ECO)BREF. La tour Elithis à Strasbourg trouve son financement. L'écosystème numérique du Grand Besançon s'enrichit. Le lorrain SIH dans le giron de l’alsacien Soprema. Dominique Loiseau, grand prix du Restaurateur Français. Nouvelle alliance franco-allemande pour le véhicule du futur.

 

- La tour Elithis à Strasbourg trouve son financement.

 

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Légende La tour de 16 étages s’implante au cœur du quartier des Deux-Rives à Strasbourg sur 250 ha de friches portuaires. © X-TU, architectes.

 

Evalué à 20,1 millions d’€, le coût de cette tour de 67 logements répartis sur 16 étages est apporté par une société ad hoc dont le capital est détenu à 46% chacun par le Crédit Agricole, banquier de l’opération, et la Caisse des dépôts.

Le bureau d’études dijonnais Elithis qui en est le maître d’ouvrage détient les 8 % restants. Selon Le Moniteur, les travaux doivent démarrer en novembre. Elithis élabore un autre projet de ce type à Dijon dans le quartier de l'Arsenal, moins ambitieux et moins avancé.

 

- L’écosystème numérique du Grand Besançon s’enrichit.

 

Dans sa conférence de presse trimestrielle sur les projets de développement économique, le Grand Besançon annonçait ce jeudi 22 octobre trois initiatives qui viennent renforcer sa stratégie numérique facilitée par la présence, sur son territoire, d’un datacenter connecté en très haut-débit à Strasbourg et Lyon.

La première consiste en l’installation d’un FabLab privé, auquel la collectivité a apporté une aide dans la recherche de locaux. Mis à disposition des entreprises, étudiants, laboratoires mais aussi des particuliers, ce « FabLab FrenchMakers » dispose de dix imprimantes 3D et de machines de découpe et gravure laser.

Les élus bisontins tenaient aussi à saluer l’ouverture de 2089, l’école de communication digitale installée dans une partie des locaux de l’entreprise Cryla, sur Temis, qui accueille une première promotion de 20 élèves.

La communauté d’agglomération a par ailleurs annoncé avoir déposé un dossier de candidature à la labellisation des métropoles French Tech, « une labellisation thématique micro et nanotechnologies », expliquait Jean-Louis Fousseret, le président de l’agglomération, pour justifier cette audace face à des métropoles de taille nettement plus importante.  

 

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- Le lorrain SIH dans le giron de l’alsacien Soprema.

 

Acteur majeur du marché de l’éclairage zénithal et du désenfumage naturel en toiture, SIH (groupe HISL) à Sarralbe (Moselle) est entré dans le giron de Soprema. L’entreprise familiale lorraine (245 personnes, 41 millions d’€ de chiffre d'affaires) renforce la filiale Adexsi du groupe alsacien (siège à Strasbourg), un réseau d’experts pour la sécurité incendie et la gestion énergétique des bâtiments.

Cette opération est une des quatre récentes acquisitions de Soprema (5600 salariés, 1,9 milliard € de chiffre d'affaires), l’un des leader européen de l’étanchéité, de la végétalisation et de l’isolation.

 

- Dominique Loiseau, grand prix du Restaurateur Français.

 

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La restauratrice bourguignonne, triplement étoilée au guide Michelin et implantée à Saulieu (Côte-d’Or), décroche au congrès annuel de l’association Les Grandes Tables du Monde le grand prix du Restaurateur Français.

Lors de cette manifestation, Dominique Loiseau n’a pas manqué de rendre un hommage appuyé aux femmes restauratrices qui manquent de reconnaissance dans un univers souvent très machiste.

Les Grandes Tables du Monde créée en 1954, réunit actuellement les 167 meilleurs restaurants répartis sur les 5 continents. Y adhère notamment une autre femme restauratrice de talent, Anne-Sophie Pic, de Valence.

 

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- Nouvelle alliance franco-allemande sur le véhicule du futur.

 

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L’Union européenne s'est fixée pour objectif le recyclage en matière ou la reutilisation de 85% des pièces d'un véhicule. ©PSA Peugeot Citroën.

 

Le pôle de compétitivité Véhicule du Futur d’Alsace/Franche-Comté a signé un accord de coopération avec le cluster allemand Automotive-BW du Land voisin du Bade-Wurtemberg. Ils travailleront sur le véhicule urbain propre, les nouveaux services de mobilité, la communication de véhicule à véhicule et entre véhicule et infrastructure, l’allègement des matériaux et leur recyclage.

Les deux structures se connaissent bien. Automotive-BW fédère plusieurs clusters locaux, dont AEN de Karlsruhe avec lequel le pôle Véhicule du futur a travaillé de longues années. Elles sont déjà associées  dans les projets européens S_Life (recyclage des véhicules en fin de vie), ELMOs (mobilité électrique) et RheinMobil pour la mobilité électrique transfrontalière autour de l’usine Michelin de Karlsruhe.

Le Pôle Véhicule du futur poursuivra en parallèle ses coopérations avec l’allemand Bayern Innovative. Ses relations internationales le mettent aussi en dialogue avec l’Italie (clusters en Toscane et à Turin autour de Fiat) et la Suisse (Ecole polytechnique fédérale de Lausanne).

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