ECO)BREF. Premier contrat de Dynamène avec General Electric (GE). Belfort-Delle : la déclaration d'utilité publique attendue d'ici juillet. Une école de cuisine Thierry Marx à Besançon. Le quartier de la gare de Troyes se transforme. 5 000 recrutements dans la métallurgie en Alsace. Financement participatif pour l'Atelier Virgül. Suppressions de postes au Bien Public et au Journal de Saône-et-Loire. Denis Leroux, nouveau président de Développement 25. Matthias Suhr, nouveau directeur de l'EuroAirport Basel-Mulhouse-Freiburg. Damien Dumont, directeur du centre d’affaires entreprises LCL Bas-Rhin à Strasbourg.

 

- Dynamène : l'implication d'EDF confirmée et un premier contrat avec General Electric (GE).

 

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Dans les ateliers de GE Energy à Belfort, le premier client de Dynamène.

 

La venue à Belfort, la semaine dernière, d'Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, a officialisé l'entrée d'EDF au capital de Dynamène, aux côtés d'Alstom et de GE. EDF va apporter 350 000 € au capital de la SAS qui atteint à ce jour un peu plus d'un million d'€.

Hier à Belfort, le préfet du Territoire de Belfort, Pascal Joly, le président de la Vallée de l'Energie, Jean-Luc Habermacher et le président de Dynamène, Philippe Delage, ont présenté officiellement la plateforme multifluides destinée à développer de nouveaux produits dans le domaine de l'énergie. GE est son premier client.

 

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Philippe Delage, président de Dynamène. ©Pierre-Yves Ratti.

En attendant la rénovation du bâtiment 321 du Techn'hom à Belfort qui l'abritera, Dynamène va remplir son premier contrat à Delle, dans les locaux d'Axilab, actionnaire du projet, qui lui prête une surface lui permettant de réaliser ses premiers tests. Ce premier contrat devrait être assorti d'une à deux embauches sur les 12 espérées à terme.

 

Outre EDF, Alstom et GE, dix actionnaires constituent le tour de table de la  société créée en mars 2015, dont Clemessy, Cegelec et la CCI du Territoire de Belfort. Son capital sera porté à 1,5 million d'ici au 30 juin

 

- Belfort-Delle : la déclaration d'utilité publique d'ici juillet ?

 

Le commissaire enquêteur du projet de ligne ferroviaire Belfort-Delle a rendu ses conclusions jeudi dernier 30 mai.

La balle est maintenant dans le camp du préfet du Territoire de Belfort qui doit prononcer ou non la déclaration d'utilité publique d'ici juillet.

Ce projet consiste à remettre en service 22 km de voies entre la frontière suisse à Delle et la gare TGV Belfort-Montbéliard.

Chiffré à 110 millions d'€, ce projet de Réseau SNCF (ex-RFF) initié dès la construction de la LGV Rhin-Rhône, en service depuis fin 2011, a eu du mal à parvenir jusqu'à l'enquête publique, achevée en avril dernier.

Le maître d'ouvrage a peiné à réunir des cofinanceurs de ce côté-ci de la frontière, les Suisses ayant acté une participation de 24,6 millions d'€. Localement, le projet ne fait pas l'unanimité : dernièrement, il a subit une attaque en règle de l'ancien président du syndicat mixte des transports en commun du Territoire de Belfort, Christian Proust, qui doute de la viabilité du projet.

 

- A Troyes, le quartier de la gare va être réaménagé.

 

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Photo ©In Situa / Ville de Troyes.

 

Donner un aspect plus accueillant à la gare et à ses abords, tel est le sens du protocole signé en mai 2015 par différents partenaires : Etat, Région Champagne-Ardenne, Département de l’Aube, Grand Troyes, Ville de Troyes et SNCF.

L’objectif est de créer un véritable pôle multimodal en intervenant sur la voirie et le stationnement. Il est également envisagé d’implanter de nouveaux logements et des locaux d’activité à proximité du bâtiment voyageur. Lequel sera lui aussi modernisé, avec en particulier l’installation de boutiques et d’ascenseurs.

Ebauché dès 2010, le projet comprendra deux phases : requalification urbaine d’ici à 2020, habitat et développement économique au-delà de cette date. La gare de Troyes accueille un million de voyageurs par an. Elle fait aussi office d’entrée de ville.

 

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- Le chef Thierry Marx choisit Besançon pour sa 3ème école.

 

Le 8 juin sera inaugurée, à Paris, la deuxième école « Cuisine, mode d’emploi(s) » créée par le chef doublement étoilé Thierry Marx pour former, en 12 semaines, des commis de cuisine et serveurs option sommellerie, et offrir une seconde chance à des personnes éloignées de l’emploi.

Labellisée « La France s’engage », l’initiative sociale du chef a vocation à essaimer et c’est l’ancienne capitale horlogère qui accueillera, en 2016, la 3ème école et la 1ère hors de Paris.

Les candidatures sont nombreuses mais la mobilisation locale a séduit Thierry Marx. « Les professionnels de Franche-Comté ont répondu présent, le maire était là et tous les ingrédients étaient réunis pour que la mayonnaise prenne », explique-t-il.

L’école devrait s’installer à Palente, dans les anciens locaux de Lip – ce qui plaît beaucoup au chef – et former 100 à 200 personnes par an, qui devraient ensuite pouvoir trouver un emploi dans les établissements franc-comtois, plus que jamais en tension.

 

- Financement participatif pour l'Atelier Virgül.

 

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Virgile Lanz, ancien informaticien s'entoure d'illustrateurs pour créer ses collections.

