ECO)BREF. Village by CA Besançon attend les premières candidatures de start-up. Préavis de grève au Conseil régional de Bourgogne - Franche-Comté. Compagnie vosgienne de la chaussure reprise par l’Allemand Hanse Industriekapital. By Français lance une campagne de financement participatif et s’installe à Belfort. Abéo continue sa croissance. 1,5 million d'€ pour former dans la métallurgie en Bourgogne Franche-Comté. Les pôles de compétitivité IAR et Vitagora, ensemble à l’international. Le chef Georges Blanc prend le relais de Jean-Pierre Billoux à Dijon.
- Le Village By CA Besançon attend les premières candidatures de start-up.

D’ici à mars prochain, l’association montée par le Crédit Agricole de Franche-Comté et le Pôle des microtechniques de Bourgogne Franche-Comté, aura choisi les premières jeunes pousses qui intègreront le Village by CA Besançon.
Elles prendront leur quartier dans un espace de 200 m2, bénéficiant d’autres espaces mutualisés, au sein de l’ancien site de l’hôpital Saint-Jacques, plus exactement dans la Maison des sciences de l’homme et de l’environnement, propriété de l’Université.
L’ensemble immobilier, idéalement situé au centre-ville, deviendra à plus long terme la cité de l’innovation. « Nous allons bien évidemment nous étendre dans un second temps, car l’opération actuelle n’est qu’une étape », indique Laurent Coquiard, responsable innovation et projet d’entreprise au Crédit Agricole de Franche-Comté.
Thomas Vigreux, mis à disposition par le Crédit Agricole, sera le "maire" de ce village qui n’est en aucun cas un incubateur, mais un accélérateur de start-up. Il sera épaulé par Thierry Marchal qui les accompagne au sein de la banque coopérative.
C’est dire qu’il faudra plus d’une bonne idée pour séjourner 23 mois (maximum) au village, mais déjà avoir au moins un prototype. Et ce dans les domaines qui font l’excellence de la capitale comtoise : toutes les filières nano et microtechniques, l’horlogerie qui renaît, bien sûr, et le médical et bio médical.
« Une fois installées, elles pourront s’appuyer sur tous les écosystèmes économiques développés par les Villages by CA de France, dont le tout premier à Paris », précise Laurent Coquiard. Pour déposer une candidature : www.levillagebyca.com/village/le-village-by-ca-franche-comte D.H.
- Préavis de grève au conseil régional de Bourgogne - Franche-Comté pour l’ouverture de la session budgétaire, ce jeudi 12 janvier.
Fait assez exceptionnel dans une collectivité locale, un préavis de grève des agents du Conseil régional de Bourgogne - Franche-Comté a été déposé pour le jeudi 12 janvier 2017, jour d’ouverture de la session budgétaire qui doit aboutir d’ici le lendemain soir au vote du budget 2017.
L’appel à la grève, doublé d’une manifestation devant l'immeuble du conseil régional à Dijon - des bus ont été affrétés depuis Besançon, Chalon-sur-Saône et Lon-le-saunier -, est conduit à l’initiative conjointe de la CFDT, premier syndicat de la collectivité, de la CGT et de FO. En l’état actuel des négociations suite à la fusion des régions, les trois syndicats dénoncent « une casse des acquis et des méthodes de réorganisation inhumaines ».
Le désaccord avec la présidente de la Région, Marie-Guite Dufay, porte notamment sur la suppression du complément de rémunération de 69 € par mois dont bénéficiaient les agents francs-comtois et qui ne sera pas reconduit dans le but d’aligner les rémunérations sur celles des agents bourguignons. Les représentants du personnel colèrent également contre la non-traduction dans les faits de l’engagement de la présidente de n’imposer aucune mobilité géographique. Et du coup, ce qui en découle : un changement de poste ou de métier.
