ECO)BREF. EDF Bourgogne-Franche-Comté veut devenir un acteur significatif du projet Territoires à Energie Positive. Fusion des Caisses d’Épargne d’Alsace et de Lorraine-Champagne Ardenne. Un an après leur reprise par Maliterie.com, les Sièges Chaillard retrouvent un peu de confort. Châlons-en-Champagne communique avec et sur ses entreprises. Une plateforme dédiée à la musique africaine prête à éclore à Montbéliard. Dijon invite le grand public à voter pour la mise en lumière de son centre-ville. Marco Pintore, nouveau directeur général d’Alsace BioValley.
- EDF Bourgogne-Franche-Comté veut devenir un acteur significatif du projet Territoires à Energie Positive.

La Bourgogne-Franche-Comté bénéficie déjà de l’une des plus grandes fermes solaires de France, 700.000 panneaux photovoltaïques à Massagis (Yonne) qui produit de l’électricité équivalente à la consommation de 26.000 habitants ; d’un parc éolien en croissance régulière - celui du Lomont (Doubs) est le plus vaste avec 10 machines -, et de sites hydrauliques d’une capacité équivalente à 260.000 habitants : EDF Bourgogne-Franche-Comté qui présentait son bilan 2016, le 10 mai dernier, compte bien être un acteur significatif dans la perspective du Territoire à Energie Positive que la Région veut devenir à l’horizon 2030.
L’énergéticien espère concrétiser un nouveau parc éolien de 9 éoliennes, toujours à Massangis dans l’Yonne. Le permis de construction a été déposé et le dossier est actuellement en instruction à la préfecture. Une centrale photovoltaïque est par ailleurs en projet sur les terrains du centre d’enfouissement technique du Grand Dijon.
L’une des pistes pour accroître la production d’électricité non nucléaire est l’amélioration du fonctionnement des barrages hydrauliques - 23 principalement dans le Jura et le Morvan - grâce à la contribution du numérique. Partenaire du Big Up for Start-up à Besançon en mars dernier, EDF espère identifier et prendre sous son aile des jeunes entreprises inventives afin de rendre ses centrales hydroélectriques plus performantes.
« Nous faisons aussi le pari de l’or gris, en convainquant les collectivités locales d'investir dans la biomasse », indique Christine Heuraux, déléguée régionale. A travers ses filiales, EDF construit trois centrales bois-énergie à Nevers (Nièvre), Dijon et Bourbon-Lancy (Saône-et-Loire) qui s’ajouteront à celle de biométhane de Chagny (Lire ici) « Nous comptons aussi amplifier la sensibilisation des entreprises aux économies d’énergie par l’intermédiaire des filières professionnelles et des syndicats patronaux », ajoute Mme Heuraux, sans cacher qu'un long chemin reste à parcourir.
En Bourgogne-Franche-Comté, les installations de production d’électricité non nucléaire - la plus proche centrale étant celle de Belleville, dans le Cher -, produisent seulement 12,6% de l’électricité consommée dans la région. C.P.
- Les Caisses d’Épargne d’Alsace et de Lorraine-Champagne Ardenne vont fusionner.
Le sujet était sur la table depuis un an déjà. Le « pacte fondateur » validé par les Conseils d’Orientation et de Surveillance (COS) de la Caisse d’Epargne d’Alsace et de la Caisse d’Epargne Lorraine-Champagne Ardenne rend inéluctable la fusion des deux banques coopératives à l’échelle du Grand Est.
La fusion aura lieu en avril 2018. Le siège sera localisé à Strasbourg (Bas-Rhin) et les services commerciaux et administratifs seront répartis à Metz, Nancy, Reims et Strasbourg. La nouvelle entité comptera plus de 3.100 collaborateurs et 350 agences, 1.725 million de clients et près de 436.000 sociétaires.
Le Produit Net Bancaire (PNB) cumulé s'élèvera à 64 millions d’€ et le résultat net près de 100 millions d’€ de résultat net. C.P.
- Un an après leur reprise par Maliterie.com, les Sièges Chaillard retrouvent un peu de confort.
En mai 2016, le fabricant français et spécialiste de la vente en ligne des matelas et sommiers de milieu et haut de gamme Maliterie.com avait repris les Sièges Chaillard, petite entreprise de 22 salariées située à Voray-sur-l’Ognon (Haute-Saône), qui sans cela allait disparaître.
L’objectif, pour Laurent Crepin, le dirigeant de Maliterie.com, c’était à la fois de sauver un savoir-faire et de se diversifier. Un an plus tard, le pari n’est pas encore gagné mais tous les indicateurs sont au vert.
L’entreprise est redevenue profitable depuis septembre 2016, trois personnes sont venues rejoindre l’équipe, qui est remontée à 21 salariés, la gamme des fauteuils est passée de 5 à 14 et un canapé-lit innovant, au confort « inégalé », assure l’entreprise, a été co-conçu avec Maliterie.com.
Baptisé Vienne, ce produit de niche est le fruit du mariage de ces deux spécialistes reconnus du matelas et du fauteuil de relaxation. Conçu en partie chez les deux partenaires, il est assemblé à Voray-sur-l’Ognon et devrait contribuer à booster la petite entreprise. M.C.
- Châlons-en-Champagne communique avec et sur ses entreprises.
La ville de Châlons-en-Champagne a lancé début mai une grande campagne de communication déclinée en quatre affiches zoomant chacune sur une entreprise locale : McCain (frites surgelées), Ecolab (produits de nettoyage), Scapest (plate-forme logistique de Leclerc) et NeXXtep Technologies (conception d’objets connectés).
Le slogan de chaque affiche rappelle par un jeu de mots l’activité de l’entreprise tout en promouvant la commune sur un ton humoristique. Exemple : « A Châlons, nous on a la frite ! » pour Mc Cain, « A Châlons, nous, on brille ! » pour Ecolab.
Développée en interne, cette campagne de communication cible avant tout la population châlonnaise elle-même pour lui permettre de mieux connaître le tissu économique de sa ville et d’en tirer une certaine fierté.
Relayée dans les communes avoisinantes, sur les réseaux sociaux et les supports institutionnels, cette opération est destinée aussi à attirer l’attention d’éventuels investisseurs. Elle devrait être renouvelée à l’automne avec d’autres entreprises. F.M.
- Une plateforme dédiée à la musique Africaine prête à éclore à Montbéliard.

