ECO)BREF. Pharmagest entre au capital de Sailendra, spécialiste de l’intelligence artificielle. Suspension de la fermeture des deux usines Allia de Digoin (Saône-et-Loire) et de La Villeneuve Au Chêne (Aube). Les lauréats du 1er challenge Idée Boîte d’ID Champagne-Ardenne. L’agence Dijon Développement renoue avec ses petits déj' éco. Les budgets 2017 des régions Bourgogne - Franche-Comté et Grand Est. L'agence dijonnaise d'événementiel et de design EMA ouvre une filiale à Paris. Mouvements : Catherine Vautrin, présidente du Grand Reims, Jacques Jaeck, président de l’ESTA, Vincent Avenel, directeur général du négociant en vins beaunois Chanson.

 

- A Nancy, Pharmagest entre au capital de Sailendra, start-up spécialisée dans l’intelligence artificielle.

 

phamagest
Sailendra est la dernière prise de contrôle du groupe Pharmagest.


Spécialiste de l’informatique des offices pharmaceutiques, Pharmagest à Villers-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle) prend une participation de 70% dans le capital de Sailendra, poursuivant ainsi sa politique d’acquisition de sociétés innovantes.
Cette opération, permet au leader français d’intégrer l’expertise de la start-up nancéienne en matière d’analyse comportementale appliquée au e-commerce. « Le groupe Pharmagest, précurseur en matière de big data dans le domaine de la santé va ainsi pouvoir enrichir son offre de logiciels métiers d'officine et répondre avec précision aux besoins des pharmaciens et d'un grand nombre d'acteurs professionnels de santé », se félicite Thierry Chapusot, président du Conseil d'administration de Pharmagest.

 Spin-off du Laboratoire lorrain de recherche en informatique appliqué (Loria), la start-up fondée en 2008 sera rattachée à la division Solutions e-santé de Pharmagest.
En août 2016, le groupe avait acquis 80% de la start-up Noviatek à Florange (Moselle) spécialisée dans la conception de systèmes innovants pour l'aide aux personnes dépendantes. Coté sur Euronext Paris (Compartiment B), Pharmagest emploie 800 personnes et a réalisé un chiffre d’affaires de 113,5 millions d’€ en 2015 pour un résultat net de 18,8 millions d’€. P.B.

 

pub_TP_longue

 

- Un répit pour les salariés du fabricant de sanitaires Allia en Saône-et-Loire et dans l’Aube.


Les salariés du fabricant de sanitaires en céramique Allia ont en partie obtenu gain de cause, suite à la manifestation de près de 200 d’entre eux, lundi 16 janvier, devant le siège du groupe à Samoreau, en Seine-et-Marne, pendant que les représentants du personnel rencontraient la direction qui devait, ce jour-là, clôturer la procédure d’information-consultation d’un Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) concernant 257 postes.
La procédure de fermeture des deux usines de Digoin (Saône-et-Loire) et de La Villeneuve Au Chêne (Aube) a été bloquée, à cause d’une irrégularité portant sur les mandats sociaux d’une autre usine d’Allia, à Selles-sur-Cher (Loir-et-Cher) où des postes devaient être transférés.
Maintenant, les salariés en appellent à l’intervention de l’Etat pour annuler le PSE que, selon eux, ne justifient pas les bons résultats de la maison mère. « Le groupe suisse Geberit a versé à ses actionnaires en 2015, 309 millions de francs suisses, correspondant à 63% des bénéfices et une rétribution en forte hausse est annoncée pour 2016 », précise Pierre-Gael Laveder, représentant de l’intersyndicale. C.P.

 

- Quatre lauréats pour le 1er challenge Idée Boîte d’ID Champagne-Ardenne.

 

laureatsidboite
Les lauréats du premier challenge des entreprises innovantes organisé par l'agence de développement économique ID Champagne-Ardenne.


Destiné à récompenser les entreprises innovantes de Champagne-Ardenne, le premier challenge Idée Boîte a livré le nom de ses quatre lauréats. Ils ont été désignés par les internautes grâce à une procédure de vote en ligne parmi une quinzaine de projets sélectionnés.

Prix de la jeune pousse : AC&B (marque Romy Paris) à Troyes. Cette start-up a mis au point une machine qui délivre des soins cosmétiques en dosettes sur mesure.
Catégorie “Essor” : Valopneu à Saint-Dizier, transforme les granulats issus du recyclage de pneus usagés en un matériau à la fois souple et résistant.
Catégorie “Révélation” : Creative Prod Group à Reims. Cette start-up a lancé sur le marché du tourisme City in my Bag, un concept de box ludique pour découvrir une ville.
Prix “Coup de cœur” : Damavan Imaging à Troyes, commercialise une nouvelle génération d’imageurs spectrométriques de rayons gamma pour l’imagerie médicale.
Les lauréats remportent une dotation financière ainsi que diverses prestations d’accompagnement : communication, recherche de financement, etc.
ID Champagne est l’agence pour l’innovation et le développement économique en Champagne-Ardenne. Elle est née en 2014 de la fusion des agences régionales Carinna (recherche et innovation) et Cadev (développement économique). F.M.