« La suppression du complément de rémunération n’est pas anodine sur le pouvoir d’achat des agents qui, en majorité, sont à l’indice C avec 1.300 € net primes comprises », explique Frédéric Vuillaume, porte-parole du mouvement qui fait le parallèle avec l’augmentation de 20% de l’indemnité des élus.
Second syndicat en nombre d’adhésions, l’UNSA fait savoir dans un communiqué qu’il ne s’associe pas au mouvement : « Il est trop tôt pour appeler les agents à la grève et à la manifestation (…) car le positionnement des 900 agents du siège - hors directeurs et chefs de service - entre les deux sites de Besançon et de Dijon n’est pas effectué ; nous voulons garder des forces de négociation pour la suite, notamment le temps de travail et les salaires qu’ils n’interviendront que lorsque tous les services auront été réorganisés », indique Stéphane Matthey, secrétaire général de l’UNSA.
La présidente de Région doit rencontrer les organisations syndicales - uniquement les contestataires -, ce mardi après-midi. L’appel à la grève ne pourra être levé sans engagement écrit, préviennent t-ils. C.P.

- La Compagnie vosgienne de la chaussure cédée au holding allemand Hanse Industriekapital.
Vivarte a cédé le 23 décembre 2016 son unique usine de production, la Compagnie Vosgienne de la chaussure (CVC) à Champigneulles (Meurthe-et-Moselle), au holding allemand Hanse Industriekapital.
Fortement endetté, le groupe français ne parvenait plus à rentabiliser la fabrication, sur le sol français, de produits d’entrée et moyen de gamme pour ses marques La Halle aux Chaussures, André, Minelli, San Marnia, Besson, etc.
Basé à Hambourg, le repreneur compte repositionner le manufacturier sur le créneau du haut-de-gamme et du luxe. « C’est un créneau que nous avons commencé à explorer avec Vivarte il y a trois ans », rappelle Etienne Ménéguz, P-DG de la CVC. 8% du chiffre d’affaires est actuellement réalisé en sous-traitance pour le compte de clients comme Vanessa Steward.
Parallèlement, le holding allemand projette d’acquérir une licence pour créer, développer, produire et distribuer une marque haut-de-gamme.
Une période de transition de trois ans a été définie au cours de laquelle Vivarte promet de maintenir un carnet de commandes, tandis que Hanse Industriekapital s’est engagé à ne pas conduire de plan social. Héritière du savoir-faire des usines André implantées en 1896 à Nancy, la CVC a été labellisée « Entreprise du patrimoine vivant » il y a un an. Elle emploie 150 personnes et réalise un chiffre d’affaires annuel de 12 millions d'€. P.B.
- By Français lance une campagne de financement participatif et s’installe à Belfort.

Boutique en ligne de produits fabriqués en France dotée - c’est son originalité - d’un baromètre de l’emploi liée à cette production, By Français lance le 13 janvier et jusqu’au 16 février 2017, une collecte de 3.000 € sur la plateforme de financement participatif Ulule (lien direct ici).
La petite entreprise créée en 2015 par Adrien Bodennec a besoin de ces fonds pour aménager une estafette ambulante qui sillonnera, dans un premier temps la Franche-Comté, pour distiller la bonne parole sur les bienfaits de la production en France et vendre en direct son offre Internet.
« Etre bien référencé sur le Web coûte cher et cette présence physique doit accroître notre visibilité et notre notoriété ; nous aurons également un retour client sur les produits que nous commercialisons », explique le fondateur qui reconnaît avoir surévalué son estimation de chiffre d’affaires à 500.000 € en 2016 (chiffre exact non communiqué).
Incubée au sein de Numérica à Montbéliard (Doubs), la start-up qui a embauché une personne en 2016 ainsi qu’un stagiaire, va prochainement déménager dans la pépinière d’entreprises de Belfort, à quelques dizaines de kilomètres. C.P.
- Le fabricant d’équipements sportifs Abéo n’en finit plus de grandir.