La plate-forme s'appelle Deedo et elle sera mise en ligne en octobre. Awa Girard et son mari, Benoît, ont créé leur entreprise à Montbéliard (Doubs) en janvier : une SAS dont Awa est présidente.
La plate-forme se positionne sur une niche du marché du téléchargement musical : la musique africaine. Deedo vise les Africains de classe moyenne, les Africains expatriés nostalgiques de la musique de leur enfance ou qui veulent transmettre leur culture à leurs enfants, et les Européens globe-trotters ou en couple mixte.
Awa Girard évalue le potentiel d'utilisateurs payants à 50 millions à terme. Au démarrage, elle vise 30.000 utilisateurs, dont 4.000 payants pour ses trois premiers mois, 174.000 en 2018 et 350.000 en 2019.
Le chiffre d'affaires espéré à la fin de la troisième année est de 3 millions d’€, avec une rentabilité fin 2020. Le "point mort" est estimé à 400.000 utilisateurs.
Un premier niveau d'abonnement sera gratuit, mais avec des publicités, un deuxième sera payant à 6 € par mois, sans engagement, ni tacite reconduction.
Le projet a bénéficié du soutien du Réseau Entreprendre et a été désigné comme l'un de ses lauréats 2016. P.-Y.R.
- Dijon invite le grand public à voter pour la mise en lumière de son centre-ville.

En février, la ville de Dijon avec la Caisse des Dépôts et EDF, avait lancé un l’appel à idées auprès des professionnels de l’architecture et de l’éclairage, pour mettre en lumière la rue de la Liberté et en faire, avec des applications numériques, un espace public connecté.
Le jury délibérera le 14 juin sur les 9 projets retenus pour concourir aux différents palmarès récompensés par des primes, dont un Grand Prix Mise en lumière. Ces idées inspireront la valorisation nocturne de la principale rue commerçante du centre-ville, de la Porte Guillaume, place Darcy au Théâtre, à côté du musée des Beaux-Arts et sa connection avec des outils numériques à vocation touristique et commerciale.
D’ici cette date, les internautes dijonnais sont conviés à voter pour désigner un Prix Coup de coeur du public. Les neufs projets sont accessibles sur le site de la ville de Dijon ici. C.P.
- Marco Pintore, directeur général d’Alsace BioValley.
Etendu à l’échelle de la région Grand Est, le pôle de compétitivité de la filière santé qui réunit des entreprises, grosses et petites, françaises, suisses et allemandes, ainsi que des laboratoires de recherche publics et privés, accueille un nouveau directeur général en la personne de Marco Pintore.
Agé de 48 ans, ce chercheur d’origine Suisse, diplômé d’un master en chimie et d’un doctorat en agronomie a démarré sa carrière dans la recherche académique avant de rejoindre le privé comme conseil en jeunes entreprises dans le domaine de la santé.
Après dix années de fonctionnement, Alsace BioValley va renforcer ses missions d’accompagnement des entreprises, à tous les stades de leur développement, depuis leur création ou leur implantation jusqu’à la conquête des marchés internationaux.
Le Pôle de compétitivité BioValley est l’un des acteurs majeurs du projet Nextmed, le Campus des technologies médicales qui vise à créer à Strasbourg, en un seul lieu, un écosystème dédié aux technologies de santé. C.P.