ECO)BREF. Machaon implante une usine de recyclage de films plastiques dans la Marne. Deux opérateurs belges de l’énergie s’implantent à Dijon. Michelin investit 19 millions d’€ dans sa tréfilerie des Vosges. Electricité de Strasbourg (groupe EDF) s’allie à Dalkia. On recrute à nouveau des cadres tout juste sortis de l’école. Emeric d’Arcimoles, président de BeAM. Christine Millet, présidente de Allizé-Plasturgie Bourgogne Franche-Comté.

 

- Machaon implante une usine de recyclage de films plastiques dans la Marne.

 

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Le projet soutenu par le Programme d’investissements d’avenir s'installera sur le site d'Air Liquide Welding, fermé fin 2014. ©Google Map.

 

Même s’il reste encore quelques étapes à franchir, le dossier d’implantation d’une usine de recyclage de films plastiques à Châlons-en-Champagne (Marne) est en bonne voie. Soutenu par l’Ademe, le projet a reçu un avis favorable de la préfecture de région en décembre 2015. Il est porté par la société Machaon, qui a son siège social à Paris.
L’entreprise souhaite amorcer une filière de recyclage du polyéthylène basse densité (PEBD) en France, un matériau entrant dans la composition des films d’emballages ménagers (sacs poubelle notamment) et des films plastiques utilisés dans l’agriculture (pour le paillage, l’ensilage ou l’enrubannage par exemple).
Machaon projette de traiter 15 000 tonnes par an, réparties à parts égales entre ces deux sources d’approvisionnement, en France et à l’étranger. Par une succession de procédés mécaniques et thermomécaniques, les films livrés en balles seront triés, lavés, broyés et transformés en granulés directement réutilisables pour fabriquer notamment des sacs poubelles. Il existe déjà deux usines utilisant ce process en Espagne.
L’unité française, qui relèvera des ICPE (installations classées pour la protection de l’environnement), sera installée dans les locaux qu’occupait Air Liquide Welding avant sa fermeture fin 2014. Le montant de l’investissement approche les 5 millions d’€, dont près de la moitié pris en charge par l’Etat dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir. La production pourrait démarrer en janvier 2017 avec une trentaine de salariés.

 

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- Deux opérateurs belges de l’énergie s’implantent à Dijon.


Avec l’implantation d’une filiale commune à Dijon, les belges Wikipower et Coretec Energie font leur entrée sur le marché de l’énergie en France. Toutes les deux spécialisées dans l’achat groupé d’énergies, la première s’adresse à une clientèle de particuliers, la seconde, aux professionnels.
Le bureau commercial et de conseil qui s’installe à Dijon cible les deux clientèles. Son offre s’étend des énergies classiques (électricité, gaz, mazout, pellets, bois bûche) aux technologies durables (panneaux solaires et photovoltaïques, isolation murs et toits, LED...), Une plateforme Web collaborative permet aux clients de faire connaître leurs propositions d’achat que l’opérateur s’engage à satisfaire dans un délai de deux mois, avec l’objectif de 50 000 particuliers et 300 contrats pour les professionnels au cours des trois prochaines années.
La société envisage de recruter d’ici à 3 ans, 8 profils de commerciaux et d’ingénieurs de l’énergie, indiquent Dijon Développement et l’ARDIE (l’agence régionale) qui ont accompagné cette implantation.

 

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La tréfilerie de Golbey fabrique des câbles et des tringles pour pneumatiques. ©Michelin.

- Michelin investit 19 millions d’€ dans sa tréfilerie vosgienne.


L’investissement de 19 millions d’€ annoncé le 27 janvier par l’usine Michel de Golbey (Vosges) devrait faire gonfler sa production de câbles et de tringles métalliques.

En effet, cette enveloppe devrait permettre à l’industriel d’acquérir les nouvelles machines nécessaires à une augmentation de 11% de sa capacité de production. Programmé en 2016 et 2017, l’investissement devrait s’accompagner de plusieurs dizaines d’embauches sur les ateliers d’assemblage et de tréfilage.

« Depuis septembre, nous avons déjà recruté 40 personnes et nous devrions encore embaucher entre 60 à 80 personnes », a déclaré Carrie-Jane Bernard, la directrice de l’usine Michelin Golbey, sur France 3 Lorraine.