Abeo annonce l’acquisition de Sportsafe UK, un spécialiste de la maintenance d’équipements sportifs, et renforce sa participation dans Clip'n Climb en Nouvelle-Zélande.
Le fabricant d’équipements sportifs implanté à Rioz (Haute-Saône) prend une participation majoritaire de 80% de Sportsafe UK, aux côtés du dirigeant-fondateur, qui continuera à assurer la direction opérationnelle de la société installée à Londres (chiffre d’affaires de 9 millions d’€, 90 salariés).
Pour Jacques Janssen, directeur général délégué du groupe coté en bourse (148 millions d’€ au 31 mars 2016) , ce pied à terre va renforcer le positionnement d’Abeo dont le Royaume-Uni est déjà le second marché. Elle va notamment développer une offre d’inspection et de maintenance du matériel.
Abéo passe par ailleurs sa participation dans le capital de Clip’n Climb International, en Nouvelle Zélande, de 50% à 70%. L’entreprise qui emploie 18 collaborateurs, fabrique des modules d’escalade ludique innovants. En forte croissance à l’international, elle réalise un chiffre d’affaires de 4 millions d’€ avec un bénéfice avant intérêts et impôts à deux chiffres. C.P.
- Formation : 1,5 million d’€ sur deux ans pour la métallurgie en Bourgogne Franche-Comté.
L’Etat, le conseil régional, l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) et cinq organisations syndicales : CFE-CGC, CFDT, FO, CGT, CFTC, viennent de signer le premier accord-cadre pour le Développement de l’Emploi et des Compétences (ADEC) au niveau de la nouvelle grande région.
Il vise tout particulièrement à développer les compétences et la compétitivité des entreprises en sécurisant les parcours professionnels des salariés fragilisés dans l’emploi, notamment du fait de leur faible qualification et/ou de leur âge. L'accord s’inscrit dans la perspective de l’industrie du futur et des nouveaux métiers qui s’y rattachent.
Sur un coût total sur 2017-2019 estimé à 1.500.000 €, l’Etat allouera 500 000 € en complément des financements de la Branche Métallurgie (OPCA et entreprises). L’UIMM Bourgogne Franche-Comté représente aujourd’hui plus de 1.000 entreprises adhérentes et 86.000 salariés. D.H.
- Les pôles de compétitivité IAR et Vitagora s’associent à l’international.
Le pôle de compétitivité agralimentaire Vitagora, actif sur les régions Bourgogne - Franche-Comté et Ile-de-France et IAR dédié aux agro-ressources (agro-matériaux, biocarburants), compétent sur la Picardie et Champagne-Ardenne, s’associent pour monter des projets et des missions à l’international.
Le pôle IAR va notamment s’impliquer dans AcceleRise, le nouvel accélérateur de start-up porté par Vitagora.
Le rapprochement entre les deux pôles de compétitivité remonte en fait à 2007, année au cours de laquelle ils ont labellisé de concert un projet collaboratif portant sur la conception et la réalisation d’emballages actifs pour l’agroalimentaire. En 2015, un nouvel accord a permis aux membres de Vitagora d’accéder au club d’investisseurs privés IAR-Invest. F.M.
- Le chef Georges Blanc prend le relais de Jean-Pierre Billoux à Dijon.

Agé de 71 ans, le chef étoilé Jean-Pierre Billoux tire sa révérence et cède son établissement Les Prés aux Clercs, place de la Libération à Djon, à Jean-Paul Madaleno, chef de l’Hôtel Saint-Georges à Chalon-sur-Saône, révèle notre confrère Dijon Beaune Mag.
Comme dans la sous-préfecture de Saône-et-Loire, Georges Blanc, le célèbre cuisinier de Vonnas (Ain) associe son nom à l’affaire. Des travaux vont être entrepris pour transformer les lieux dans un style brasserie lyonnaise.
Lire les détails de l’histoire sur le site de notre partenaire Dijon Beaune Mag, ici.