 

Ecole des vins

 

- L’agence Dijon Développement renoue avec ses petits-déjeuners économiques.

 

dijondeveloppement
Karine Ripert (à gauche), directrice du Zénith de Dijon, puis respectivement, François-André Allaert, président de Dijon Développement, et Martine Pleux, directrice générale de l'agence. © Hatim Chamchi.

 

Le Zénith de Dijon (groupe VEGA) et Karine Ripert, sa directrice, recevait le 12 janvier le premier petit déjeuner économique de l’agence Dijon Développement. Une occasion en or pour François-André Allaert, président de l’agence, d’indiquer le développement et l’arrivée à parité de 45 entreprises sur le territoire de l’agglomération dijonnaise en 2016.

Côté Zénith, l’activité est aussi débordante. Inaugurée en 2005, cette salle de spectacles, passée de 7.800 à 9.000 places, reçoit actuellement pas moins d’une centaine d’événements par an et contribue à hauteur de 12 millions d’€ aux retombées économiques sur la capitale de Bourgogne Franche-Comté.

Un espace dédié aux entreprises, de 300 m2 modulables, permet des conférences, des séminaires et des événementiels avant et après spectacle. Un club a même été monté à cet effet avec visite privative des lieux.

 

banniere-635x102

 

 - Les chiffres du budget 2017 des conseils régionaux de Bourgogne - Franche-Comté et du Grand Est.


Le budget 2017 du conseil régional de Bourgogne - Franche-Comté s’élève à 1,5 milliard d’€. L’investissement s’élève à 431,1 millions d’€ (hors dette) en progression de  8,9 %, principalement en raison du transfert des transports scolaires et interurbains que géraient les départements  jusqu’à la fin de l’année dernière.  Ce service qui inclut 82 agents supplémentaires lui coûtera 143 millions d’€, mais les conseils départementaux continuent à le financer en grande partie avec la valeur ajoutée des entreprises.
Conséquence de la réforme territoriale (loi NOTRe), le budget consacré au développement économique croît de façon significative (+20%), les départements perdant cette compétence. La Région consacrera 130,4 millions d’€ au développement économique avec une nouvelle feuille de route. La collectivité fait un effort de simplification en remplaçant 42 règlements d’intervention (ceux des deux anciennes régions qui substituaient l’an dernier) par huit régissant les aides individuelles aux entreprises, les aides collectives et l’animation. Une attention particulière est réservée aux très petites entreprises et à l’innovation.
Le plus gros poste d’investissement demeure les lycées avec un ambitieux programme de travaux de 122,9 millions d’€, suivi des transports (achat de matériels TER), puis du très haut-débit avec 36 millions d’€ en appui aux programmes de déploiement des départements.
Les dépenses de fonctionnement progressent de 1,1% (y compris dette), avec peu d’économies sur l’administration « pour l’heure seulement », assure Michel Neugnot, 1er vice-président chargé des finances. L’une des plus grosses dépenses concerne le service ferroviaire qui coûte 382,5 millions d’€.


Le conseil régional du Grand Est avait voté son budget en fin d’année dernière. Il s’élève à 2,8 milliards d’€, dont 800 millions d’€ d’investissement.
La mise en oeuvre du nouveau Schéma régional de développement économique, d’in- novation et d’internationalisation (SRDEII) mobilise 176 millions d’€ dont 70 millions d’aides (individuelles et collectives) aux entreprises et 60 millions pour l’innovation et la recherche. La Région annonce à cette occasion un service de « bêta testing » (autrement dit  des tests d'acceptation des utilisateurs finaux) destiné aux entreprises pour accélérer la commercialisation de nouveaux produits et services. Ainsi que  l’organisation, en juin  à Mulhouse, d’un premier salon trinational France-Suisse-Allemagne, des Industries du futur.
Chef de file du développement économique, la Région a également inscrit sur sa feuille de route de l’année, la coordination des pôles de compétitivité et autres clusters. C’est ainsi que des complémentarités  seront à trouver entre par exemples, les clusters Santé, Alsace Biovalley et Nogentech ainsi que les trois clusters de la filière agroalimentaire (ARIA, AGRIA, I3A).
Les transports constituent le plus gros poste de dépenses avec 847 millions d€ (la région intègre aussi le transfert de compétences des transports interurbains et scolaires). Un calculateur d’itinéraires « Vialsace » sera, le premier en France, mettra à la disposition des usagers « un véritable GPS multimodal, avec une information en temps réel sur tous les modes de transport ». C.P.