Spécialisé dans la fabrication de câbles et de tringles destinés aux pneumatiques pour véhicules haut de gamme et utilitaires, le site lorrain emploie actuellement 550 personnes. Situé sur le bassin d’emploi d’Epinal, il alimente les usines européennes et nord-américaines du groupe.
 

- Electricité de Strasbourg (groupe EDF) s’allie à Dalkia.


Electricité de Strasbourg (groupe EDF) s’allie à Dalkia, autre filiale du groupe d’électricité, pour la partie de son activité qui regroupe les services énergétiques. Détenue à parité par les deux entreprises, la nouvelle société ES Services Energétiques, née le 1er janvier, emploie 160 salariés pour 70 millions d’€ de chiffre d’affaires.
L’opérateur vise 100 millions en 2020. Son activité se répartit principalement entre l’exploitation de réseaux de chaleur, les solutions énergétiques (contrats de performance énergétique, développement des énergies renouvelables) et l’ingénierie. Son offre s’adresse en particulier au tertiaire et à l’industrie.

 

Ecole des vins

 

- On recrute à nouveau des cadres tout juste sortis de l’école.

 

Selon une enquête menée par l’Apec (Agence pour l’emploi de cadres) auprès de  730 entreprises de Bourgogne Franche-Comté, les recrutements de cadres vont se stabiliser sur la progression annuelle enregistrée depuis 2014, de 4,5% environ.
Entre 3720 et 4200 cadres devraient être embauchés cette année, principalement dans la fonction commerciale (directeurs des ventes, chefs de secteurs), l’industrie (postes de responsables de production et la R&D (ingénieurs, informaticiens). 3920 avaient été recrutés en 2015, tandis que 4470 ont quitté leur fonction (départs à la retraite, licenciements) et 1420 ont bénéficié d’une promotion interne.
Cette offre devrait bénéficier aux plus jeunes, y compris tout juste sortis de l’école. Ce qui est une nouvelle tendance, selon Dominique Doussot, déléguée territoriale de l’Apec Bourgogne Franche-Comté. La majorité des recrutements porte aujourd’hui sur des cadres qui ont entre 6 et 10 ans d’expérience.

Les quinquas ou plus généralement les cadres qui ont plus de 15 ans d’expérience sont en revanche toujours boudés, certainement pour des raisons de salaire et leur manque de mobilité.
Géographiquement, les entreprises qui recrutent des cadres sont situées (dans l’ordre d’importance) dans les bassins d’emploi de Belfort-Montbéliard, de Dijon, puis de Besançon. Cette année, une conjonction d’opportunités fait du département de l’Yonne celui où l’effectif cadre devrait le plus augmenter (+ 13%), toujours selon le panel de l’enquête.

 

• Nominations


beam- Emeric d’Arcimoles, président de BeAM.

 

La start-up de l’impression métallique 3D, créée en 2012 à Strasbourg, installe à sa tête Emeric d’Arcimoles.

Il est l'un des cinq  industriels entrés à son capital lors d’une levée de fonds d’un million d’€, en 2014, avec Hervé Guillou, P-DG de DCNS (industrie navale militaire), Philippe Varin, l’ancien patron de PSA, et Maurice Berenger, P-DG de Protip Médical, autre start-up strasbourgeoise.
Ancien P-DG de Turbomeca, puis directeur général adjoint au développement international de cette filiale du groupe Safran qu’il a quittée fin janvier 2016, il a l’ambition de faire de BeAM, « un acteur incontournable de l’impression 3D métallique dans le domaine de l’industrie aéronautique.».
Emmanuel Laubriat, co-fondateur de BeAM, devient executive vice-président en charge du Business Development.

 

llet- Christine Millet, présidente de Allizé-Plasturgie Bourgogne Franche-Comté.


Le syndicat professionnel de la plasturgie de Franche-Comté (Allizé-Plasturgie Franche-Comté) a fusionné le 31 décembre avec celui de Bourgogne (Allizé-Plasturgie Bourgogne), pour devenir le syndicat professionnel de la filière plasturgie des deux anciennes régions « Allizé-Plasturgie Bourgogne Franche-Comté ».
P-DG de Millet Marius à Pratz (Jura), Christine Millet vient d’être élue présidente à la tête d’un conseil d’administration de 26 industriels. Christophe Contini en est le délégué régional et responsable de l’animation de la filière plasturgie en Franche-Comté ; Sandra Louis, la déléguée adjointe en fera de même en Bourgogne.

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