 

Le financement participatif fait son chemin dans les TPE qui souhaitent réunir un budget pour un événement ponctuel. C'est le cas de l'Atelier Virgül, fabricant de papiers peints et luminaires à Besançon, qui a lancé un appel aux dons, via la plateforme notrepetiteentreprise.com, afin d'exposer au salon Maison & Objet de Paris en septembre.

La collecte, déjà satisfaite à 75%, est ouverte jusqu'au 14 juin pour réunir 3500 €.

La plateforme a été créée l'an dernier par BGE, conseil en création d'entreprise et MyMajorCompagny, dans l'esprit d'un « outil pédagogique pour l’entrepreneur, qui, au-delà d’un apport financier, y travaille son argumentaire et teste son potentiel commercial ».

 

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- 5 000 recrutements annuels dans la métallurgie en Alsace.

 

« Une reprise qui s’amorce mais pas aussi vite que prévu » : l’Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM) Alsace dépeint de la sorte la conjoncture régionale. Au chapitre des satisfactions, elle note la succession d’investissements et de recrutements des piliers de la métallurgie alsacienne : Hager, SEW Usocome et sa nouvelle usine ultra-moderne de Brumath (70 millions d’€ d’investissements), Siemens, Constellium (augmentation de capacité pour 180 millions d’€ à Neuf-Brisach), Punch Powerglide et son doublement de production de boîtes de vitesse à Strasbourg assorti de 200 emplois, ou encore Clemessy et ses 300 recrutements.

Renouvellement des générations aidant, « on peut espérer environ 5 000 recrutements annuels sur les 5 prochaines années », indique Henry Baumert, président de l’UIMM Alsace. La métallurgie regroupe près de 15 % des salariés alsaciens, un taux presque au double de la moyenne nationale.

Par diverses actions de promotion, la filière cherche à résorber les difficultés de recrutement qui concernent de nombreuses compétences : outilleur, usineur, chaudronnier, pilote de système de production automatisé, mécanicien et technicien de maintenance… Ils forment les métiers « en tension » qui « ne représentent pas forcément les plus gros volumes de recrutement, mais leur pénurie peut empêcher ou ralentir le développement de l’entreprise », explique l’organisation.

 

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- Près de 100 suppressions d’emploi au Bien Public et au Journal de Saône-et-Loire.


96 emplois vont être supprimés dans les quotidiens bourguignons Le Bien public et Le Journal de Saône-et-Loire, propriétés du groupe Ebra, a appris l’AFP, hier 1er juin, auprès de sources syndicales. La fermeture d'ici février 2016 de l'imprimerie de Châtenoy-le-Royal (Saône-et-Loire), où les deux quotidiens régionaux sont imprimés, va entraîner la suppression de 56 postes ; il était déjà prévu de longue date qu’ils sortiront désormais sur les presses du Progrès à Chassieu (Rhône). Les 40 autres emplois seront des départs volontaires dans les services techniques, informatique et administratifs, notamment la publicité.
Selon l’OJD (office de justification de la diffusion), la diffusion du Bien Public a reculé de 3,82% en 2014 à 37 970 exemplaires quotidiens ; celle du Journal de Saône-et-Loire de - 2,56% à 50 034 exemplaires.
Les deux quotidiens bourguignons font partie du groupe Ebra, dont le Crédit Mutuel est le principal actionnaire, qui possède aussi dans l’Est, Les dernières nouvelles d’Alsace, l’Est Républicain et Le Républicain Lorrain.

 

leroux- Denis Leroux, nouveau président de Développement 25.

 

Elu conseiller départemental du canton de Morteau en mars, Denis Leroux - 49 ans - succède à Gérard Galliot
 à la présidence de l'agence de développement économique du Doubs, Développement 25.

Le maire de Grand’Combe-des-bois est avocat au barreau de Montbéliard depuis 1995 et au tableau des avocats du canton de Neuchâtel (Suisse) depuis juin 2013.

Le nouveau président de Développement 25 s'est donné comme challenge de « reformuler au plus tôt » les actions de l'agence, et d'être « plus à l'écoute des territoires et plus spécifiquement des communautés de communes ».

Il est vrai qu'avec la réforme territoriale, les agences départementales de développement économique vont devoir mieux trouver leur place.

 

 

 

dumontlcl- Damien Dumont, nouveau directeur du centre d’affaires entreprises LCL Bas-Rhin à Strasbourg.

 

Titulaire d’un diplôme en finance obtenu à l’ESC Dijon, Damien Dumont, chez LCL en 2007, a successivement occupé la fonction de chargé d’affaires entreprises en Franche-Comté, puis chargé d’affaires grandes entreprises à La Défense à Paris. A Strasbourg, il est responsable d’une équipe de 11 collaborateurs pour un portefeuille de 414 entreprises d'un chiffre d’affaires entre 5 millions et 2 milliards d’€.

Le centre d'affaires entreprises LCL Bas-Rhin est l'un des 8 de la filiale du Crédit Agricole dans l'Est avec Mulhouse, Nancy, Besançon, Metz, Dijon, Auxerre et Troyes.

 

euroairport_2- Matthias Suhr, nouveau directeur de l'EuroAirport Basel-Mulhouse-Freiburg.

 

Matthias Suhr succèdera courant juin à Jürg Rämi qui prendra sa retraite le 31 juillet 2015 après treize années à la tête de l’Aéroport de Bâle-Mulhouse.

Devenu en 2004 directeur adjoint de l’OFAC (Office Fédéral de l’Aviation Civile) en Suisse où il entra comme collaborateur juridique, il possède une expérience de 18 ans dans le domaine du transport aérien.

 

 

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