 

- L'agence dijonnaise d'événementiel et de design EMA ouvre une filiale à Paris.

 

ema
Les nouveaux bureaux parisiens de l'agence EMA. © EMA.

 

Seconde implantation en dehors de ses terres dijonnaises pour l’agence d’événementiel et de design EMA. Après Marrakech, Sylvain Camos, le fondateur de l’entreprise en 1993, monte à Paris en prenant ses quartiers au 68 rue d’Hauteville dans le 10ème arrondissement.

« Je souhaitais me rapprocher de certains clients, aborder de nouveaux marchés et offrir à la société une vitrine pour asseoir une plus forte notoriété », justifie le dirigeant qui a ouvert à hauteur de 25% son capital à certains de ses collaborateurs.

EMA qui emploie 23 personnes, dont trois sur ce nouveau site parisien, et réalise un chiffre d’affaires de 2,5 millions d’€, inaugurera sa nouvelle filiale le 26 janvier à 19h30 et propose une « after » de sa composition.

 

Bannière Traces Ecrites Lancement Site LCR_ ac fond

 

Mouvements :


vautrin- Catherine Vautrin, présidente de la communauté urbaine du Grand Reims.


Née le 1er janvier 2017 de la fusion de la communauté d’agglomération de Reims et de 7 communautés de communes, la communauté urbaine du Grand Reims a élu sa présidente le 10 janvier en la personne de Catherine Vautrin, députée de la Marne, vice-présidente de l’Assemblée nationale, présidente de l’AVUF (association des villes universitaires de France) et ancienne présidente de Reims Métropole.
Catherine Vautrin également occupé plusieurs sièges ministériels de 2004 à 2007 : Secrétaire d’État à l’Intégration et à l’Égalité des Chances, secrétaire d’État aux Personnes âgées, ministre déléguée à la Cohésion sociale et à la Parité.
La communauté urbaine compte 143 communes autour de Reims et 298.046 habitants, soit plus de la moitié du département de la Marne. il s’agit de la deuxième intercommunalité du Grand Est, derrière l’Eurométropole de Strasbourg. Son budget s’élève à 400 millions d’€. C.P.

 

 - Jacques Jaeck devient le nouveau président de l’Ecole Supérieure des Technologies et des Affaires (ESTA).

 

esta

 

Cet homme de 66 ans succède à Frédéric Alphonse-Félix, président de l’école belfortaine d’ingénieurs ESTA depuis 2009. Actionnaire de la société OBBO (mobilier de bureau) à Belfort, il s’est toujours très investi dans l’activité économique locale, notamment à travers la jeune chambre économique ou comme président pendant 15 ans de la section industrie au tribunal des prudhommes.

Aujourd’hui vice-président de la chambre de commerce, Jacques Jaeck est également juge au tribunal de commerce et membre du conseil d’administration de l’UTBM (Université de technologie de Belfort-Montbéliard). A la CCI, Jacques Jaeck est plus particulièrement en charge des questions liées à l’enseignement, la formation et l’apprentissage. C’est donc naturellement qu’il a accepté de candidater à la présidence de l’ESTA.

L’ESTA (Ecole Supérieure des Technologies et des Affaires) forme depuis 30 ans des managers en ingénierie d’affaires industrielles à Belfort et depuis peu à Lyon aussi. 90% de ses diplômés trouvent un emploi avant la fin de leur cursus avec un salaire moyen de 36.000 €. D.H.

 

avenelchanson-  Vincent Avenel devient le nouveau directeur général du négociant en vins beaunois Chanson.

 

A 46 ans, Vincent Avenel prend en main les destinées des Domaines Chanson Père & Fils à Beaune (Côte-d’Or) et remplace Gilles de Courcel en poste depuis 14 ans. Cet alsacien du Haut-Rhin, marié et papa de trois enfants occupait précédemment les fonctions de directeur commercial au sein de cette maison de négoce et producteur avec un large domaine.

Le vin de Bourgogne et ses marchés, ce diplômé de l’IPAG en a fait une vocation pour avoir été employé dans de très belles maisons. De 2007 à 2016, il travaille chez Faiveley (Nuits-Saint-Georges) comme directeur commercial monde. Il était auparavant, de 2011 à 2007, responsable export chez Bouchard Père et Fils (Beaune).

Commentez !

Combien font "2 plus 8" ?