- Le centre d'appels anti-stress reste à inventer. Et à la lecture des commentaires et mails reçus suite à notre article paru hier Lire ici, Jean-Philippe Girard, le patron dijonnais d'Eurogerm ferait bien de creuser le sujet. Sauf qu'il s'agissait d'un poisson d'avril !
Nous n'avons pas résisté au traditionnel canular auquel se prête la presse pour le 1er avril, bien que nous n'ayons pas de parution de jour-là. Sa publication le 2 a sans doute rendu ce faux article encore plus véridique.
Désolés, beaucoup de lecteurs ont mordu à l'hameçon. Preuve que les centres d'appels agacent. Preuve aussi les logiciels de reconnaissance vocale ne sont plus de la science-fiction et, sans doute un laboratoire universitaire, quelque part dans le monde, est en train d'inventer celui qui détecte les émotions.
Cette année, les nouvelles technologies ont largement inspiré les 1er avril. Comme le drone distributeur de courrier testé par la direction auvergnate de @GroupeLaPoste relayé par notre confrère La Montagne Tout à fait réaliste, voire trop pour les postiers…
Les Morvandiaux auraient sûrement aimé croire à l'enthousiasme de richissimes investisseurs qataris et russes pour leur lac des Settons. Bien que les 18 étages de l'hôtel de luxe (Lire ici Le Journal du Centre) ne serait pas passé comme une lettre à la poste.
Quant à la décision rapportée par L'Est Républicain, de rendre le gruyère de Comté obligatoire dans les cantines scolaires de Franche-Comté, elle pourrait relever de la santé publique. Sauf que l'appellation d'origine contrôlée du gruyère franc-comtois résisterait difficilement aux succédanés imaginés pour ne pas décevoir les amateurs de bleu d'Auvergne ou de camembert. Lire ici.
- Tetra Pak a revu à la baisse le nombre de départs non remplacés de son usine de Longvic (Côte-d’Or). Le leader mondial des emballages alimentaires avait prévu de supprimer 70 emplois d’ici à 2015, dans le cadre d’un plan de réorganisation du site présenté le 3 octobre, mais après 4 mois de négociations avec les organisations syndicales, ce ne seront que 57 postes qui disparaîtront au final sur les 340 que compte le site.
L’usine, qui produit 4,2 milliards d’emballages par an, est en surcapacité de production. La baisse des ventes de briques alimentaires à l’export et en France (un milliard d’unités en moins en 10 ans) et l’implantation début 2012 d’un laminoir plus performant sur le site de Longvic ont poussé la direction à couper dans les effectifs.Tetra Pak France, qui emploie 550 salariés, a réalisé un chiffre d’affaires de 260 millions d’euros en 2011. Usine Nouvelle du 28 mars par Timothée L’Angevin.
- A quelques jours du référendum sur le Conseil d'Alsace, les chambres de commerce et d’industrie régionales qui représentent quelque 68 000 entreprises, se prononcent enfin sur le projet de conseil unique d’Alsace. « Notre région pourra atteindre une taille critique significative face à l’État et par rapport à nos voisins suisses et allemands », commente Jean-Louis Hoerlé, président de la CCI Région Alsace dans Le Pays, 2-04-2012.
Le 7 avril, les électeurs alsaciens se prononceront pour ou contre la création d'une collectivité territoriale d'Alsace, par fusion des conseils généraux du Haut-Rhin et du Bas-Rhin et du conseil régional.
- Réuni le 28 mars, le conseil d’administration de Réseau Ferré de France (RFF) approuve à l'unanimité les études d’avant-projet de la ligne entre Belfortet Delle, via la gare de Belfort-Montbéliard-TGV, et l’ouverture de l’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique.
La rénovation comme l'électrification des 20 km et l'implantation de 6 haltes ferroviaires coûtent 116,51 millions d’€. RFF y participera entre 2,5 et 4 millions d’€ en fonction du nombre de circulations projetées par la région Franche-Comté, autorité organisatrice des transports (AOT).
Marie-Guite Dufay, président du conseil régional de Franche-Comté se réjouit de la prise en considération de « l'enjeu international et socioéconomique pour le nord Franche-Comté ».

- Les 148 salariés de TRW, fabricant de valves et capteurs pour directions automobiles, décident de se battre contre la fermeture annoncée de leur site de Longvic, près de Dijon (Côte-d’Or).
Après une rencontre, jeudi dernier, avec le préfet de région et François Patriat, président du conseil régional de Bourgogne, ils ont défilé le lendemain dans les rues de Dijon en compagnie de la députée Kheira Bouziane et du maire de Longvic Claude Darciaux. Sur une banderole, on pouvait notamment lire : luttons pour garder notre industrie en France.
Rien n’est hélas plus vrai les concernant, car leur activité devrait être délocalisée en Pologne où le groupe Américain éponyme possède une usine de 6 000 personnes et une autre toute récente avec environ 300 salariés.
« Il tire un trait sur nous pour amplifier les bénéfices déjà conséquents en exploitant des sites à plus bas coûts », constate amer Christophe Depierre, porte-parole de l’intersyndicale CGT, FO, CFE-CGC. Relire notre article : Pourquoi TRW ferme à Dijon un site qui a été très rentable
Suite à leur manifestation, François Rebsamen, le sénateur-maire de Dijon les a aussi reçus. Une table ronde doit se réunir mi-avril pour faire le point sur l’avenir de cette unité où le savoir-faire, applicable notamment à l’aéronautique, pourrait intéresser un éventuel repreneur. Si la direction de l’équipementier américain refuse de revoir sa copie.
- En assemblée générale le 16 mars à Auxerre (Yonne), le Crédit Agricole de Champagne-Bourgogne livre un bilan 2012 « satisfaisant », malgré une baisse de 9,9 millions d'€ du résultat net qui s'élève à 81,2 millions.
La banque a accompagné les professionnels à hauteur de 326 millions d’€, avec une part de marché de 19,3 % sur les prêts à la création d’entreprise. Elle revendique une position de leader sur le marché de l’habitat avec 663 millions d’€ octroyés pour 8 253 projets immobiliers.
Les agriculteurs restent les premiers clients de la banque verte avec 407 millions d’€ de crédits moyen terme accordés.
La création d’un fonds d’investissement d’1 million d’euros, Créinvest Champagne-Bourgogne, s'adresse aux jeunes et aux petites entreprises dans leur développement, en leur apportant des fonds propres pour des montants de 50 000 à 100 000 €.
« Le niveau d’activité, la maîtrise des risques et les efforts de gestion ont permis à la Caisse régionale de Champagne-Bourgogne de compenser l’absence de distribution de dividendes par Crédit Agricole S.A », indique un communiqué.
- La Caisse d'Épargne d'Alsace publie ses résultats de 2012 traduisant une bonne santé financière. Le résultat brut d’exploitation ressort à 50,3 millions d'€ (+ 10,1%) et un résultat d’exploitation à 43,4 millions, contre 37,6 en 2011.
Le produit net bancaire (chiffre d'affaire), de 148,1 millions, croit de 31% sur le marché des professionnels avec une part de marché de 15% (+ 2 points). Les encours moyens de crédits court terme aux entreprises ont également progressé de près de 20 %.
Les encours globaux de crédits ont une nouvelle fois cru de 8,8 % pour avoisiner les 5 milliards, indique un communiqué.
Près de 10 000 nouveaux sociétaires (+8%), représentant 19 millions de parts sociales, ont rejoint la banque mutualiste. La collecte principalement par le Livret A et le Livret de Développement Durable a continué de progresser.
Canular réussi ! Bravo !