loire, concession dans l'Allier : la Route-Centre-Europe-Atlantique (RCEA) sera à deux fois deux voies en 2025, à l'exception de deux tronçons de 9 et 11 km en Saône-et-Loire.
Sur les lieux hier 11 juillet à Charolles (Saône-et-Loire) et à Moulins (Allier), Frédéric Cuvillier, ministre des Transports a précisé les modalités et le calendrier des deux procédures.
En Saône-et-Loire, la mise à deux fois deux voies des 83,7 km aujourd'hui à double sens sera financée par l'Etat à hauteur de 371 millions d'€ pour une dépense totale évaluée à 658 millions (valeur 2013). Les travaux démarreront en 2014 pour, d'ici 2019, résorber les "points noirs" (créneaux de dépassement, carrefours dans la région de Charolles et de Montceau notamment). Le coût de cette 1ère tranche s'élève à 209 millions d'€.
D'ici 2015, une seconde tranche de 231 millions d'€ portera sur 26 autres kilomètres jugés moins accidentogènes. Les collectivités locales -agglomérations, département et région- sont invitées à abonder les crédits d'Etat, à hauteur de 30 millions pour la 1ère tranche et 39 pour la seconde.
L'engagement de l'Etat s'arrête là. 9 km resteront à aménager sur la branche sud -en particulier la déviation de Charolles- et 11 km sur la branche nord, « selon des modalités qui seront précisées ultérieurement », a indiqué le ministre. Ces travaux ont été chiffrés à 218 millions d'€.
Dans l'Allier, l'Etat mettra en place une concession avec des péages. Le marché sera lancé au second semestre 2016, une fois réalisée l'enquête publique qui démarrera fin 2014, début 2015. La consultation portera notamment sur la localisation précise des trois barrières de péage prévues à Montet, Montbeugny et Molinet. Le contrat de concession devrait être signé en 2017 pour une réalisation des travaux évalués à 361 millions d'€ de 2018 à 2020.
Aux deux extrémités de l'itinéraire bourguignon -7,2 km à l'ouest entre Prissé et Mâcon et une section de quelques kilomètres à l'est jusqu'à la ville de Digoin -, l'Etat prévoit un adossement à la concession : la société d'autoroute réalise les travaux et pourra percevoir des péages auprès des usagers qui effectueront l'ensemble de l'itinéraire.
La formule permet à la fois de conserver la gratuité pour les déplacements locaux - une forte revendication en Saône-et-Loire, initiée par Arnaud Montebourg, le minstre du Redressement productif (ex président du conseil général dans ce département) et de réduire la facture de la collectivité.
- Le fabricant allemand de systèmes de refroidissement GEA Refrigeration (5,7 milliards d'€ en 2012) ouvre à Dijon un atelier de montage de congélateurs en spirale destinés à l'industrie agroalimentaire. Ces matériels étaient jusqu'alors fabriqués uniquement à Vancouvers (Canada). Dans un communiqué, l'industriel basé à Bochum en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, justifie cette implantation par des besoins logistiques, afin de raccourcir les délais de livraison de ses clients européens. A moyen terme, il prévoit la fabrication de composants.
- A Seloncourt depuis 1996 où il emploie 210 artisans maroquiniers, Hermès va créer deux nouveaux ateliers de maroquinerie à Héricourt (Haute-Saône) et dans le Pays de Montbéliard (Doubs). Un communiqué du groupe de luxe annonce 600 emplois « à terme », sans en préciser les délais, ce qui suppose la création de 390 emplois.
Un atelier provisoire ouvrira, début 2014 à Etupes, sur le parc d'activités de Technoland dans un bâtiment appartenant à Pays de Montbéliard Agglomération. Il accueillera les premiers selliers et maroquiniers en formation à l'école Boudard située à Bethoncourt et au lycée professionnel Les Huisselets de Montbéliard.
A Héricourt, le groupe de luxe a choisi le site du Pâquis, une friche industrielle propriété de la communauté de communes qu'occupait le groupe textile DMC jusque dans les années 90. Des travaux sont nécessaires pour une installation en 2016.
Le métier d'origine d'Hermès, depuis 1837, a connu une croissance soutenue ces dix dernières années : il représente plus de 45% du chiffre d’affaires du groupe.
Sur le projet depuis printemps 2012, l’agence régionale de développement économique (ARD) dit avoir étudié 100 bâtiments et terrains potentiels.
- Le groupe japonais de produits bureautiques Ricoh prévoit de supprimer 80 emplois permanents (sur environ 940 CDI) à l'horizon 2015 sur son site de Wettolsheim (Haut-Rhin). Ces suppressions de postes, qui s'inscrivent dans le cadre d'une restructuration du groupe à l'échelle européenne, s'ajoutent à une première vague qui va toucher 338 postes commerciaux chez Ricoh France, soit plus de 13% de ses effectifs dans l'Hexagone.
Le nombre de suppressions d’emplois permanents du site alsacien pourrait toutefois être révisé à la baisse en fonction des départs naturels et de l'évolution de l'activité du site dans les 2 ans.
Selon les syndicats, sont concernés les postes non rattachés à la production, comme les services administratifs et techniques.
Le site alsacien va céder à l'usine anglaise du groupe la production d'encres couleur et récupérer en échange la production d'encre noire, dont elle sera l'unique spécialiste en Europe. Il va perdre l'assemblage et la configuration des photocopieurs, transférés aux Pays-Bas, et se spécialiser dans la récupération et la remise à neuf de photocopieurs usagés.

- A Plus Finance et Sofimac Partners entrent au capital de CrossJect, aux côtés de Gemmes Venture et de personnes physiques, déjà actionnaires de la biotech dijonnaise. L'augmentation de capital de 4,6 millions d'€ qui vient de s'achever est destinée à financer les études de bioéquivalence et de démarrer la construction d'une unité de production de son système d’injection de solution médicamenteuse, à travers la peau, sans aiguille, baptisé ZENEO®.
Début 2013, Patrick Alexandre, fondateur, a signé un accord de partenariat avec un laboratoire pharmaceutique européen « majeur » (NDLR : non revélé), prévoyant le développement et la mise sur le marché d’un premier médicament à horizon début 2015. Cet accord est valorisé 350 M€. Relire ici et ici les articles de Traces Ecrites News.
- Deux des acteurs majeurs du logement pour les salariés en France, Logilia à Besançon (Doubs) et Plurial Entreprises à Montigny-lès-Metz (Moselle) sont engagés dans un processus de fusion au 30 juin 2014, avec effet rétroactif au 1er janvier 2014. Le nouvel acteur, compétent sur la moitié Est, aura son siège social à Strasbourg. Avec 6,20 % de la collecte du 1 % Logement en France (les cotisations des employeurs pour financer le logement des salariés), le nouvel organisme se situera à 7ème ou 8ème position nationale.